Le Ministre de la Justice des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly et la représentante du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), Ann Encontre, dans le cadre du programme de lutte contre l’apatridie ont procédé lundi dernier, à la signature d’un accord de partenariat. Avant la signature de l’accord, Mme Encontre a réaffirmé l’engagement de son organisation à «poursuivre sa coopération très étroite» avec la Côte d’Ivoire en vue de «réduire le risque d’apatridie» dans le pays. La coopération entre ces deux entités qui a débuté en 2007, a permis à près de 50% sur une population cible de près de 9000 personnes exposées à ce risque «de sortir du flou juridique dans lequel ils étaient», a indiqué le ministre en charge des droits de l’homme. Tout en espérant que le renouvellement de l’accord va permettre d’atteindre de taux de 70 à 80% à la fin de l’année 2013. En Côte d’Ivoire, divers facteurs ont pu engendrer ou aggraver les cas d’apatridie. Il s’agit entre autres de l’accession à l’indépendance avec un accès à la nationalité restreint, des crises successives, de la disparition des registres de l’état civil, de la fermeture des services de déclaration des naissances et de délivrance des actes de l’état civil et de la fermeture des tribunaux et leurs services d’archivage. C’est pourquoi, le HCR a remis à la fin de la cérémonie des registres de l’état civil au ministre afin qu’ils soient acheminés dans les sous-préfectures et communes de Côte d’Ivoire. Lacina Ouattara
Société Publié le mercredi 30 janvier 2013 | Le Patriote