A la recherche des faits infractionnels, le Tribunal présidé par Coulibaly Ahmed a, le lundi 4 février 2013, interrogé les ex-dirigeants du Fdpcc (Fonds de développement et de Promotion du café-cacao) sur leur gestion financière.
«Les trois comptes fictifs de la Cacc (Centrale d’achat et de Commercialisation du café-cacao) dotés de 10 milliards de francs ont été entièrement débités jusqu’à leur clôture par Amouzou Henri et Kouassi théophilie respectivement président du Conseil de gestion et secrétaire exécutif du Fdpcc». C’est cette accusation que le Procureur Oulaye Fernand a sorti comme faits infractionnels contre les dirigeants de l’ex-Fdpcc. Avant d’interroger les prévenus. Sindou Diomandé a été appelé à la barre pour dire ce qu’il sait sur la question. Selon cet autre co-prévenu, la Cacc n’était qu’une nébuleuse dont les comptes étaient opaques car, déclare-t-il, le Daf, Digbeu Toh lui a révélé à huis clos que la Cacc n’était pas dans la comptabilité du Fdpcc. Pour leur défense, Henri Amouzou et Kouassi Théophile expliquent que c’est Djikalou Marthyr Léopold, en qualité d’administrateur de la Cacc qui ordonnançait les dépenses. Et Théophile Kouassi d’ajouter que les 10 milliards ont servi à financer la Sifcacoop à hauteur de 7 milliards contre 3 milliards pour le Fonds-cacao. Faux ! Rétorque le Procureur qui lit 4 procès-verbaux de réunions datés de 2003 qui stipulent clairement que 15 milliards de francs ont été affectés à la Cacc. Puis, il a conclu que c’est la somme globale de 25 milliards de FCFA qui ont été décaissés pour la Cacc si l’on ajoute les 10 milliards du Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao). Le Président Coulibaly Ahmed a demandé pourquoi avoir donné 1,350 milliard à la Cacc pour payer les salaires alors que cette structure a ses moyens propres. Théophile Kouassi déclare qu’il arrivait que le Fdpcc vole au secours des structures en difficulté. A la recherche des faits infractionnels, le président ouvre un autre dossier concernant la société ‘’Akemane’’. Sous une avalanche de questions, Amouzou dit faire un malaise et le président lui demande de s’asseoir. Ne pouvant plus continuer lui poser de questions à cause son état de ‘’malaise’’, le président a suspendu la séance qui reprend ce mardi 05 février 2013.
M.Ouattara
«Les trois comptes fictifs de la Cacc (Centrale d’achat et de Commercialisation du café-cacao) dotés de 10 milliards de francs ont été entièrement débités jusqu’à leur clôture par Amouzou Henri et Kouassi théophilie respectivement président du Conseil de gestion et secrétaire exécutif du Fdpcc». C’est cette accusation que le Procureur Oulaye Fernand a sorti comme faits infractionnels contre les dirigeants de l’ex-Fdpcc. Avant d’interroger les prévenus. Sindou Diomandé a été appelé à la barre pour dire ce qu’il sait sur la question. Selon cet autre co-prévenu, la Cacc n’était qu’une nébuleuse dont les comptes étaient opaques car, déclare-t-il, le Daf, Digbeu Toh lui a révélé à huis clos que la Cacc n’était pas dans la comptabilité du Fdpcc. Pour leur défense, Henri Amouzou et Kouassi Théophile expliquent que c’est Djikalou Marthyr Léopold, en qualité d’administrateur de la Cacc qui ordonnançait les dépenses. Et Théophile Kouassi d’ajouter que les 10 milliards ont servi à financer la Sifcacoop à hauteur de 7 milliards contre 3 milliards pour le Fonds-cacao. Faux ! Rétorque le Procureur qui lit 4 procès-verbaux de réunions datés de 2003 qui stipulent clairement que 15 milliards de francs ont été affectés à la Cacc. Puis, il a conclu que c’est la somme globale de 25 milliards de FCFA qui ont été décaissés pour la Cacc si l’on ajoute les 10 milliards du Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao). Le Président Coulibaly Ahmed a demandé pourquoi avoir donné 1,350 milliard à la Cacc pour payer les salaires alors que cette structure a ses moyens propres. Théophile Kouassi déclare qu’il arrivait que le Fdpcc vole au secours des structures en difficulté. A la recherche des faits infractionnels, le président ouvre un autre dossier concernant la société ‘’Akemane’’. Sous une avalanche de questions, Amouzou dit faire un malaise et le président lui demande de s’asseoir. Ne pouvant plus continuer lui poser de questions à cause son état de ‘’malaise’’, le président a suspendu la séance qui reprend ce mardi 05 février 2013.
M.Ouattara