BORDEAUX - La compagnie maritime Sea Tankers, propriétaire d'un tanker détourné au large de la Côte d'Ivoire, a exprimé sa crainte pour l'équipage, avec lequel elle n'était toujours pas rentrée en contact lundi soir, et dit espérer que les pirates "vont décharger le bateau
quelque part et f... le camp".
"J'espère que ce qu'il va se passer c'est qu'ils vont décharger quelque
part le bateau et qu'ils foutent le camp", a déclaré sur FR3-Aquitaine Peter
Raes, le président de la compagnie Sea Tankers, basée à Mérignac (Gironde), et
propriétaire du pétrolier "Gascogne".
"Maintenant, est-ce que la marine nigériane, togolaise ou béninoise vont
laisser cela (se passer) ? Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui va se passer.
C'est cela qui me fait (sic) beaucoup de souci", a ajouté M. Raes.
Un porte-parole de la compagnie par ailleurs a affirmé à l'AFP que Sea
Tankers n'avait pu rétablir le contact avec l'équipage lundi en début de
soirée, avec l'équipage du Gascogne, le navire-citerne battant pavillon
luxembourgeois, qui n'a plus donné signe de vie depuis dimanche.
Sea Tankers avait annoncé lundi matin "avoir perdu toutes communications
avec le pétrolier "depuis dimanche matin alors qu'il se trouvait au large des
côtes ivoiriennes".
Le porte-parole a indiqué que Sea Tankers ne souhaitait pas confirmer la
nationalité de l'équipage.
Le ministre français des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric
Cuvillier, avait évoqué dans la journée 19 membres d'équipage, tous Togolais.
Les autorités ivoiriennes ont pour leur part indiqué qu'il comptait 17 membres
d'équipage, des Africains à l'exception de deux Asiatiques.
Selon les autorités maritimes ivoiriennes, le bateau serait dernièrement
"au large du Nigeria".
Le porte-parole de Sea Tankers a ajouté que la compagnie "se rapproche des
autorités des pays riverains" concernés en Afrique, afin de tenter de rentrer
en communication avec l'équipage.
pbl-mck/od/nm
quelque part et f... le camp".
"J'espère que ce qu'il va se passer c'est qu'ils vont décharger quelque
part le bateau et qu'ils foutent le camp", a déclaré sur FR3-Aquitaine Peter
Raes, le président de la compagnie Sea Tankers, basée à Mérignac (Gironde), et
propriétaire du pétrolier "Gascogne".
"Maintenant, est-ce que la marine nigériane, togolaise ou béninoise vont
laisser cela (se passer) ? Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui va se passer.
C'est cela qui me fait (sic) beaucoup de souci", a ajouté M. Raes.
Un porte-parole de la compagnie par ailleurs a affirmé à l'AFP que Sea
Tankers n'avait pu rétablir le contact avec l'équipage lundi en début de
soirée, avec l'équipage du Gascogne, le navire-citerne battant pavillon
luxembourgeois, qui n'a plus donné signe de vie depuis dimanche.
Sea Tankers avait annoncé lundi matin "avoir perdu toutes communications
avec le pétrolier "depuis dimanche matin alors qu'il se trouvait au large des
côtes ivoiriennes".
Le porte-parole a indiqué que Sea Tankers ne souhaitait pas confirmer la
nationalité de l'équipage.
Le ministre français des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric
Cuvillier, avait évoqué dans la journée 19 membres d'équipage, tous Togolais.
Les autorités ivoiriennes ont pour leur part indiqué qu'il comptait 17 membres
d'équipage, des Africains à l'exception de deux Asiatiques.
Selon les autorités maritimes ivoiriennes, le bateau serait dernièrement
"au large du Nigeria".
Le porte-parole de Sea Tankers a ajouté que la compagnie "se rapproche des
autorités des pays riverains" concernés en Afrique, afin de tenter de rentrer
en communication avec l'équipage.
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