Lucien Tapé Doh, Henri Amouzou et autres prévenus de la filière café-cacao devront attendre une semaine de plus pour savoir leur sort.
La décision des juges du tribunal d’Abidjan-Plateau dans le procès des ex-barons du café-cacao n’a pas été rendue, hier. Devant plusieurs prévenus présents, à l’audience, le président du tribunal, Ahmed Coulibaly a affirmé que le délibéré sera vidé mercredi prochain. Motif évoqué par le magistrat, c’est que pour des raisons de travaux, la salle d’audience ne comporte pas d’appareils de sonorisation. En l’absence de Lucien Tapé Doh, la plupart des ex- figures de proue de la filière étaient présentes. Il s’agit, entre autres, d’Henri Amouzou, Théophile Kouassi, Angéline Kili. C’est en janvier 2008 qu’une trentaine de personnes accusées de détournements de deniers publics, d’abus de biens sociaux, d’escroquerie, faux en écriture publique… ont été arrêtées et détenues à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pendant près de trois ans. Ces accusés et leurs collaborateurs sont composés pour la plupart des ex-dirigeants des quatre structures (Bourse café-cacao ; Fonds de régulation et de contrôle du café-cacao ; Fonds de développement et de promotion du café-cacao ; Autorité de régulation et de contrôle du café-cacao) mises sur pied à la suite de la libéralisation dudit secteur, en 2000. Après avoir obtenu la liberté provisoire, ils ont commencé à comparaître devant le juge de mi-mars 2012 à fin juillet 2013. Ils se sont expliqués sur leur gestion de 2002-2008. En effet, l’Etat cherche à désigner les auteurs de détournements et de recels de plus de 900 milliards FCFA provenant du Droit unique de sortie (Dus), non-encaissés et de 600 milliards FCFA émanant de la Réserve de prudence, du Fdpcc-Investissement, du Fonds d’investissements en milieu rural (Fimr). C’est dire que le verdict de ce procès inédit qui continue de défrayer la chronique, reste attendu par l’ensemble des Ivoiriens et même de la communauté internationale.
Ahua K.
La décision des juges du tribunal d’Abidjan-Plateau dans le procès des ex-barons du café-cacao n’a pas été rendue, hier. Devant plusieurs prévenus présents, à l’audience, le président du tribunal, Ahmed Coulibaly a affirmé que le délibéré sera vidé mercredi prochain. Motif évoqué par le magistrat, c’est que pour des raisons de travaux, la salle d’audience ne comporte pas d’appareils de sonorisation. En l’absence de Lucien Tapé Doh, la plupart des ex- figures de proue de la filière étaient présentes. Il s’agit, entre autres, d’Henri Amouzou, Théophile Kouassi, Angéline Kili. C’est en janvier 2008 qu’une trentaine de personnes accusées de détournements de deniers publics, d’abus de biens sociaux, d’escroquerie, faux en écriture publique… ont été arrêtées et détenues à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pendant près de trois ans. Ces accusés et leurs collaborateurs sont composés pour la plupart des ex-dirigeants des quatre structures (Bourse café-cacao ; Fonds de régulation et de contrôle du café-cacao ; Fonds de développement et de promotion du café-cacao ; Autorité de régulation et de contrôle du café-cacao) mises sur pied à la suite de la libéralisation dudit secteur, en 2000. Après avoir obtenu la liberté provisoire, ils ont commencé à comparaître devant le juge de mi-mars 2012 à fin juillet 2013. Ils se sont expliqués sur leur gestion de 2002-2008. En effet, l’Etat cherche à désigner les auteurs de détournements et de recels de plus de 900 milliards FCFA provenant du Droit unique de sortie (Dus), non-encaissés et de 600 milliards FCFA émanant de la Réserve de prudence, du Fdpcc-Investissement, du Fonds d’investissements en milieu rural (Fimr). C’est dire que le verdict de ce procès inédit qui continue de défrayer la chronique, reste attendu par l’ensemble des Ivoiriens et même de la communauté internationale.
Ahua K.