Comme prévu, les 4 commissions paritaires mises en place pour conduire les négociations pour le compte du dialogue entre le gouvernement et le FPI, ont bouclé hier leurs travaux. En effet, le second round des discussions est allé très vite. Dans la commission ‘’Etat de droit et fonctionnement des institutions’’ présidée par le ministre des Mines et de l’Energie, Adama Toungara, les pourparlers ont duré moins de deux heures, contrairement à la première réunion qui avait duré plus de 4 heures. Les commissaires des deux parties ont-ils pu épuiser les questions mises à leur analyse pour aboutir à des compromis? Selon le chef de la délégation du FPI, Séry Gouagnon, «Les travaux que nous avons entrepris avancent bien dans la convivialité. C’est pourquoi, nous avons vite fini». Avant de signifier que le Front populaire ivoirien n’est plus au stade des revendications pour participer aux élections couplées des municipales et régionales. Mais bien à la table de négociation avec le pouvoir pour trouver, a-t-il dit, des solutions constructives pour la nation ivoirienne. A l’en croire, les discussions ne vont pas s’arrêter autour des élections locales. «Nous allons toujours nous retrouver pour dialoguer. Nous voulons discuter pour la paix en Côte-d’Ivoire», a-t-il indiqué. En l’absence du président de la commission en mission hors du pays, c’est le Garde de sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, qui a présidé les travaux. Il était accompagné du ministre de la communication, Affousiata Lamine-Bamba. Comme cette commissions, les trois autres devraient également se retrouver pour finaliser les discussions. En principe, c’est aujourd’hui que les commissaires du gouvernement et du FPI présentent les fruits de leurs réflexions au Premier ministre, Daniel Kablan Duncan et procèdent également à la synthèse. Le document final sera à son tour acheminé au président de la République. Et les deux parties apposeront leur signature au bas du papier en cas d’accord sur le contenu. Ainsi prendra fin les supputations autour de la participation du parti fondé par l’ancien président, Laurent Gbagbo, aux prochaines élections locales.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara