Bien malin qui pourra dire avec exactitude quand est ce que les élections cumulées des municipales et des régionales vont se tenir en Côte d’Ivoire. Après leur report du 24 février dernier. Pas même le président de la commission électorale indépendante (Cei) ne détient la réponse. Suspendue depuis le 10 janvier dernier, la nouvelle date du dépôt des dossiers de candidature est également reportée sine -die. Le gouvernement, sensé mettre un terme aux supputations des ivoiriens sur le sujet, s’est lui aussi montré un peu plus évasif. En effet, à l’issue du conseil des Ministres du mercredi 30 janvier dernier, le porte parole du gouvernement a déclaré fasse à la presse que « tout sera décidé à l’issue du conseil des ministres de la semaine prochaine ». Et non sans préciser que le dialogue républicain devrait au paravent livrer au premier Ministre les conclusions de ses travaux. En un mot comme en mille, c’est donc le mercredi prochain que l’on saura probablement la nouvelle date requise pour les élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire.
La position de l’opposition
L’opposition ivoirienne et singulièrement le Front Populaire Ivoirien (Fpi) ne semble pas se préoccuper des élections locales dans le pays. A en croire ses dirigeants, la priorité est ailleurs. « Tous nos militants sont soit en prison soit en exil, nous ne pouvons même pas comptabiliser plus de 30 militants dans les régions. Comment pouvons-nous aller à des élections dans ces conditions ? », avait déclaré Amani N’guessan Michel porte-parole du Fpi lors du dialogue républicain. En clair, le gouvernement devra satisfaire aux préoccupations de l’opposition si tant est que la participation du Fpi à ces élections est une nécessité.
Gisèle Tienfô
La position de l’opposition
L’opposition ivoirienne et singulièrement le Front Populaire Ivoirien (Fpi) ne semble pas se préoccuper des élections locales dans le pays. A en croire ses dirigeants, la priorité est ailleurs. « Tous nos militants sont soit en prison soit en exil, nous ne pouvons même pas comptabiliser plus de 30 militants dans les régions. Comment pouvons-nous aller à des élections dans ces conditions ? », avait déclaré Amani N’guessan Michel porte-parole du Fpi lors du dialogue républicain. En clair, le gouvernement devra satisfaire aux préoccupations de l’opposition si tant est que la participation du Fpi à ces élections est une nécessité.
Gisèle Tienfô