Pour la deuxième fois depuis sa détention à la Direction de la surveillance du territoire (DST), Charles Blé Goudé a été entendu hier par le juge d’instruction, Delphine Cissé Makouéni.
Blé Goudé était face à la doyenne des juges d’instruction, Delphine Cissé Makouémi, hier, au tribunal d’Abidjan Plateau. En détention à la Direction de la surveillance du territoire (Dst), il est poursuivi pour crimes de guerre, assassinats, atteinte à la sûreté de l’Etat et vol de deniers publics. C’est un détachement de la police et de la gendarmerie, arrivé à 8 heures à la DST qui a conduit le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) au tribunal. Escorté par trois 4x4, l’ancien patron des jeunes patriotes est arrivé à 8 h 45, à bord d’un véhicule de la police aux vitres teintées. Il est conduit directement dans les cellules du parquet avant d’être entendu pendant 7 heures d’horloge par le juge d’instruction. Même si rien n’a officiellement filtré des échanges, (le dossier étant en instruction), des sources proches des débats nous apprennent que l’audition a été très chaude. Acculé, l’ex-leader de la galaxie patriotique, qui s’est entêté à tout nier lors de sa première audition, a fini, cette fois-ci, par lâcher des morceaux. Selon nos sources, il aurait même cité les noms de certains membres de la direction du Front populaire ivoirien (FPI) et des militaires en fonction ou en exil impliqués dans les crimes qui lui sont reprochés. De leur côté, les avocats de la défense rapportent que « Charles Blé Goudé nous a dit qu’il subit une torture morale. Il a donc refusé dans ces conditions d’aborder toutes les questions de fond malgré les insistances du juge d’instruction de vouloir aborder le fond des choses. », a déclaré maître N’Dri, l’un de ses conseils, à la fin de l’instruction. C’est à 17 heures que Blé Goudé a rejoint sa cellule. Il faut rappeler que le prévenu a été arrêté à Tema au Ghana le 17 janvier et extradé à Abidjan par la route les heures suivantes.
Bahi K.
Blé Goudé était face à la doyenne des juges d’instruction, Delphine Cissé Makouémi, hier, au tribunal d’Abidjan Plateau. En détention à la Direction de la surveillance du territoire (Dst), il est poursuivi pour crimes de guerre, assassinats, atteinte à la sûreté de l’Etat et vol de deniers publics. C’est un détachement de la police et de la gendarmerie, arrivé à 8 heures à la DST qui a conduit le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) au tribunal. Escorté par trois 4x4, l’ancien patron des jeunes patriotes est arrivé à 8 h 45, à bord d’un véhicule de la police aux vitres teintées. Il est conduit directement dans les cellules du parquet avant d’être entendu pendant 7 heures d’horloge par le juge d’instruction. Même si rien n’a officiellement filtré des échanges, (le dossier étant en instruction), des sources proches des débats nous apprennent que l’audition a été très chaude. Acculé, l’ex-leader de la galaxie patriotique, qui s’est entêté à tout nier lors de sa première audition, a fini, cette fois-ci, par lâcher des morceaux. Selon nos sources, il aurait même cité les noms de certains membres de la direction du Front populaire ivoirien (FPI) et des militaires en fonction ou en exil impliqués dans les crimes qui lui sont reprochés. De leur côté, les avocats de la défense rapportent que « Charles Blé Goudé nous a dit qu’il subit une torture morale. Il a donc refusé dans ces conditions d’aborder toutes les questions de fond malgré les insistances du juge d’instruction de vouloir aborder le fond des choses. », a déclaré maître N’Dri, l’un de ses conseils, à la fin de l’instruction. C’est à 17 heures que Blé Goudé a rejoint sa cellule. Il faut rappeler que le prévenu a été arrêté à Tema au Ghana le 17 janvier et extradé à Abidjan par la route les heures suivantes.
Bahi K.