Le samedi 26 janvier 2013, trois organisations professionnelles de revendeurs de gaz, (Aregaz, Cofergaz et Sirgaz), ont bruyamment manifesté dans la commune de Treichville pour exprimer leur mécontentement. Ils ont une fois de plus invité le gouvernement à revoir le prix des bouteilles de gaz. Les trois syndicats ont consigné tous les revendeurs installés sur toute l’étendue du territoire ivoirien, de laisser les magasins fermés jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée à leurs préoccupations. Selon le porte-parole de ces commerçants, Evariste Gballou, les marges bénéficiaires sur ces bouteilles de gaz, suite à la fixation des nouveaux prix, ne permettent pas aux revendeurs de faire face aux nombreuses charges. Et si aucune disposition n’est prise, ils seront obligés de mettre les clefs sous le paillasson. La bouteille de gaz B6, il faut le rappeler, est livrée aux revendeurs à 1835 Fcfa. Ces derniers devraient, à leur tour, la revendre à 2000 Fcfa, tel que décidé par le gouvernement. Pour la bouteille B12, elle est aujourd'hui vendue à 5200 Fcfa avec une marge bénéficiaire de 250 Fcfa pour les revendeurs. Or, ils doivent faire face aux charges de loyer et de sécurité. Il faut aussi s’acquitter des charges fiscales ainsi que du salaire du gérant. En un mot, les revendeurs vendent à perte. Leur souhait est que le gouvernement fixe un prix pour les grossistes, les demi-grossistes et les détaillants. «Il faut penser à toute la chaîne», fait savoir M. Gballou. Pour une viabilité de leur activité, les revendeurs de bouteilles de gaz souhaitent avoir au moins 25% de part sur le prix sur l’ensemble de ces bouteilles. «Si l'Etat ne veut pas voir augmenter le prix de la bouteille chez le consommateur, qu'il diminue au moins le prix cession», invitent les revendeurs.
Tous ces remue-ménages dans la filière du gaz créent d’énormes préjudices aux populations.
L’accès à cette denrée devient difficile, puisque beaucoup de magasins ont fermé.
F.S
Tous ces remue-ménages dans la filière du gaz créent d’énormes préjudices aux populations.
L’accès à cette denrée devient difficile, puisque beaucoup de magasins ont fermé.
F.S