Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a, officiellement, lancé le lundi 28 janvier, le projet de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRI-CI) qui est une initiative conjointe du gouvernement ivoirien et de la Banque mondiale. Celle-ci vise à répondre aux besoins prioritaires de reconstruction des infrastructures de la Côte d’Ivoire dans les secteurs de la voirie urbaine, de l’eau potable, de l’assainissement urbain, de l’éclairage public, de la santé et de l’éducation. La première phase, d’un montant d’environ 100 milliards de FCFA est financée à parts égales par les deux parties prenantes, court sur une période de 3 ans jusqu’en décembre 2016. Sont concernés par ce projet, les chefs-lieux des districts d’Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Abengourou, Korhogo, San-Pedro et Soubré. A terme, le programme devra répondre à la problématique de reconstruction des infrastructures en Côte d’Ivoire sur une période de 15 ans et d’un montant de plus de 850 milliards de FCFA pour le bonheur de 14 villes chefs-lieux de districts. Pour le Premier ministre, le PRI-CI va jouer un rôle majeur dans le processus de reconstruction de la Côte d’Ivoire après une décennie de crises répétées qui a vu une forte dégradation des infrastructures. Le PRI-CI constitue au dire du Premier ministre, la réponse rapide à la réhabilitation des infrastructures dont la finalité est de soutenir la relance économique. L’objectif recherché par Daniel Kablan Duncan est de faire des villes bénéficiaires des pôles de développement et que les investissements réalisés tiennent compte des réalités de vie quotidienne des populations pour y apporter des solutions. Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, dira pour sa part que le PRI-CI sera un facteur de cohésion sociale et un vecteur de développement. Car le projet permettra de maintenir les populations dans le pays profond en évitant l’exode rural. C’est pourquoi, il demande que les engagements de cofinancement du gouvernement ivoirien se concrétisent suivant le calendrier et les tranches de décaissement convenus.
F.Ouraga
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