Après la conférence de presse qu’il a animée le dimanche dernier au nom de son mouvement politique, Joël Potey, a produit une déclaration hier. Il fait la lumière sur les derniers événements en relation avec le Cojep.
C’est avec surprise, douleur, consternation et amertume que la direction du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (Cojep) a appris l’arrestation de son président. Arrestation d’autant plus surprenante au moment où le régime violent de Monsieur Dramane Ouattara n’a que pour chant au bout des lèvres, la réconciliation. Face à une telle situation et l’objectif bien dévoilé de Ouattara de porter atteinte à notre organisation dont le congrès lui a donné un statue de mouvement politique, nous avons pris la peine d’observer la lettre d’or en la matière en gardant le silence. Après recueil des informations relatives à ce qui pourrait s’apparenter à un enlèvement, la direction du cojep dénonce avec la dernière énergie le caractère illégal et inhumain de l’arrestation de son premier responsable. De ce qui précède, nous voudrions bien donner les faits tels que déroulés depuis son arrestation jusqu’à son extradition en Côte d’Ivoire.
En exil forcé depuis l’arrestation du Président Gbagbo le 11 Avril 2011, le Président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (Cojep), Charles Blé Goudé a été arrêté au Ghana, précisément à Accra. Le jeudi 17 janvier 2013 à 7h du matin, notre leader a reçu la visite de huit (8) policiers Ghanéens et Ivoiriens. Après avoir fouillé et récupéré ses ordinateurs et ce qu’ils pourraient considérer comme documents susceptibles de contenir des informations compromettantes, les visiteurs du jour ont engouffré notre camarade sans ménagement dans son véhicule pour les locaux de la BNI (l équivalente de la DST Ivoirienne). Informés dès les premières heures, des amis ont été désignés à Accra aux fins de suivre le déroulement des faits. Grâce au dévouement de ces derniers, un collectif des avocats Ghanéens en rapport avec son avocat Israélien, Maitre Nick Kaufman, a été constitué. Malgré toutes les démarches entreprises les jeudi 17 et vendredi 18 janvier par les hommes de lois pour discuter avec leur client, un refus catégorique leur a été opposé. Car selon les responsables de la BNI, seul le Ministre de l’intérieur et sa hiérarchie peuvent donner l’occasion de visiter l’exilé politique. C’est ainsi que les Avocats s’apprêtaient le samedi 19 janvier à dénoncer cet état de fait illégal et inhumain dans la procédure de l’interpellation de leur client lors d’un point de presse que nous apprenons l’extradition en Côte d’Ivoire du leader de la jeunesse ivoirienne dans la soirée du vendredi 18 janvier. Depuis, son arrivée à Abidjan, confirmée par les autorités Ivoiriennes, nous restons sans nouvelle de notre leader.
Considérant que cette arrestation va accroître les rancœurs et accentuer la méfiance, la division entre les ivoiriens qui croupissent sous le poids de la cherté de la vie et du chômage galopant, la Direction intérimaire du COJEP:
1/ exprime son indignation et proteste vigoureusement contre cette attitude illégale, inhumaine, anti-démocratique et pernicieuse du pouvoir qui prône d’un côté la réconciliation et de l’autre coté la traque contre les proches du Président Gbagbo, dont notre leader qui est privé de tout contact depuis son arrestation.
2/ Demande instamment au gouvernement d'indiquer au peuple de Côte d'Ivoire le lieu de détention de Charles Blé Goudé en vue de permettre à ses avocats commis pour sa défense d'avoir accès à lui.
3/ Demande urgemment au gouvernement de préserver son intégrité physique. Nous prenons pour responsable le gouvernement de Ouattara face à tout danger qui surviendrait à notre leader.
4/ Interpelle la CDVR (Commission, Dialogue, Vérité et Réconciliation) de Monsieur Konan Bany sur l’attitude du régime Dramane qui met de jour en jour en péril l’espoir d’une quelconque réconciliation entre les populations Ivoiriennes.
5/ Exige du pouvoir, la libération sans délai du Président du cojep, Charles Blé Goudé
6/ Invite tous les ivoiriens épris de paix et de justice, les militants et sympathisants du COJEP, ses représentations en Afrique et en Europe à la vigilance afin d’éviter de tomber dans la manipulation sciemment organisée pour semer le doute dans l’esprit et les divisions dans nos rangs. Les appelle à rester mobilisés et à l’écoute de la direction.
Pour la Direction Intérimaire
Le Président
Joël Poté
NB : La titraille est de la rédaction
C’est avec surprise, douleur, consternation et amertume que la direction du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (Cojep) a appris l’arrestation de son président. Arrestation d’autant plus surprenante au moment où le régime violent de Monsieur Dramane Ouattara n’a que pour chant au bout des lèvres, la réconciliation. Face à une telle situation et l’objectif bien dévoilé de Ouattara de porter atteinte à notre organisation dont le congrès lui a donné un statue de mouvement politique, nous avons pris la peine d’observer la lettre d’or en la matière en gardant le silence. Après recueil des informations relatives à ce qui pourrait s’apparenter à un enlèvement, la direction du cojep dénonce avec la dernière énergie le caractère illégal et inhumain de l’arrestation de son premier responsable. De ce qui précède, nous voudrions bien donner les faits tels que déroulés depuis son arrestation jusqu’à son extradition en Côte d’Ivoire.
En exil forcé depuis l’arrestation du Président Gbagbo le 11 Avril 2011, le Président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (Cojep), Charles Blé Goudé a été arrêté au Ghana, précisément à Accra. Le jeudi 17 janvier 2013 à 7h du matin, notre leader a reçu la visite de huit (8) policiers Ghanéens et Ivoiriens. Après avoir fouillé et récupéré ses ordinateurs et ce qu’ils pourraient considérer comme documents susceptibles de contenir des informations compromettantes, les visiteurs du jour ont engouffré notre camarade sans ménagement dans son véhicule pour les locaux de la BNI (l équivalente de la DST Ivoirienne). Informés dès les premières heures, des amis ont été désignés à Accra aux fins de suivre le déroulement des faits. Grâce au dévouement de ces derniers, un collectif des avocats Ghanéens en rapport avec son avocat Israélien, Maitre Nick Kaufman, a été constitué. Malgré toutes les démarches entreprises les jeudi 17 et vendredi 18 janvier par les hommes de lois pour discuter avec leur client, un refus catégorique leur a été opposé. Car selon les responsables de la BNI, seul le Ministre de l’intérieur et sa hiérarchie peuvent donner l’occasion de visiter l’exilé politique. C’est ainsi que les Avocats s’apprêtaient le samedi 19 janvier à dénoncer cet état de fait illégal et inhumain dans la procédure de l’interpellation de leur client lors d’un point de presse que nous apprenons l’extradition en Côte d’Ivoire du leader de la jeunesse ivoirienne dans la soirée du vendredi 18 janvier. Depuis, son arrivée à Abidjan, confirmée par les autorités Ivoiriennes, nous restons sans nouvelle de notre leader.
Considérant que cette arrestation va accroître les rancœurs et accentuer la méfiance, la division entre les ivoiriens qui croupissent sous le poids de la cherté de la vie et du chômage galopant, la Direction intérimaire du COJEP:
1/ exprime son indignation et proteste vigoureusement contre cette attitude illégale, inhumaine, anti-démocratique et pernicieuse du pouvoir qui prône d’un côté la réconciliation et de l’autre coté la traque contre les proches du Président Gbagbo, dont notre leader qui est privé de tout contact depuis son arrestation.
2/ Demande instamment au gouvernement d'indiquer au peuple de Côte d'Ivoire le lieu de détention de Charles Blé Goudé en vue de permettre à ses avocats commis pour sa défense d'avoir accès à lui.
3/ Demande urgemment au gouvernement de préserver son intégrité physique. Nous prenons pour responsable le gouvernement de Ouattara face à tout danger qui surviendrait à notre leader.
4/ Interpelle la CDVR (Commission, Dialogue, Vérité et Réconciliation) de Monsieur Konan Bany sur l’attitude du régime Dramane qui met de jour en jour en péril l’espoir d’une quelconque réconciliation entre les populations Ivoiriennes.
5/ Exige du pouvoir, la libération sans délai du Président du cojep, Charles Blé Goudé
6/ Invite tous les ivoiriens épris de paix et de justice, les militants et sympathisants du COJEP, ses représentations en Afrique et en Europe à la vigilance afin d’éviter de tomber dans la manipulation sciemment organisée pour semer le doute dans l’esprit et les divisions dans nos rangs. Les appelle à rester mobilisés et à l’écoute de la direction.
Pour la Direction Intérimaire
Le Président
Joël Poté
NB : La titraille est de la rédaction