La Banque mondiale et l’Agence française de développement ont récemment visité les grandes filières agricoles sur toute l’étendue du territoire ivoirien. A savoir, le coton, le palmier à huile, l’hévéa, le cacao, l’anacarde, etc. Le vendredi 1er février, ils ont fait le point de leur tournée de prospection au premier ministre Kablan Duncan, et annoncé un financement les jours à venir pour le secteur de l’agriculture. Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, a indiqué que le gouvernement ivoirien est en train de mettre sur pied, une reforme pour le secteur agricole. Cette reforme sera bientôt présentée au Premier ministre par le ministre de l’Agriculture, et adoptée au conseil de ministre. Il a souhaité que tous les acteurs du domaine participent à la concertation qui va sanctionner cette décision, y compris les partenaires. «Il est important de mettre les producteurs au devant des discussions pour que cette reforme fasse l’unanimité.
C’est eux qui produisent, donc leurs priorités doivent être prises en compte, après une large concertation avec les partenaires», a affirmé le représentant des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. Qui n’a, par ailleurs, pas oublié les usiniers qui sont également un maillon fort de la chaine de production agricole. «Les usiniers ont besoin de garantir la matière première qui permet le bon fonctionnement de leur entreprise. C’est un intérêt à concilier, je crois que l’Etat a un rôle de facilitateur pour que cette collaboration se fasse dans de bonnes conditions», a souhaité Madani Tall.
Fatime Souamée
C’est eux qui produisent, donc leurs priorités doivent être prises en compte, après une large concertation avec les partenaires», a affirmé le représentant des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. Qui n’a, par ailleurs, pas oublié les usiniers qui sont également un maillon fort de la chaine de production agricole. «Les usiniers ont besoin de garantir la matière première qui permet le bon fonctionnement de leur entreprise. C’est un intérêt à concilier, je crois que l’Etat a un rôle de facilitateur pour que cette collaboration se fasse dans de bonnes conditions», a souhaité Madani Tall.
Fatime Souamée