Lors d’un point de presse tenu, hier, un groupe d’enseignants, non seulement s’est désolidarisé de l’ISEF. Mieux, ceux-ci accusent l’intersyndicale d’user de violence pour aboutir à ses fins.
Dans le but de réclamer de meilleures conditions de vie, l’Intersyndicale éducation-formation (ISEF) projette de rentrer en grève dès le lundi 4 février prochain. A quelques jours de cet autre arrêt de travail, de nombreuses associations d’enseignants sortent de leur silence pour exprimer leur désaccord avec l’ISEF. Ainsi, après la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (CES-CI), qui, le 29 janvier, a désapprouvé cette action, aujourd’hui, c’est au tour du Groupe de réflexion et d’actions concrètes pour les actions du profil de carrière (GRAC) de lui emboîter le pas. Ce groupement d’enseignants affirme ne pas être concerné par ce mouvement de grève en vue. Ils ont exprimé cela, hier vendredi 1er février au lycée technique d’Abidjan (Cocody), lors d’une rencontre avec la presse. Koné Djama, porte-parole du GRAC a expliqué que leur Groupe « soutient le gouvernement parce que jusqu’à présent, a-t-il noté, les autorités sont en phase avec les engagements qu’elles ont pris envers les enseignants ». Selon lui, en 2009, l’accord survenu entre les deux parties stipulait : « La moitié des effets financiers du reclassement sera payée après le point d’achèvement de l‘initiative PPTE avec rappel. Le paiement de ce rappel sera effectué par tranches selon les moyens disponibles ». Pour Koné Djama, puisque l‘accord ne précise pas une date exacte du paiement, l’Etat n’est pas en faute. Mieux, explique-t-il, « les autorités font des efforts pour satisfaire les enseignants. Il serait sage de saisir ces acquis et poursuivre les discussions, au lieu d’entrer en grève », a conseillé le porte-parole du GRAC qui a accusé les responsables de l‘ISEF d’utiliser la violence pour aboutir à leurs objectifs. « La majorité des enseignants que nous avons rencontrés ne veulent pas de la grève, mais les responsables de ce mouvement veulent les y contraindre », n’a cessé de dire Koné Djama. Face à cette accusation, nous avons tenté de joindre Mesmin Comoé, secrétaire général de l’ISEF pour avoir sa réaction. Nos tentatives sont restées vaines. Sauf changement de dernière minute, les enseignants du secondaire, à l’exception des membres du GRAC et du CES-CI, entreront en grève le lundi 4 février pour plusieurs revendications. Au nombre desquelles, il y a les 5.000 FCFA relatives aux indemnités de logement, la moitié des 14.000 FCFA des bonifications indiciaires.
Ahoussi Aka (stg)
Dans le but de réclamer de meilleures conditions de vie, l’Intersyndicale éducation-formation (ISEF) projette de rentrer en grève dès le lundi 4 février prochain. A quelques jours de cet autre arrêt de travail, de nombreuses associations d’enseignants sortent de leur silence pour exprimer leur désaccord avec l’ISEF. Ainsi, après la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (CES-CI), qui, le 29 janvier, a désapprouvé cette action, aujourd’hui, c’est au tour du Groupe de réflexion et d’actions concrètes pour les actions du profil de carrière (GRAC) de lui emboîter le pas. Ce groupement d’enseignants affirme ne pas être concerné par ce mouvement de grève en vue. Ils ont exprimé cela, hier vendredi 1er février au lycée technique d’Abidjan (Cocody), lors d’une rencontre avec la presse. Koné Djama, porte-parole du GRAC a expliqué que leur Groupe « soutient le gouvernement parce que jusqu’à présent, a-t-il noté, les autorités sont en phase avec les engagements qu’elles ont pris envers les enseignants ». Selon lui, en 2009, l’accord survenu entre les deux parties stipulait : « La moitié des effets financiers du reclassement sera payée après le point d’achèvement de l‘initiative PPTE avec rappel. Le paiement de ce rappel sera effectué par tranches selon les moyens disponibles ». Pour Koné Djama, puisque l‘accord ne précise pas une date exacte du paiement, l’Etat n’est pas en faute. Mieux, explique-t-il, « les autorités font des efforts pour satisfaire les enseignants. Il serait sage de saisir ces acquis et poursuivre les discussions, au lieu d’entrer en grève », a conseillé le porte-parole du GRAC qui a accusé les responsables de l‘ISEF d’utiliser la violence pour aboutir à leurs objectifs. « La majorité des enseignants que nous avons rencontrés ne veulent pas de la grève, mais les responsables de ce mouvement veulent les y contraindre », n’a cessé de dire Koné Djama. Face à cette accusation, nous avons tenté de joindre Mesmin Comoé, secrétaire général de l’ISEF pour avoir sa réaction. Nos tentatives sont restées vaines. Sauf changement de dernière minute, les enseignants du secondaire, à l’exception des membres du GRAC et du CES-CI, entreront en grève le lundi 4 février pour plusieurs revendications. Au nombre desquelles, il y a les 5.000 FCFA relatives aux indemnités de logement, la moitié des 14.000 FCFA des bonifications indiciaires.
Ahoussi Aka (stg)