La signature officielle de la convention de partenariat entre le ministère de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques et le haut-commissariat aux refugiés des nations unies(UNHCR) a eu lieu le lundi 28 janvier 2013 au cabinet dudit ministère au plateau. La cérémonie s’est tenue en présence de Coulibaly Gnénéma, ministre de la justice, ses collaborateurs et la délégation de l’UNHCR. Le ministre a rappelé à l’entame de la rencontre que c’est environ 954000 personnes parmi les populations qui étaient dans une situation similaire à celle des apatrides ou en passe de l’être entre 2007 et 2008. Le garde des sceaux s’est félicité pour les efforts consentis par son ministère et ses partenaires onusiens. Lesquels efforts, selon lui, ont permis de sortir 50% des personnes concernées du flou juridique dans lequel elles étaient. « L’objectif de la mise en œuvre de l’Accord de 2013 étant de réduire la population cible de notre groupe de planification que sont les apatrides avérés ou les personnes à risque de l’être d’au moins 70%. Des efforts seront faits pour que ce résultat soit atteint», a rassuré Coulibaly Gnénéma. Poursuivant, il a remercié l’UNHCR pour son appui financier estimé à environ 100 millions de Fcfa pour la lutte contre la prévention de l’apatridie en Côte d’Ivoire et les cas avérés. Selon la représentante de L’UNHCR, Mme Ann Encontre, ce projet cadre parfaitement avec les priorités gouvernementales de 2013. «Mon organisation s’engage solennellement à poursuivre sa coopération étroite et fructueuse avec le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire pour réduire au maximum le risque d’apatridie et que ces centaines de personnes exclues de la jouissance de leurs droits essentiels recouvrent la plénitude de leur citoyenneté », a-t-elle affirmé.
G.M
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