Abidjan – Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRI-CI) qui se traduit par la reconstruction des infrastructures nécessaires au développement économique du pays, a été officiellement lancé lundi à Abidjan par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan.
Financé à part égale de 50 milliards FCFA chacun par l’Etat ivoirien et la Banque mondiale, soit un montant global de 100 milliards FCFA, le PRI-CI a été initié en juin 2012 par ces deux entités en vue d’intervenir dans cinq secteurs. Il s’agit des infrastructures routières urbaines et rurales, de l’eau potable, de l’assainissement urbain, de l’éclairage public, de la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires.
La première phase du Projet concerne cette année six chefs-lieux de district sur 14 ciblés pour la période 2013-2015, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Soubré, San Pedro et Abengourou. Les bénéficiaires directs, estimés à quelque cinq millions de personnes, sont notamment les populations vivant dans les zones rurales et urbaines ciblées, les agriculteurs et le secteur privé qui verra ses possibilités d’affaires s’accroître.
Procédant au lancement officiel du PRI-CI, le chef du Gouvernement ivoirien a situé l’importance de ce projet au regard du rôle majeur qu’il est appelé à jouer dans le dispositif de renaissance de la Côte d’Ivoire qui sort d’une décennie de crises répétées caractérisée par une forte dégradation des infrastructures de base.
Soulignant que ce projet constitue une réponse rapide que l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale apportent à la réhabilitation des infrastructures rurales et urbaines de base visant à soutenir le développement du pays, le Premier ministre s’est félicité de ce que le dispositif institutionnel de gestion du PRI-CI soit similaire à celui du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR, 2008-2012).
Daniel Kablan Dunan a précisé en outre que le PRI-CI constitue un maillon essentiel du Plan National de Développement (PND 2012-2015) et qu’il offre de réelles possibilités de réalisation du progrès social. Au-delà de sa cohérence avec le PND 2012-2015, le PRI-CI, a indiqué M. Duncan, représente un défi majeur d’arriver rapidement à la reconstruction du pays et à la relance économique.
Rappelant le taux de croissance de 8.12% réalisé en 2012, puis ceux de 9% et à deux chiffres escomptés respectivement en 2013 et 2014, le chef du Gouvernement ivoirien a rassuré que ces prévisions sont réalisables, au regard de l’important gisement de croissance existant. Ce, dans l’optique d’atteindre l’objectif fixé par le Président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
« Il s’agit pour le Gouvernement de faire preuve de volontarisme, d’innovation et d’audace dans les solutions à proposer », a affirmé M. Duncan qui a par ailleurs promis la bonne gestion des ressources affectées au PRI-CI, en guise de réponse à une interpellation faite par le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall.
En effet, auparavant, Madani Tall s’est réjoui du lancement du PRI-CI, réitérant l’engagement et la disponibilité de la Banque mondiale à accompagner la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Il a prévenu que l’institution sera « particulièrement regardante » sur les procédures de passation des marchés et la gestion financière du projet qui va s’étendre progressivement à tout le territoire national. Car, a-t-il signifié, « la Côte d’Ivoire ne s’arrête pas à Abidjan » et il est tout aussi urgent d’améliorer le vécu de tous les Ivoiriens et de redonner espoir au pays profond.
Quant au ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, il s’est appesanti sur les résultats attendus par le projet qui s’étend sur une période de quatre ans, avec un délai d’exécution de trois années.
Le PRI-CI va permettre dans les régions ciblées, entre autres, la construction du pont de Bassawa; l’approvisionnement en eau potable; l’éclairage public et l’électricité; la réhabilitation de 80 km de route en zones urbaines, de 50 établissements scolaires, de 17.500 unités d’éclairage; l’élaboration de huit plans directeurs de drainage; l’assainissement, le drainage et la prévention d’inondations; la rénovation de 55 centres de santé; le traitement de 700 km de pistes rurales notamment dans la zone de Soubré (région de la Nawa) qui produit 30% du cacao ivoirien.
(AIP)
kkp/cmas
Financé à part égale de 50 milliards FCFA chacun par l’Etat ivoirien et la Banque mondiale, soit un montant global de 100 milliards FCFA, le PRI-CI a été initié en juin 2012 par ces deux entités en vue d’intervenir dans cinq secteurs. Il s’agit des infrastructures routières urbaines et rurales, de l’eau potable, de l’assainissement urbain, de l’éclairage public, de la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires.
La première phase du Projet concerne cette année six chefs-lieux de district sur 14 ciblés pour la période 2013-2015, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Soubré, San Pedro et Abengourou. Les bénéficiaires directs, estimés à quelque cinq millions de personnes, sont notamment les populations vivant dans les zones rurales et urbaines ciblées, les agriculteurs et le secteur privé qui verra ses possibilités d’affaires s’accroître.
Procédant au lancement officiel du PRI-CI, le chef du Gouvernement ivoirien a situé l’importance de ce projet au regard du rôle majeur qu’il est appelé à jouer dans le dispositif de renaissance de la Côte d’Ivoire qui sort d’une décennie de crises répétées caractérisée par une forte dégradation des infrastructures de base.
Soulignant que ce projet constitue une réponse rapide que l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale apportent à la réhabilitation des infrastructures rurales et urbaines de base visant à soutenir le développement du pays, le Premier ministre s’est félicité de ce que le dispositif institutionnel de gestion du PRI-CI soit similaire à celui du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR, 2008-2012).
Daniel Kablan Dunan a précisé en outre que le PRI-CI constitue un maillon essentiel du Plan National de Développement (PND 2012-2015) et qu’il offre de réelles possibilités de réalisation du progrès social. Au-delà de sa cohérence avec le PND 2012-2015, le PRI-CI, a indiqué M. Duncan, représente un défi majeur d’arriver rapidement à la reconstruction du pays et à la relance économique.
Rappelant le taux de croissance de 8.12% réalisé en 2012, puis ceux de 9% et à deux chiffres escomptés respectivement en 2013 et 2014, le chef du Gouvernement ivoirien a rassuré que ces prévisions sont réalisables, au regard de l’important gisement de croissance existant. Ce, dans l’optique d’atteindre l’objectif fixé par le Président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
« Il s’agit pour le Gouvernement de faire preuve de volontarisme, d’innovation et d’audace dans les solutions à proposer », a affirmé M. Duncan qui a par ailleurs promis la bonne gestion des ressources affectées au PRI-CI, en guise de réponse à une interpellation faite par le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall.
En effet, auparavant, Madani Tall s’est réjoui du lancement du PRI-CI, réitérant l’engagement et la disponibilité de la Banque mondiale à accompagner la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Il a prévenu que l’institution sera « particulièrement regardante » sur les procédures de passation des marchés et la gestion financière du projet qui va s’étendre progressivement à tout le territoire national. Car, a-t-il signifié, « la Côte d’Ivoire ne s’arrête pas à Abidjan » et il est tout aussi urgent d’améliorer le vécu de tous les Ivoiriens et de redonner espoir au pays profond.
Quant au ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, il s’est appesanti sur les résultats attendus par le projet qui s’étend sur une période de quatre ans, avec un délai d’exécution de trois années.
Le PRI-CI va permettre dans les régions ciblées, entre autres, la construction du pont de Bassawa; l’approvisionnement en eau potable; l’éclairage public et l’électricité; la réhabilitation de 80 km de route en zones urbaines, de 50 établissements scolaires, de 17.500 unités d’éclairage; l’élaboration de huit plans directeurs de drainage; l’assainissement, le drainage et la prévention d’inondations; la rénovation de 55 centres de santé; le traitement de 700 km de pistes rurales notamment dans la zone de Soubré (région de la Nawa) qui produit 30% du cacao ivoirien.
(AIP)
kkp/cmas