. Messieurs les Ministres d'Etat;
• Mesdames et Messieurs les Ministres;
• Monsieur le Président par Intérim du Front Populaire Ivoirien;
• Mesdames et Messieurs les membres de la délégation du FPI;
• Mesdames et Messieurs les membres des Commissions bipartites de travail Gouvernement/FPI;
Le 17 janvier dernier, nous nous retrouvions pour poser les bases de nos discussions, dans le cadre du dialogue direct amorcé entre le Gouvernement et le Front Populaire Ivoirien.
Moins de quinze jours après, nous voici réunis pour livrer les conclusions des discussions qui, entre temps, ont réunis le Gouvernement et le FPI à la même table.
Comme nous avions déjà eu l'occasion de le dire, nous attachons du prix à la consolidation de la confiance entre le Pouvoir et les différents acteurs politiques, parmi lesquels l'Opposition tient une place importante.
C'est pourquoi, en dépit des contraintes inhérentes à son calendrier, le Gouvernement n'a ménagé aucun effort, afin tenir pleinement sa place au sein du groupe de travail mis en place depuis le 18 janvier 2013.
Il s'agissait ainsi, pour le Gouvernement de rechercher, conjointement avec le FPI, les voies et moyens d'apporter des réponses aux préoccupations exprimées par cette formation politique de l'Opposition.
Je voudrais d'ailleurs saisir l'occasion de cette réunion de restitution pour féliciter Messieurs les Ministres d'Etat, et Mesdames et Messieurs les Ministres qui ont été délégués par nos soins, avec l'accord express du Chef de l'Etat, pour représenter le Gouvernement au sein des Commissions bipartites de travail avec le FPI, et qui ont participé personnellement et activement aux travaux des quatre commissions constituées.
• Monsieur le Président par intérim,
• Mesdames et Messieurs les membres de la délégation du FPI,
Je tiens également à vous remercier et à vous féliciter pour la part contributive importante que vous avez prise pour la bonne tenue des travaux de ce groupe de travail.
Je félicite l'ensemble des délégations, tant du Gouvernement que du FPI, pour le bon état d'esprit et l'ambiance conviviale qui ont prévalu tout au long des séances de travail.
Je crois que le premier sujet de satisfaction, pour chacun, de nous réside dans le fait que nous ayons pu nous mettre à la même table et discuter dans la sérénité et le respect mutuel, comme des frères et soeurs que nous sommes, fiIles et fils d'une même mère, LA CÔTE D'IVOIRE.
Il ressort des conclusions que des avancées notables ont été obtenues sur différentes préoccupations. Il reste que, sur d'autres points, le consensus n'a pu être obtenu, ce qui, somme toute, est normal dans ce type de discussions, puisqu'il s'agit d'un processus.
En effet, nous savons tous qu'en général, les négociations politiques de ce type peuvent ne pas produire pleinement tous les effets escomptés au cours de la première approche. Bien souvent, il importe de maintenir la dynamique de la négociation, en étant instruits à la fois des acquis et des difficultés des étapes antérieures.
Nous avons, je pense, gagné la première partie de la bataille, qui était de pouvoir engager, sans à priori et sans préalable, des discussions sur les principales préoccupations que le FPI a soumises au Gouvernement.
Pour moi, c'est déjà une avancée notable pour laquelle nous pouvons légitimement nous féliciter les uns les autres.
Il nous faut à présent capitaliser ces acquis et oeuvrer à leur consolidation, tout en entretenant des relations de confiance entre le Gouvernement et l'Opposition; ce qui, à notre sens, permettra d'envisager l'examen des points de préoccupation non encore finalisés avec plus de quiétude.
Pour ma part, je tiens ici, une fois encore, à réaffirmer notre engagement et notre disponibilité à créer les conditions de consolidation du dialogue politique entre le Gouvernement et l'Opposition dans son ensemble et,
pour ce qui nous concerne ici spécifiquement, entre le Gouvernement et le FPI.
Nous ne nous entendrons peut-être pas sur tout, sinon vous ne seriez plus l'Opposition. Mais nous poursuivrons résolument les discussions.
C'est le lieu d'indiquer, et je suis certain que vous en conviendrez avec moi, que le fait que nous ayant encore dans le «pipeline}) des points qui demandent des discussions plus approfondies ne doit nullement être considéré, ni comme un signe d'échec ni du reste comme un facteur bloquant pour la suite du processus.
Il nous faut, en effet, tout en continuant d'explorer la voie du dialogue politique, ne pas perdre également de vue que notre pays, qui sort d'une crise profonde, a urgemment besoin que des initiatives autres que politiques soient prises et mises en oeuvre pour relancer l'économie, créer des emplois, réhabiliter les infrastructures et se donner les moyens de s'inscrire résolument dans la dynamique du développement.
C'est donc un appel pressant que je veux lancer, à tous nos compatriotes, d'abord aux acteurs politiques que vous êtes, mais à travers vous, à tous les leaders d'opinion, afin que, dans la diversité de nos positions et de nos convictions, nous pulssions privilégier l'essentiel, à savoir la paix et la stabilité de notre pays.
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
• Monsieur le Président par intérim du FPI,
• Mesdames et Messieurs
Je le disais, mais la répétition en l'occurrence est une forme d'insistance, elle a vertu pédagogique, nous avons fait le plus difficile qui était de briser le mur de méfiance pour nous asseoir à la table de négociation pour aborder de front et sans faux fuyants, les problèmes qui peuvent mettre à mal la paix et la cohésion sociale.
Nous devons donc, dans la sérénité et la patience, poursuivre nos efforts, avec pour objectif la levée progressive des derniers obstacles qui se dressent encore sur la voie de normalisation pleine et entière de la vie politique.
Nos compatriotes attendent de nous des efforts supplémentaires, afin de rebâtir le pays de la vraie fraternité que la Côte d'Ivoire n'aurait jamais dû cesser d'être.
Vive le dialogue politique pour une Côte d'Ivoire réconciliée et unie dans le travail pour son développement.
Je vous remercie pour votre aimable attention.!
• Mesdames et Messieurs les Ministres;
• Monsieur le Président par Intérim du Front Populaire Ivoirien;
• Mesdames et Messieurs les membres de la délégation du FPI;
• Mesdames et Messieurs les membres des Commissions bipartites de travail Gouvernement/FPI;
Le 17 janvier dernier, nous nous retrouvions pour poser les bases de nos discussions, dans le cadre du dialogue direct amorcé entre le Gouvernement et le Front Populaire Ivoirien.
Moins de quinze jours après, nous voici réunis pour livrer les conclusions des discussions qui, entre temps, ont réunis le Gouvernement et le FPI à la même table.
Comme nous avions déjà eu l'occasion de le dire, nous attachons du prix à la consolidation de la confiance entre le Pouvoir et les différents acteurs politiques, parmi lesquels l'Opposition tient une place importante.
C'est pourquoi, en dépit des contraintes inhérentes à son calendrier, le Gouvernement n'a ménagé aucun effort, afin tenir pleinement sa place au sein du groupe de travail mis en place depuis le 18 janvier 2013.
Il s'agissait ainsi, pour le Gouvernement de rechercher, conjointement avec le FPI, les voies et moyens d'apporter des réponses aux préoccupations exprimées par cette formation politique de l'Opposition.
Je voudrais d'ailleurs saisir l'occasion de cette réunion de restitution pour féliciter Messieurs les Ministres d'Etat, et Mesdames et Messieurs les Ministres qui ont été délégués par nos soins, avec l'accord express du Chef de l'Etat, pour représenter le Gouvernement au sein des Commissions bipartites de travail avec le FPI, et qui ont participé personnellement et activement aux travaux des quatre commissions constituées.
• Monsieur le Président par intérim,
• Mesdames et Messieurs les membres de la délégation du FPI,
Je tiens également à vous remercier et à vous féliciter pour la part contributive importante que vous avez prise pour la bonne tenue des travaux de ce groupe de travail.
Je félicite l'ensemble des délégations, tant du Gouvernement que du FPI, pour le bon état d'esprit et l'ambiance conviviale qui ont prévalu tout au long des séances de travail.
Je crois que le premier sujet de satisfaction, pour chacun, de nous réside dans le fait que nous ayons pu nous mettre à la même table et discuter dans la sérénité et le respect mutuel, comme des frères et soeurs que nous sommes, fiIles et fils d'une même mère, LA CÔTE D'IVOIRE.
Il ressort des conclusions que des avancées notables ont été obtenues sur différentes préoccupations. Il reste que, sur d'autres points, le consensus n'a pu être obtenu, ce qui, somme toute, est normal dans ce type de discussions, puisqu'il s'agit d'un processus.
En effet, nous savons tous qu'en général, les négociations politiques de ce type peuvent ne pas produire pleinement tous les effets escomptés au cours de la première approche. Bien souvent, il importe de maintenir la dynamique de la négociation, en étant instruits à la fois des acquis et des difficultés des étapes antérieures.
Nous avons, je pense, gagné la première partie de la bataille, qui était de pouvoir engager, sans à priori et sans préalable, des discussions sur les principales préoccupations que le FPI a soumises au Gouvernement.
Pour moi, c'est déjà une avancée notable pour laquelle nous pouvons légitimement nous féliciter les uns les autres.
Il nous faut à présent capitaliser ces acquis et oeuvrer à leur consolidation, tout en entretenant des relations de confiance entre le Gouvernement et l'Opposition; ce qui, à notre sens, permettra d'envisager l'examen des points de préoccupation non encore finalisés avec plus de quiétude.
Pour ma part, je tiens ici, une fois encore, à réaffirmer notre engagement et notre disponibilité à créer les conditions de consolidation du dialogue politique entre le Gouvernement et l'Opposition dans son ensemble et,
pour ce qui nous concerne ici spécifiquement, entre le Gouvernement et le FPI.
Nous ne nous entendrons peut-être pas sur tout, sinon vous ne seriez plus l'Opposition. Mais nous poursuivrons résolument les discussions.
C'est le lieu d'indiquer, et je suis certain que vous en conviendrez avec moi, que le fait que nous ayant encore dans le «pipeline}) des points qui demandent des discussions plus approfondies ne doit nullement être considéré, ni comme un signe d'échec ni du reste comme un facteur bloquant pour la suite du processus.
Il nous faut, en effet, tout en continuant d'explorer la voie du dialogue politique, ne pas perdre également de vue que notre pays, qui sort d'une crise profonde, a urgemment besoin que des initiatives autres que politiques soient prises et mises en oeuvre pour relancer l'économie, créer des emplois, réhabiliter les infrastructures et se donner les moyens de s'inscrire résolument dans la dynamique du développement.
C'est donc un appel pressant que je veux lancer, à tous nos compatriotes, d'abord aux acteurs politiques que vous êtes, mais à travers vous, à tous les leaders d'opinion, afin que, dans la diversité de nos positions et de nos convictions, nous pulssions privilégier l'essentiel, à savoir la paix et la stabilité de notre pays.
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
• Monsieur le Président par intérim du FPI,
• Mesdames et Messieurs
Je le disais, mais la répétition en l'occurrence est une forme d'insistance, elle a vertu pédagogique, nous avons fait le plus difficile qui était de briser le mur de méfiance pour nous asseoir à la table de négociation pour aborder de front et sans faux fuyants, les problèmes qui peuvent mettre à mal la paix et la cohésion sociale.
Nous devons donc, dans la sérénité et la patience, poursuivre nos efforts, avec pour objectif la levée progressive des derniers obstacles qui se dressent encore sur la voie de normalisation pleine et entière de la vie politique.
Nos compatriotes attendent de nous des efforts supplémentaires, afin de rebâtir le pays de la vraie fraternité que la Côte d'Ivoire n'aurait jamais dû cesser d'être.
Vive le dialogue politique pour une Côte d'Ivoire réconciliée et unie dans le travail pour son développement.
Je vous remercie pour votre aimable attention.!