« Le principal facteur de la cherté de la vie en Côte d’Ivoire, ce n’est ni le prix du gaz ni le prix du carburant. C’est la corruption et la mal gouvernance dans de nombreux domaines qui favorisent ce fléau. Il y a des prix des denrées dans le vivrier qui sont multipliés par deux, trois, voire cinq, entre le moment où ils partent du bord champ et le moment où ils se retrouvent sur le marché. C’est une responsabilité collective car lorsque les usagers sont arrêtés au niveau d’un barrage et acceptent de payer sans dénoncer, ils contribuent à l’augmentation du coût de la vie». Ces propos sont ceux du ministre du commerce, de l’artisanat et de la promotion des Pme, Jean Louis Billon. Il les a exprimés hier, en marge de la cérémonie de présentation de vœux organisée en son honneur par les agents de son ministère, à la Caistab, au Plateau. Selon le ministre Billon, il s’agit de donner satisfaction au monde des consommateurs en termes de prix et de qualité des produits et au monde des Pme et des entreprises, tout en favorisant le climat des affaires. « Nous allons travailler avec d’autres ministères sur l’amélioration des conditions générales », a dit Jean Louis Billon.
Avant d’informer de la mise sur pied d’une commission de concurrence afin que les pratiques anticoncurrentielles soient relevées et dénoncées. En ce qui concerne l’affichage des prix, le ministre a indiqué que les prix sont libres en Côte d’Ivoire et que les contrôleurs ne peuvent que vérifier l’affichage de prix. « Les contrôleurs ne peuvent pas imposer un prix à un commerçant. Ce n’est pas leur rôle. Ils sont commis pour verifier l’affichage des prix selon le contrat de vente. Il revient aux consommateurs de s’orienter vers les commerçants qui ont des denrées moins chers », a-t-il souhaité. Pour le ministre du commerce, l’augmentation du gaz butane était nécessaire, face aux difficultés que rencontrait le Trésor public à cause de la subvention. Il a toutefois assuré que son ministère travaillera avec le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie afin que le prix du gaz butane soit le même sur toute l’étendue du territoire.
Soumba O
Avant d’informer de la mise sur pied d’une commission de concurrence afin que les pratiques anticoncurrentielles soient relevées et dénoncées. En ce qui concerne l’affichage des prix, le ministre a indiqué que les prix sont libres en Côte d’Ivoire et que les contrôleurs ne peuvent que vérifier l’affichage de prix. « Les contrôleurs ne peuvent pas imposer un prix à un commerçant. Ce n’est pas leur rôle. Ils sont commis pour verifier l’affichage des prix selon le contrat de vente. Il revient aux consommateurs de s’orienter vers les commerçants qui ont des denrées moins chers », a-t-il souhaité. Pour le ministre du commerce, l’augmentation du gaz butane était nécessaire, face aux difficultés que rencontrait le Trésor public à cause de la subvention. Il a toutefois assuré que son ministère travaillera avec le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie afin que le prix du gaz butane soit le même sur toute l’étendue du territoire.
Soumba O