La jeunesse du Front Populaire Ivoirien, réunie en Assemblée Générale Ordinaire le samedi 12 Janvier 2013, a examiné la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire depuis l’arrestation de Laurent Gbagbo, le président élu au cours des élections présidentielles du 28 Novembre 2010.
Au titre des observations, elle a noté que :
1) - l’environnement politique post-guerre a été marqué non seulement par la mise en place d’un totalitarisme inqualifiable, mais aussi par une volonté exprimée par les nervis d’Alassane Ouattara d’éradiquer le Front Populaire Ivoirien.
Cette volonté s’est traduite au niveau de l’organisation politique par :
Les interdictions de toutes les activités du parti en général, et celles de sa jeunesse en particulier.
Il s’agit entre autres, des meetings du 15 Octobre 2011, du 23 septembre 2011, du sit-in du 04 Octobre 2012 etc.
• La répression sauvage, le kidnapping, l’arrestation, la torture, l’emprisonnement, les exécutions sommaires des militants et de toutes les personnes soupçonnées d’être proches du Président Laurent Gbagbo.
• La criminalisation du Front Populaire Ivoirien et les incitations aux meurtres des citoyens autres que les partisans du RDR ;
• L’attaque barbare, suivie du pillage du QG de campagne de Laurent Gbagbo, siège provisoire du parti.
Les pratiques totalitaires du régime Ouattara se sont aussi traduites par une volonté de museler toutes pensées contraires aux siennes. Les suspensions de journaux de l’opposition, le saccage de leur siège, le harcèlement et l’arrestation des journalistes et responsables d’organes de presses de l’opposition témoignent de cette volonté de décapiter toute opposition au régime Ouattara.
Face aux dérives totalitaires que le régime Ouattara impose au Peuple ivoirien en général, et plus particulièrement au Front Populaire Ivoirien depuis le renversement du président Laurent Gbagbo, la Jeunesse du Front Populaire a décidé, en toute responsabilité et conformément à l’idéologie du Front Populaire Ivoirien de se dresser pour faire barrage à ce nazisme des temps nouveaux. La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien s’est donnée pour mission d’une part de contribuer au repositionnement du Fpi sur la scène politique nationale, et d’autre part d’être un instrument de lutte incontournable pour la reconquête de toutes les libertés.
C’est parce que le modèle totalitaire qui nous est imposé depuis le 11 avril 2011, ne convient pas à notre contexte en ce début de 21ème siècle que la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien s’est engagée à mener le combat de la résistance face aux forces rétrogrades conduites par Alassane Dramane Ouattara.
2) - La situation économique et sociale est catastrophique. Alassane Dramane Ouattara (qui est précédé d’une réputation surfaite de grand technocrate), a montré son incapacité à restaurer les fondements macro-économiques de la Côte d’Ivoire .La pauvreté a pris des proportions extrêmes en lieu et place du miracle économique promis aux ivoiriens,
L’Assemblée Générale observe que le régime de Monsieur Ouattara n’a servi aux ivoiriens que pauvreté, souffrances, désolation, insécurité, déstructuration du tissu économique et social.
Le régime Ouattara s’est montré incapable d’intégrer harmonieusement les piliers économiques, politiques et sociaux culturels indispensables à tout développement durable.
3) - La funeste gestion d’Alassane Dramane Ouattara n’entraine que des conséquences négatives pour les ivoiriens :
• L’augmentation brutale et exponentielle des prix du gaz domestique et du carburant à la pompe.
• La mauvaise organisation qui a provoqué 63 morts et fait plus de 200 blessés à l’occasion du réveillon de la Saint Sylvestre, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2013.
• Le mépris affiché par le régime Ouattara vis-à-vis des victimes et rescapés de ce drame du nouvel an.
• Le refus du pouvoir de se pencher sur les revendications sociales, du reste justifiée des différents acteurs sociaux. Il s’agit notamment, du Corps médical et des enseignants qui demandent une amélioration des conditions de vies et de travail.
L’Assemblée Générale condamne les propos malencontreux de Monsieur Alassane Dramane Ouattara déclarant avec moquerie à l’endroit des ivoiriens que l’argent ne circule pas parce qu’il travaille.
L’Assemblée Générale fait remarquer que l’argent ne circule pas parce que Monsieur Alassane Dramane Ouattara et ses parrains organisent le pillage à huit clos des ressources de la Côte d’Ivoire.
L’argent ne circule pas en Côte d’Ivoire parce qu’il circule et travaille au profit de certains gouvernements africains et occidentaux ayant participé militairement à l’arrestation du Président Laurent Gbagbo.
L’Assemblée générale condamne la mauvaise gouvernance du régime Ouattara car cette politique conduit le peuple dans un étouffement économique certain.
L’Assemblée Générale :
- Exprime sa compassion aux familles endeuillées et aux blessés de ce drame du 31 décembre 2012.
- Soutient les revendications exprimées par les enseignants et le Corps médical relatives à leur mieux être.
L’Assemblée générale exige :
-`La démission sans délai de Messieurs Hamed Bakayoko et Beugré Mambé pour leur responsabilité avérée dans le drame survenu dans la nuit du 31 décembre 2012 au 1er Janvier 2013.
-La satisfaction immédiate des revendications sociales des Ivoiriens qui ploient sous la misère malgré le point d’achement du programme PPTE.
Face à la souffrance intenable des populations ivoiriennes, prises en otage par un régime despotique qui chaque jour, étale dans toute sa laideur son incapacité à tracer les sillons pour un mieux-être,
L’Assemblée Générale donne mission à la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien d’engager en cette année 2013 la révolution démocratique pour la libération totale de la Côte d’Ivoire.
L’Assemblée Générale invite la Jeunesse du Front Populaire à prendre toutes les dispositions démocratiques pour mettre fin à la politique obscurantiste de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.
L’Assemblée Générale engage avec gravité la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien à faire usage de tous les moyens pacifiques et démocratiques pour obtenir la libération du Président Laurent Gbagbo.
L’Assemblée Générale recommande à la Jeunesse du Front Populaire de programmer le plus rapidement possible des manifestations politiques de nature à freiner la volonté du régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara d’animaliser, infantiliser et ridiculiser le peuple ivoirien.
L’Assemblée Générale recommande enfin à la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien de ne reculer en aucune façon, en cette année 2013, devant la volonté manifeste du régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara d’interdire ou de réprimer ses manifestations politiques qui seront programmées. Les manifestations politiques de la Jeunesse du Front Populaire devront absolument se tenir quel que soit le déploiement en grande nombre des forces de répressions de Côte d’Ivoire à la solde du régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara sur les lieux de manifestations.
La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien appelle, par conséquent, tous les militants, sympathisants et démocrates ivoiriens à s’armer de détermination pour engager en cette année 2013 la Révolution pacifique à l’effet de libérer notre pays.
Fait à Abidjan,
le 12 janvier 2013
L’Assemblée Générale
Au titre des observations, elle a noté que :
1) - l’environnement politique post-guerre a été marqué non seulement par la mise en place d’un totalitarisme inqualifiable, mais aussi par une volonté exprimée par les nervis d’Alassane Ouattara d’éradiquer le Front Populaire Ivoirien.
Cette volonté s’est traduite au niveau de l’organisation politique par :
Les interdictions de toutes les activités du parti en général, et celles de sa jeunesse en particulier.
Il s’agit entre autres, des meetings du 15 Octobre 2011, du 23 septembre 2011, du sit-in du 04 Octobre 2012 etc.
• La répression sauvage, le kidnapping, l’arrestation, la torture, l’emprisonnement, les exécutions sommaires des militants et de toutes les personnes soupçonnées d’être proches du Président Laurent Gbagbo.
• La criminalisation du Front Populaire Ivoirien et les incitations aux meurtres des citoyens autres que les partisans du RDR ;
• L’attaque barbare, suivie du pillage du QG de campagne de Laurent Gbagbo, siège provisoire du parti.
Les pratiques totalitaires du régime Ouattara se sont aussi traduites par une volonté de museler toutes pensées contraires aux siennes. Les suspensions de journaux de l’opposition, le saccage de leur siège, le harcèlement et l’arrestation des journalistes et responsables d’organes de presses de l’opposition témoignent de cette volonté de décapiter toute opposition au régime Ouattara.
Face aux dérives totalitaires que le régime Ouattara impose au Peuple ivoirien en général, et plus particulièrement au Front Populaire Ivoirien depuis le renversement du président Laurent Gbagbo, la Jeunesse du Front Populaire a décidé, en toute responsabilité et conformément à l’idéologie du Front Populaire Ivoirien de se dresser pour faire barrage à ce nazisme des temps nouveaux. La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien s’est donnée pour mission d’une part de contribuer au repositionnement du Fpi sur la scène politique nationale, et d’autre part d’être un instrument de lutte incontournable pour la reconquête de toutes les libertés.
C’est parce que le modèle totalitaire qui nous est imposé depuis le 11 avril 2011, ne convient pas à notre contexte en ce début de 21ème siècle que la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien s’est engagée à mener le combat de la résistance face aux forces rétrogrades conduites par Alassane Dramane Ouattara.
2) - La situation économique et sociale est catastrophique. Alassane Dramane Ouattara (qui est précédé d’une réputation surfaite de grand technocrate), a montré son incapacité à restaurer les fondements macro-économiques de la Côte d’Ivoire .La pauvreté a pris des proportions extrêmes en lieu et place du miracle économique promis aux ivoiriens,
L’Assemblée Générale observe que le régime de Monsieur Ouattara n’a servi aux ivoiriens que pauvreté, souffrances, désolation, insécurité, déstructuration du tissu économique et social.
Le régime Ouattara s’est montré incapable d’intégrer harmonieusement les piliers économiques, politiques et sociaux culturels indispensables à tout développement durable.
3) - La funeste gestion d’Alassane Dramane Ouattara n’entraine que des conséquences négatives pour les ivoiriens :
• L’augmentation brutale et exponentielle des prix du gaz domestique et du carburant à la pompe.
• La mauvaise organisation qui a provoqué 63 morts et fait plus de 200 blessés à l’occasion du réveillon de la Saint Sylvestre, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2013.
• Le mépris affiché par le régime Ouattara vis-à-vis des victimes et rescapés de ce drame du nouvel an.
• Le refus du pouvoir de se pencher sur les revendications sociales, du reste justifiée des différents acteurs sociaux. Il s’agit notamment, du Corps médical et des enseignants qui demandent une amélioration des conditions de vies et de travail.
L’Assemblée Générale condamne les propos malencontreux de Monsieur Alassane Dramane Ouattara déclarant avec moquerie à l’endroit des ivoiriens que l’argent ne circule pas parce qu’il travaille.
L’Assemblée Générale fait remarquer que l’argent ne circule pas parce que Monsieur Alassane Dramane Ouattara et ses parrains organisent le pillage à huit clos des ressources de la Côte d’Ivoire.
L’argent ne circule pas en Côte d’Ivoire parce qu’il circule et travaille au profit de certains gouvernements africains et occidentaux ayant participé militairement à l’arrestation du Président Laurent Gbagbo.
L’Assemblée générale condamne la mauvaise gouvernance du régime Ouattara car cette politique conduit le peuple dans un étouffement économique certain.
L’Assemblée Générale :
- Exprime sa compassion aux familles endeuillées et aux blessés de ce drame du 31 décembre 2012.
- Soutient les revendications exprimées par les enseignants et le Corps médical relatives à leur mieux être.
L’Assemblée générale exige :
-`La démission sans délai de Messieurs Hamed Bakayoko et Beugré Mambé pour leur responsabilité avérée dans le drame survenu dans la nuit du 31 décembre 2012 au 1er Janvier 2013.
-La satisfaction immédiate des revendications sociales des Ivoiriens qui ploient sous la misère malgré le point d’achement du programme PPTE.
Face à la souffrance intenable des populations ivoiriennes, prises en otage par un régime despotique qui chaque jour, étale dans toute sa laideur son incapacité à tracer les sillons pour un mieux-être,
L’Assemblée Générale donne mission à la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien d’engager en cette année 2013 la révolution démocratique pour la libération totale de la Côte d’Ivoire.
L’Assemblée Générale invite la Jeunesse du Front Populaire à prendre toutes les dispositions démocratiques pour mettre fin à la politique obscurantiste de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.
L’Assemblée Générale engage avec gravité la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien à faire usage de tous les moyens pacifiques et démocratiques pour obtenir la libération du Président Laurent Gbagbo.
L’Assemblée Générale recommande à la Jeunesse du Front Populaire de programmer le plus rapidement possible des manifestations politiques de nature à freiner la volonté du régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara d’animaliser, infantiliser et ridiculiser le peuple ivoirien.
L’Assemblée Générale recommande enfin à la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien de ne reculer en aucune façon, en cette année 2013, devant la volonté manifeste du régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara d’interdire ou de réprimer ses manifestations politiques qui seront programmées. Les manifestations politiques de la Jeunesse du Front Populaire devront absolument se tenir quel que soit le déploiement en grande nombre des forces de répressions de Côte d’Ivoire à la solde du régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara sur les lieux de manifestations.
La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien appelle, par conséquent, tous les militants, sympathisants et démocrates ivoiriens à s’armer de détermination pour engager en cette année 2013 la Révolution pacifique à l’effet de libérer notre pays.
Fait à Abidjan,
le 12 janvier 2013
L’Assemblée Générale