« Année 2013, année de la santé », ainsi en a décidé le Président de la République. Pour traduire ce vœu en acte, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou Coffie, a procédé le vendredi 1er février 2013, au lancement officiel de ce programme, à l’amphithéâtre du ministère des Affaires Etrangères, en présence du Premier ministre, ministre de l’Economie, Daniel Kablan Duncan et de certains membres du Gouvernement.
Dédiée comme l’année de la santé, l’année 2013, selon la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, connaîtra de profondes réformes structurelles et fonctionnelles. Pas que des réformes n’avaient été entreprises, Raymonde Goudou Coffie a cité celles initiées en 1984 lors des états généraux, PNDS 1996-2005, PNDS 2009-2013, qui annonce-t-elle, n’ont toujours pas eu les conditions favorables pour leur développement, mais poursuit-elle, 2013, «donne l’occasion de reconsidérer lesdites réformes». Aussi, envisage-t-elle la révision des textes en rapport avec les professions de santé, la réforme hospitalière, la réorganisation des COGES, la réorganisation des établissements sanitaires communautaires, l’assainissement du secteur privé non lucratif, l’accompagnement du développement du secteur privé lucratif, l’opérationnalisation complète des districts sanitaires et la poursuite et l’achèvement de la réforme de la PSP (Pharmacie de Santé Publique). Ainsi, elle entend mener ces réformes dans un processus inclusif en faisant appel à l’ensemble des compétences internes et externes au ministère, dont notamment les ‘’Elders’’, les devanciers de la profession. Comme orientations spécifiques de l’année 2013, Dr Raymonde Goudou Coffie entend réviser le contenu de la gratuité ciblée, lancer un appel solennel pour le réarmement moral des personnels de la santé, renforcer en urgence le niveau de soins de première référence dans la ville d’Abidjan et sa périphérie (Formations sanitaires érigées en Hôpitaux généraux), lancer un programme d’extension de la couverture en ESPC dans la ville d’Abidjan et sa périphérie, accélérer la mise en œuvre des interventions prévues dans le cadre du PPU, réhabiliter et rééquiper des maternités de la ville d’Abidjan et ses enivrons, réhabiliter et rééquiper les services des urgences des 3 CHU d’Abidjan etc. Mais avant, elle a dépeint un tableau sombre du bilan de la gestion sanitaire. Toutefois, pour elle, il y a de bonnes raisons de croire en l’avenir. Pour sa part, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a justifié le choix du président de la République de décréter l’année 2013, année de la santé. Ce choix, dit-il, repose sur six principes, à savoir que la santé est un service public, la structuration du système de santé en organisant une cohabitation harmonieuse entre le sous-secteur sanitaire public et le sous-secteur sanitaire privé, le coût du service public de santé ne peut être pris en charge intégralement par l’Etat, le partage des responsabilités entre l’Etat, la société civile et les collectivités locales, l’équité en matière d’offre de soins et le dernier principe est le renforcement de la gouvernance du secteur de santé. Puis, il a affiché la volonté du Gouvernement de résorber les problèmes du secteur santé. A ce titre, 45,7 milliards sont prévus dans le cadre du Contrat de Désendettement Développement (C2D), a rassuré Daniel Kablan Duncan.
A. Dedi
Dédiée comme l’année de la santé, l’année 2013, selon la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, connaîtra de profondes réformes structurelles et fonctionnelles. Pas que des réformes n’avaient été entreprises, Raymonde Goudou Coffie a cité celles initiées en 1984 lors des états généraux, PNDS 1996-2005, PNDS 2009-2013, qui annonce-t-elle, n’ont toujours pas eu les conditions favorables pour leur développement, mais poursuit-elle, 2013, «donne l’occasion de reconsidérer lesdites réformes». Aussi, envisage-t-elle la révision des textes en rapport avec les professions de santé, la réforme hospitalière, la réorganisation des COGES, la réorganisation des établissements sanitaires communautaires, l’assainissement du secteur privé non lucratif, l’accompagnement du développement du secteur privé lucratif, l’opérationnalisation complète des districts sanitaires et la poursuite et l’achèvement de la réforme de la PSP (Pharmacie de Santé Publique). Ainsi, elle entend mener ces réformes dans un processus inclusif en faisant appel à l’ensemble des compétences internes et externes au ministère, dont notamment les ‘’Elders’’, les devanciers de la profession. Comme orientations spécifiques de l’année 2013, Dr Raymonde Goudou Coffie entend réviser le contenu de la gratuité ciblée, lancer un appel solennel pour le réarmement moral des personnels de la santé, renforcer en urgence le niveau de soins de première référence dans la ville d’Abidjan et sa périphérie (Formations sanitaires érigées en Hôpitaux généraux), lancer un programme d’extension de la couverture en ESPC dans la ville d’Abidjan et sa périphérie, accélérer la mise en œuvre des interventions prévues dans le cadre du PPU, réhabiliter et rééquiper des maternités de la ville d’Abidjan et ses enivrons, réhabiliter et rééquiper les services des urgences des 3 CHU d’Abidjan etc. Mais avant, elle a dépeint un tableau sombre du bilan de la gestion sanitaire. Toutefois, pour elle, il y a de bonnes raisons de croire en l’avenir. Pour sa part, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a justifié le choix du président de la République de décréter l’année 2013, année de la santé. Ce choix, dit-il, repose sur six principes, à savoir que la santé est un service public, la structuration du système de santé en organisant une cohabitation harmonieuse entre le sous-secteur sanitaire public et le sous-secteur sanitaire privé, le coût du service public de santé ne peut être pris en charge intégralement par l’Etat, le partage des responsabilités entre l’Etat, la société civile et les collectivités locales, l’équité en matière d’offre de soins et le dernier principe est le renforcement de la gouvernance du secteur de santé. Puis, il a affiché la volonté du Gouvernement de résorber les problèmes du secteur santé. A ce titre, 45,7 milliards sont prévus dans le cadre du Contrat de Désendettement Développement (C2D), a rassuré Daniel Kablan Duncan.
A. Dedi