La Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), met en demeure les radios de proximité qui s’adonnent à la propagande de certains candidats aux futures élections municipales et régionales couplées, de cesser toute production, programmation et diffusion d’émissions relative à la couverture médiatique de la campagne.
Dans un communiqué transmis vendredi à la presse, la Haca a constaté qu’à l’occasion de la pré-campagne pour ces élections couplées ainsi que pour les législatives partielles, des radios privées non commerciales, en l’occurrence des radios de proximité, ouvrent leurs antennes à des candidats et formations politiques à des fins de propagande.
Aussi, a-t-elle tenu rappeler qu’aux termes du décret n° 95-714 du 13 septembre 1995, fixant les règles de fonctionnement des radios de proximité, et de la convention portant exploitation desdites radios, il est interdit à un exploitant de radio de proximité de produire et de diffuser des émissions à caractères politiques que cela donne lieu ou non à paiement. « Cette prescription est réaffirmée par la Haute autorité dans le cadre de la gestion médiatique de la période électorale actuelle », souligne le texte. Le document prévient que tout contrevenant à ces mesures s’expose aux sanctions prévues par la loi. Ces sanctions peuvent aller jusqu’au retrait pur et simple des fréquences, conclut le communiqué.
T.Guy
Dans un communiqué transmis vendredi à la presse, la Haca a constaté qu’à l’occasion de la pré-campagne pour ces élections couplées ainsi que pour les législatives partielles, des radios privées non commerciales, en l’occurrence des radios de proximité, ouvrent leurs antennes à des candidats et formations politiques à des fins de propagande.
Aussi, a-t-elle tenu rappeler qu’aux termes du décret n° 95-714 du 13 septembre 1995, fixant les règles de fonctionnement des radios de proximité, et de la convention portant exploitation desdites radios, il est interdit à un exploitant de radio de proximité de produire et de diffuser des émissions à caractères politiques que cela donne lieu ou non à paiement. « Cette prescription est réaffirmée par la Haute autorité dans le cadre de la gestion médiatique de la période électorale actuelle », souligne le texte. Le document prévient que tout contrevenant à ces mesures s’expose aux sanctions prévues par la loi. Ces sanctions peuvent aller jusqu’au retrait pur et simple des fréquences, conclut le communiqué.
T.Guy