Aller aux élections municipales et régionales en RHDP. Tel semble être la décision au plus haut sommet de la galaxie RHDP. Mais traduire cette volonté en réalité est devenu un casse-tête chinois. Tout simplement pour défaut de sincérité et d’humilité.
Les discussions menées par les dirigeants du RHDP en vue de trouver les têtes de listes coincent aussitôt qu’elles ont commencé. Au départ, après l’expérience du scrutin législatif les militants du PDCI dans leur grande majorité souhaitaient partir en singleton, c'est-à-dire uniquement à la couleur de leur parti. Premier couillon n’est pas couillon et le mot d’ordre est vigilance, afin de ne plus laisser abuser de leur bonne foi sous le prétexte de compétir en famille. Dans le contexte de la compétition en RHDP, il ne devrait pas avoir de problème. Car au départ, le principe était qu’au niveau des municipales, là où le maire sortant se présente à sa propre succession, il devient de fait la tête de liste pour conduire la liste RHDP. Or dans les discussions cette formule ne semble plus à l’ordre du jour, tellement le RDR est convaincu d’avoir les meilleurs candidats partout. Même au niveau des régions où le PDCI part largement majoritaire, le parti du Président Ouattara veut jouer les premiers rôles partout. La discussion se poursuivent nous dit-on quand on demande à en savoir plus. Ce qu’il convient de considérer c’est que les partis du RHDP doivent définir le contenu tant attendu de leur union. Car l’alliance faite dans le cadre du tous contre Gbagbo n’a pas pris le temps de définir les règles de l’avenir. Il fallait en finir avec le boulanger et le reste devait être plus facile à gérer entre soit disant Houphouëtistes. Pourtant, quant à tête reposée le militant du PDCI cherche les auteurs du coup d’Etat qui a renversé son président en 1999, il ne peut s’empêcher de regarder du côté de son allié.
Quand celui-ci jette un coup d’œil sur le parcourt de ses plus hauts dirigeants, il entend ceux-ci lui dire que le PDCI les a trop méprisé dans le passé. Des polémiques que monsieur Konan Banny seul, s’il voulait vraiment travailler aurait permis d’élucider dans le cadre des vérités nécessaires et indispensables pour la réconciliation. Dans tous les cas le RDR a ses ambitions et le PDCI a les siens. Chacun fait le bilan des premières années de gestions communes et personne au PDCI ne croire que ses dignitaires associés à la gestion des affaires de l’Etat au plus haut niveau sont dignement traités. En clair, les principaux alliés du RHDP n’ont pas vidé leur sac de suspicions. Et il reste beaucoup d’ombre à élucider. Ils doivent les définir et ensuite déterminer la méthodologie adéquate pour les résoudre. Sinon les petits calculs relevés ça et là déboucheront sur de gros problèmes qui feront voler l’alliance en éclat. Dans tous les cas, le parti de Félix Houphouët-Boigny doit se trouver les moyens de protéger les vertus qui le caractérisent sans se loger dans des compromissions, fut-elles pour le partage d’un quelconque pouvoir.
Soum Diabalit
Les discussions menées par les dirigeants du RHDP en vue de trouver les têtes de listes coincent aussitôt qu’elles ont commencé. Au départ, après l’expérience du scrutin législatif les militants du PDCI dans leur grande majorité souhaitaient partir en singleton, c'est-à-dire uniquement à la couleur de leur parti. Premier couillon n’est pas couillon et le mot d’ordre est vigilance, afin de ne plus laisser abuser de leur bonne foi sous le prétexte de compétir en famille. Dans le contexte de la compétition en RHDP, il ne devrait pas avoir de problème. Car au départ, le principe était qu’au niveau des municipales, là où le maire sortant se présente à sa propre succession, il devient de fait la tête de liste pour conduire la liste RHDP. Or dans les discussions cette formule ne semble plus à l’ordre du jour, tellement le RDR est convaincu d’avoir les meilleurs candidats partout. Même au niveau des régions où le PDCI part largement majoritaire, le parti du Président Ouattara veut jouer les premiers rôles partout. La discussion se poursuivent nous dit-on quand on demande à en savoir plus. Ce qu’il convient de considérer c’est que les partis du RHDP doivent définir le contenu tant attendu de leur union. Car l’alliance faite dans le cadre du tous contre Gbagbo n’a pas pris le temps de définir les règles de l’avenir. Il fallait en finir avec le boulanger et le reste devait être plus facile à gérer entre soit disant Houphouëtistes. Pourtant, quant à tête reposée le militant du PDCI cherche les auteurs du coup d’Etat qui a renversé son président en 1999, il ne peut s’empêcher de regarder du côté de son allié.
Quand celui-ci jette un coup d’œil sur le parcourt de ses plus hauts dirigeants, il entend ceux-ci lui dire que le PDCI les a trop méprisé dans le passé. Des polémiques que monsieur Konan Banny seul, s’il voulait vraiment travailler aurait permis d’élucider dans le cadre des vérités nécessaires et indispensables pour la réconciliation. Dans tous les cas le RDR a ses ambitions et le PDCI a les siens. Chacun fait le bilan des premières années de gestions communes et personne au PDCI ne croire que ses dignitaires associés à la gestion des affaires de l’Etat au plus haut niveau sont dignement traités. En clair, les principaux alliés du RHDP n’ont pas vidé leur sac de suspicions. Et il reste beaucoup d’ombre à élucider. Ils doivent les définir et ensuite déterminer la méthodologie adéquate pour les résoudre. Sinon les petits calculs relevés ça et là déboucheront sur de gros problèmes qui feront voler l’alliance en éclat. Dans tous les cas, le parti de Félix Houphouët-Boigny doit se trouver les moyens de protéger les vertus qui le caractérisent sans se loger dans des compromissions, fut-elles pour le partage d’un quelconque pouvoir.
Soum Diabalit