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Politique Publié le samedi 2 février 2013 | Le Patriote

Reforme du secteur de la sécurité / Alain Donwahi (Secrétaire général du CNS) : “A partir du 15 février, les Ivoiriens sentiront mieux les réformes”

© Le Patriote Par Aristide
Palais présidentiel: le Conseil national de sécurité s`est réuni sous la présidence du chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara
Mardi 28 août 2012. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Première réunion du Conseil national de sécurité (CNS), sous la présidence du chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara. Photo : Alain-Richard Donwahi, le secrétaire du Conseil national de sécurité (CNS)
Quelle armée pour la Côte d’Ivoire dans les années à venir ? C’est la principale préoccupation à laquelle répond la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) élaborée par l’Etat de Côte d’Ivoire. Hier, au cours d’un déjeuner de presse, le secrétaire général du Conseil national de Sécurité (CNS), Alain Richard Donwahi, a expliqué les enjeux et les missions de cette réforme. Pour lui, les problèmes rencontrés ces derniers mois au plan de la sécurité, seront bientôt de vieux souvenirs. « Nous voulons avoir une armée de professionnels au service des populations et non une menace pour elles », a martelé le secrétaire général du CNS. Et pour Alain Richard Donwahi, cela passe nécessairement par l’application des réformes consignées dans le document qui décline les 106 propositions de la RSS. Entre autres, rajeunir l’armée dont la moyenne d’âge était trop élevée, régler les problèmes de rapports entre les anciens belligérants au sein des FRCI et le problème d’effectif. Selon le coordinateur du groupe de travail de la RSS, le travail a déjà commencé sur le terrain et les choses vont se ressentir bientôt. « A partir du 15 février, les populations sentiront les réformes », a-t-il promis. Le secrétaire général du CNS a profité également de l’occasion pour parler des militaires exilés. Selon lui, beaucoup de militaires sont déjà rentrés en Côte d’Ivoire. « Il fallait les rassurer pour qu’ils rentrent au pays », a-t-il expliqué. Avant de révéler qu’il y a des contacts qui sont pris par les ministres en charge de la sécurité et d’autres structures pour faire revenir ceux qui hésitent encore. « Ceux qui ne veulent pas revenir doivent savoir que la Côte d’Ivoire ne peut pas continuer à être en belligérance », a-t-il insisté. Alain Richard Donwahi a précisé que les reformes dans le secteur de la sécurité iront de maintenant à plus de 10 ans. Ces réformes, selon lui, permettront de ramener à la longue tous les militaires dans les casernes. A ce sujet, il a rassuré qu’à partir de la mi-février, l’image des militaires en armes devant les magasins relèvera du passé. Quant aux groupements tactiques, pour lui, c’est fini. Car sur le papier, il n’existe plus et leurs responsables ont été affectés à d’autres fonctions. Le prochain déjeuner de presse sur la RSS se tiendra dans 15 jours.
Jean-Claude Coulibaly
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