C’est finalement le 13 février prochain que le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), le député Laurent Akoun, sera situé sur le sort que lui a réservé la justice. Hier au terme de son procès en appel, la Cour a mis la décision en délibéré pour le 13 février.
C’est que pour cette comparution de l’ancien député d’Alépé devant la Cour d’Appel d’Abidjan, la représente du parquet général a surpris tout son monde en requérant douze mois de prison ferme assortis de six mois d’interdiction de séjour sur toute l’étendue du territoire national à l’exception du département d’Alépé dont Akoun est originaire. Largement au-delà des six mois décidés déjà en première instance. Une requête qui a fait réagir la défense représentée hier par Me Toussaint Dacko qui a prié la Cour de ne pas créer un dangereux précédant en prenant une décision qui pourrait être une jurisprudence attentatoire à la liberté d’expression des dirigeants politiques ivoiriens. Et partant, à l’exercice même de la démocratie.
Dans le fond, le parquet général, qui avait fait appel de la décision du tribunal de première instance, en même temps que la défense, s’est évertué à démontrer que les propos tenus par le secrétaire général du FPI au cours d’une séance de travail avec les responsables locaux de son parti à Djibi-village, dans la commune d’Abobo sur la route d’Alépé, étaient des propos « séditieux » qui portent atteinte à l’ordre public.
Une conception des faits méticuleusement battue en brèche par la défense qui a démontrer, plusieurs articles du code pénal à l’appui, que non seulement, le secrétaire général du FPI n’avait pas l’intention d’inciter ses militants à la révolte, mais qu’en plus les propos incriminés n’avaient pas conduit directement ses interlocuteurs à la révolte. Puisque c’est plus tard, que le député Akoun a été arrêté. Me Dacko, s’est aussi élevé contre le fait que son client soit en prison, notamment parce que dans l’acte de poursuite, on lui reproche de ramer à contre courant de la réconciliation. « Monsieur le président, en quoi ramer à contre courant de la réconciliation constituait un délit?», s’est-il interrogé. En tout état de cause, Me Dacko pense que le procès d’Akoun est un procès politique qui vise à «l’assassiner politiquement». D’où son appel à la Cour à ne pas s’associer à cet «assassinat» programmé. Condamné à 6 mois de prison en août 2013, Akoun devrait en principe recouvrer la liberté fin fé-vrier.
Guillaume T. Gbato
C’est que pour cette comparution de l’ancien député d’Alépé devant la Cour d’Appel d’Abidjan, la représente du parquet général a surpris tout son monde en requérant douze mois de prison ferme assortis de six mois d’interdiction de séjour sur toute l’étendue du territoire national à l’exception du département d’Alépé dont Akoun est originaire. Largement au-delà des six mois décidés déjà en première instance. Une requête qui a fait réagir la défense représentée hier par Me Toussaint Dacko qui a prié la Cour de ne pas créer un dangereux précédant en prenant une décision qui pourrait être une jurisprudence attentatoire à la liberté d’expression des dirigeants politiques ivoiriens. Et partant, à l’exercice même de la démocratie.
Dans le fond, le parquet général, qui avait fait appel de la décision du tribunal de première instance, en même temps que la défense, s’est évertué à démontrer que les propos tenus par le secrétaire général du FPI au cours d’une séance de travail avec les responsables locaux de son parti à Djibi-village, dans la commune d’Abobo sur la route d’Alépé, étaient des propos « séditieux » qui portent atteinte à l’ordre public.
Une conception des faits méticuleusement battue en brèche par la défense qui a démontrer, plusieurs articles du code pénal à l’appui, que non seulement, le secrétaire général du FPI n’avait pas l’intention d’inciter ses militants à la révolte, mais qu’en plus les propos incriminés n’avaient pas conduit directement ses interlocuteurs à la révolte. Puisque c’est plus tard, que le député Akoun a été arrêté. Me Dacko, s’est aussi élevé contre le fait que son client soit en prison, notamment parce que dans l’acte de poursuite, on lui reproche de ramer à contre courant de la réconciliation. « Monsieur le président, en quoi ramer à contre courant de la réconciliation constituait un délit?», s’est-il interrogé. En tout état de cause, Me Dacko pense que le procès d’Akoun est un procès politique qui vise à «l’assassiner politiquement». D’où son appel à la Cour à ne pas s’associer à cet «assassinat» programmé. Condamné à 6 mois de prison en août 2013, Akoun devrait en principe recouvrer la liberté fin fé-vrier.
Guillaume T. Gbato