« On ne peut pas attendre indéfiniment »
Le Fpi le voulait, il l’a finalement arraché au pouvoir. Le parti de Laurent Gbagbo dialogue désormais directement avec le gouvernement Duncan. D’un côté on discute avec les partis membres du Cadre permanent du dialogue et de l’autre avec le Fpi à sa demande. Mercredi dernier, à la sortie de cette rencontre particulière, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a livré les raisons de ces discussions directes entre le pouvoir et le Fpi : « Nous avons noté la volonté d’aller de l’avant, de renforcer ce dialogue afin d’avoir un environnement apaisé et pour que le Fpi puisse participer pleinement au jeu démocratique », a-t-il livré. Pour Hamed Bakayoko, « ce qu’on souhaite, c’est que le Fpi participe aux élections régionales et aux municipales à venir ». Sur ce point, révèle le ministre de l’Intérieur, le chef de l’Etat espère quant à l’issue de ces rencontres Fpi-gouvernement : « Nous pensons pouvoir trouver une plateforme minimale d’accord sur de grandes questions. (…) Les élections sont reportées. Le président attend les résultats de ces discussions ». Néanmoins, Hamed Bakayoko a avoué, au nom de l’Etat, ne pas pouvoir être en mesure de retarder ces élections aussi longtemps que le désirerait le parti bleu : « A la fin de toutes ces rencontres, le président et le gouvernement en accord avec la Commission électorale indépendante fixeront une nouvelle date des élections qui conviendra à tout le monde. Ce qu’on souhaite, c’est que tout le monde participe à ces élections, parce qu’après ce sera difficile. Le président est à mi-mandat alors que son programme est porté essentiellement sur la décentralisation.
Les districts ainsi que les régions doivent porter de grands projets. On ne peut pas attendre indéfiniment », a prévenu Hamed Bakayoko. Il a par la suite détaillé le déroulement des discussions engagées entre le pouvoir et le Fpi. Les deux parties ont mis en place quatre commissions pour traiter des quatre questions qui sont la sécurité, le jeu démocratique, la réconciliation et l’Etat de droit. Il y a des représentants du gouvernement, des représentants du Fpi. Ces commissions vont travailler vendredi à partir de 15h et lundi également. Le mardi prochain, tous seront en plénière pour faire la synthèse des travaux et proposer au Premier ministre le document de synthèse « qui dira ce sur quoi on est d’accord et ce sur quoi on doit encore travailler », a situé le ministre de l’Intérieur. Kadjo Richard, secrétaire général du Fpi, s’est réjoui de la bonne ambiance à ces discussions en lesquelles le Fpi garde espoir pour rejoindre le jeu électoral : « L’ambiance a été bonne. Nous mettons beaucoup d’espoir dans ces négociations. Nous sommes tous des filles et des fils de ce pays et il n’est pas que nous nous regardions en chien de faïence pendant longtemps. L’un des buts de ces négociations c’est de nous permettre de regarder dans la même direction en examinant sincèrement et en profondeur les propositions que nous avons faites au gouvernement et sont consignés dans un document », a-t-il soutenu.
Sam-Wakouboué
Le Fpi le voulait, il l’a finalement arraché au pouvoir. Le parti de Laurent Gbagbo dialogue désormais directement avec le gouvernement Duncan. D’un côté on discute avec les partis membres du Cadre permanent du dialogue et de l’autre avec le Fpi à sa demande. Mercredi dernier, à la sortie de cette rencontre particulière, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a livré les raisons de ces discussions directes entre le pouvoir et le Fpi : « Nous avons noté la volonté d’aller de l’avant, de renforcer ce dialogue afin d’avoir un environnement apaisé et pour que le Fpi puisse participer pleinement au jeu démocratique », a-t-il livré. Pour Hamed Bakayoko, « ce qu’on souhaite, c’est que le Fpi participe aux élections régionales et aux municipales à venir ». Sur ce point, révèle le ministre de l’Intérieur, le chef de l’Etat espère quant à l’issue de ces rencontres Fpi-gouvernement : « Nous pensons pouvoir trouver une plateforme minimale d’accord sur de grandes questions. (…) Les élections sont reportées. Le président attend les résultats de ces discussions ». Néanmoins, Hamed Bakayoko a avoué, au nom de l’Etat, ne pas pouvoir être en mesure de retarder ces élections aussi longtemps que le désirerait le parti bleu : « A la fin de toutes ces rencontres, le président et le gouvernement en accord avec la Commission électorale indépendante fixeront une nouvelle date des élections qui conviendra à tout le monde. Ce qu’on souhaite, c’est que tout le monde participe à ces élections, parce qu’après ce sera difficile. Le président est à mi-mandat alors que son programme est porté essentiellement sur la décentralisation.
Les districts ainsi que les régions doivent porter de grands projets. On ne peut pas attendre indéfiniment », a prévenu Hamed Bakayoko. Il a par la suite détaillé le déroulement des discussions engagées entre le pouvoir et le Fpi. Les deux parties ont mis en place quatre commissions pour traiter des quatre questions qui sont la sécurité, le jeu démocratique, la réconciliation et l’Etat de droit. Il y a des représentants du gouvernement, des représentants du Fpi. Ces commissions vont travailler vendredi à partir de 15h et lundi également. Le mardi prochain, tous seront en plénière pour faire la synthèse des travaux et proposer au Premier ministre le document de synthèse « qui dira ce sur quoi on est d’accord et ce sur quoi on doit encore travailler », a situé le ministre de l’Intérieur. Kadjo Richard, secrétaire général du Fpi, s’est réjoui de la bonne ambiance à ces discussions en lesquelles le Fpi garde espoir pour rejoindre le jeu électoral : « L’ambiance a été bonne. Nous mettons beaucoup d’espoir dans ces négociations. Nous sommes tous des filles et des fils de ce pays et il n’est pas que nous nous regardions en chien de faïence pendant longtemps. L’un des buts de ces négociations c’est de nous permettre de regarder dans la même direction en examinant sincèrement et en profondeur les propositions que nous avons faites au gouvernement et sont consignés dans un document », a-t-il soutenu.
Sam-Wakouboué