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Économie Publié le mardi 5 février 2013 | Le Democrate

Autosuffisance alimentaire : 12 000 tonnes de riz par an pour combler le déficit

© Le Democrate Par DM
Le déchargement du riz au port d`Abidjan
Workers unload bags of rice on January 19, 2011 at the Port of Abidjan where 80% of Ivory Coast`s exports transit. EU-registered ships have been barred from dealing with Ivory Coast`s main cocoa ports in line with sanctions over the nation`s controversial November presidential poll. The European Union last weekend slapped sanctions on outcast incumbent leader Laurent Gbagbo and 84 of his associates, as well as 11 economic entities in the world`s top cocoa produce
La Côte d’Ivoire est déterminée à atteindre son autosuffisance en matière de riz d’ici quelques années. C’est justement dans cette optique que le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a procédé récemment, à Abronamoué, dans la circonscription de Niablé (région de l’Indénié-Djuablin), au lancement du démarrage effectif du projet d’aménagement de 120 hectares de bas-fonds en faveur de 240 agriculteurs spécialisés dans la culture du riz Paddy. C’est une variété, à haut rendement et, à forte valeur ajoutée, susceptible de permettre, si les conditions climatiques le favorisent, d’après des études spécifiques, une production de cinq tonnes à l’hectare. Le projet est destiné à la production, chaque année, de 1200 tonnes de riz Paddy. Selon Sangafowa Coulibaly ce projet devra permettre, à terme, l'exploitation de 923 hectares de bas-fonds pour riz irriguée ainsi que pour cultures maraîchères. Il vise également à accroître le potentiel de production de cultures vivrières pour l'approvisionnement des ménages de la région et pourvoir, en outre, au ravitaillement des marchés des grandes agglomérations telles que les districts d'Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké. Aussi ce projet prend-t-il en compte la réhabilitation de 620 km de pistes de desserte, en vue de juguler les pertes post-récolte et de commercialisation, de même que les infrastructures d’hydraulique humaine pour renforcer l'accès à l’eau potable dans les villages et sites habités. D'un coût global de 16,38 milliards Fcfa, le projet porte sur cinq années et a pour composantes le développement des infrastructures agricoles, le renforcement des capacités et la gestion du projet.
Lazare Kouadio
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