Vous venez d’être décoré par les autorités ivoiriennes. Quel est votre état d’esprit, après cette reconnaissance nationale ?
Un mot résume bien mon état d’esprit : c’est « merci ». Merci aux autorités ivoiriennes pour cette distinction. Merci aussi à toutes ces personnes qui, depuis, n’ont cessé de m’adresser des mots de félicitations et particulièrement, à ces nombreux jeunes à travers le monde qui, par leurs messages, ont affiché leur fierté.
Cette distinction arrive comme un hommage de la Côte d’Ivoire entière pour votre œuvre …
Oui ! Comme un hommage de la Côte d’Ivoire. C’est vrai que le jeune africain des années 60 que j’ai été et qui a vite compris qu’il avait une ambition pour la culture en Côte d’Ivoire et en Afrique, n’a pas forcement rêvé et espéré un jour recevoir cette distinction. Tout ce que j’ai fait et que je continue de faire c’est par conviction. Mettre sur pied un groupe de rock et pop dans les années 60 ; produire de bout en bout des albums dès le début des années 70 pour de grands artistes ivoiriens et africains ; mettre sur pied la première unité de pressage de disque en Côte d’Ivoire dans les années 70; créer de toute pièce dans les années 80 un groupe (Woya) pour qu’il devienne une référence en Afrique ; créer le premier boys band de l’histoire de la musique moderne au monde (RAS); imaginer et mettre sur pied la première radio commerciale privée totalement ivoirienne ; et je m’arrête là pour ne pas vous lasser. Tout cela c’est donc par conviction : la conviction dans la force de l’Afrique et des jeunes africains. Mais je n’ai pas encore pris ma retraite rassurez vous! Si DIEU me prête santé, force et vie, je crois que je pourrais accomplir des choses plus grandes pour ce pays.
Avouons cependant cette distinction a mis du temps à venir ?
Il faut ici que je précise qu’il ya 22 ans déjà j’avais été informé par courrier que je recevrais une distinction mais cela n’avait finalement pu se faire. Néanmoins, comme vous savez, il n’est jamais trop tard pour bien faire et pour moi, la première des récompenses vient de DIEU. Il a sa main sur moi et m’accompagne dans toutes mes entreprises. De plus, l’une de mes plus grandes satisfactions, c’est de voir tout le respect, la considération et l’admiration que ces millions de jeunes africains modernes me témoignent. Ceux là même qui m’appellent affectueusement Papa François KONIAN.
On a appris que Yamoussoukro votre ville d’origine se mobilise pour célébrer cette distinction ?
Je crois que Yamoussoukro est juste fière de l’honneur rendu à son fils et donc à elle. Il est normal que les jeunes de Yamoussoukro, qui se sentent honorés par cette distinction (je le disais plus haut), aient envie de faire une fête, qui, au-delà de me célébrer, va marquer leur engagement dans l’avenir de notre cité.
Une façon de vous rendre également hommage pour vos actions menées au niveau de la culture pour cette cité pour laquelle vous avez de grands projets ?
Certainement ! J’ai en tous cas humblement essayé de montrer l’ancrage de cette ville dans la culture et donc d’apporter ma pierre à la construction de l’édifice Yamoussoukro. Je ne me lasserai jamais de le faire et rassurez-vous, j’ai encore de grands projets.
On annonce pour cette fête, une pléiade d’artistes chanteurs qui manifestent le désir de faire le voyage de Yamoussoukro, à titre gracieux ?
Vous savez j’ai beaucoup travaillé durant les 40 dernières années dans et pour le monde de la culture et bien évidemment beaucoup de ces artistes que j’ai côtoyés, découverts, ou formés sont fiers de l’honneur qui m’est fait. Alors évidemment, ils ont envie de venir manifester leur joie. Il est impossible de dire non à Jacob Devarieux quand il dit: « François, je veux être là ! » Comment dire non à son poulain David Tayorauld quand il dit : «Papa, je veux venir te célébrer! » Et comment empêcher un jeune artiste comme MULUKUKU DJ, qui prend dans cet honneur sa part, de venir exprimer à sa façon ce sentiment? On n’en finirait pas si je devais citer tous ceux qui désireraient se rendre à Yamoussoukro pour ces réjouissances. Une chose est certaine; la fête des jeunes et par les jeunes à Yamoussoukro, sera mémorable.
A propos, des informations circulent au sujet de votre candidature aux prochaines élections municipales à Yamoussoukro. Qu’en est-il ?
Je vous répondrai franchement et clairement. En effet, je suis candidat aux élections municipales à Yamoussoukro.
Qu’est ce qui motive cette candidature ?
Ma motivation première est l’amour que j’éprouve pour cette formidable cité qui renferme de nombreux symboles et des valeurs à préserver pour les générations futures. Je souhaite ainsi redonner à la ville de Yamoussoukro ses notes de noblesse. Cela passe par la restauration de nombreux édifices et symboles qui tombent en désuétude, la remise au premier plan des fondements de la vie en communauté, des valeurs clé telles que le dialogue, la cohésion, la tolérance, la paix auxquels était très attaché le père fondateur [pause], FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Aussi, j’aimerais contribuer à redonner à Yamoussoukro son rayonnement d’antan sur le plan des infrastructures destinées à la formation des jeunes et créer les conditions idéales de leur saine émulation. Bref, avec le concours des jeunes de la cité, j’ai foi que nous ferons de Yamoussoukro un centre névralgique exemplaire où toutes les autres grandes villes viendraient s’abreuver.
Pensez-vous avoir le profil nécessaire pour gérer une grande cité comme Yamoussoukro ?
Je ne sais pas s’il ya un profil type, mais en tous cas moi, humblement, je pense avoir les aptitudes et l’expérience pour relever de grands défis. J’ai toujours eu le gout du challenge et dans bien des cas, par la grâce de Dieu, j’ai toujours réussi à mettre en œuvre mes projets, même les plus improbables. J’ai la chance d’être entouré par des équipes de jeunes venus de tous les quartiers de Yamoussoukro, qui comprennent tout le sens de ma vision et dont j’arrive à fédérer les énergies afin de construire quelques choses de fort. Ils savent que c’est pour eux que je me porte candidat et ont décidé de prêter main forte à ma modeste personne. J’ambitionne de les encadrer, les guider sur la voie de l’excellence et leur confier de grandes responsabilités dans l’animation au quotidien de notre cité commune, quels que soient leurs bords politiques, origines et autres différences affichées.
Sous quelle bannière seriez-vous candidat ?
Je me présente en tant que candidat indépendant. Je serai le candidat des jeunes. Ces milliers de jeunes qui n’ont pas oublié qu’ils sont tous des petits enfants d’Houphouët, qui n’ont jamais cessé d’être ensemble et de se parler. Ces milliers de petits enfants d’Houphouët qui croient, comme moi, au destin particulier de cette ville et qui savent que ce destin est entre leurs mains.
Avez-vous une idée de vos prochains adversaires ?
J’ai beaucoup de respect, de considération et d’admiration pour mes adversaires, vous savez! Nous sommes tous de cette ville même si nous ne partageons pas la même vision. J’ai foi dans le fait que cette campagne sera civilisée car culturellement et par éducation, personne ne permettra que cette campagne salisse l’image de Yamoussoukro.
Peut-on avoir une idée de la stratégie de campagne idoine susceptible de vous faire gagner ?
Top secret pour le moment, mais si vous me connaissez bien, vous devriez savoir que je ne fais rien au hasard ; encore moins, selon des schémas flous et mal construits. Mais puisque vous semblez insister pour le savoir, il vous suffit de poser et résoudre une équation à 99.3 inconnues, dont la réponse est inférieure ou égale à 88.1, à résoudre un 31 février. Réponse? [rires]
Un mot résume bien mon état d’esprit : c’est « merci ». Merci aux autorités ivoiriennes pour cette distinction. Merci aussi à toutes ces personnes qui, depuis, n’ont cessé de m’adresser des mots de félicitations et particulièrement, à ces nombreux jeunes à travers le monde qui, par leurs messages, ont affiché leur fierté.
Cette distinction arrive comme un hommage de la Côte d’Ivoire entière pour votre œuvre …
Oui ! Comme un hommage de la Côte d’Ivoire. C’est vrai que le jeune africain des années 60 que j’ai été et qui a vite compris qu’il avait une ambition pour la culture en Côte d’Ivoire et en Afrique, n’a pas forcement rêvé et espéré un jour recevoir cette distinction. Tout ce que j’ai fait et que je continue de faire c’est par conviction. Mettre sur pied un groupe de rock et pop dans les années 60 ; produire de bout en bout des albums dès le début des années 70 pour de grands artistes ivoiriens et africains ; mettre sur pied la première unité de pressage de disque en Côte d’Ivoire dans les années 70; créer de toute pièce dans les années 80 un groupe (Woya) pour qu’il devienne une référence en Afrique ; créer le premier boys band de l’histoire de la musique moderne au monde (RAS); imaginer et mettre sur pied la première radio commerciale privée totalement ivoirienne ; et je m’arrête là pour ne pas vous lasser. Tout cela c’est donc par conviction : la conviction dans la force de l’Afrique et des jeunes africains. Mais je n’ai pas encore pris ma retraite rassurez vous! Si DIEU me prête santé, force et vie, je crois que je pourrais accomplir des choses plus grandes pour ce pays.
Avouons cependant cette distinction a mis du temps à venir ?
Il faut ici que je précise qu’il ya 22 ans déjà j’avais été informé par courrier que je recevrais une distinction mais cela n’avait finalement pu se faire. Néanmoins, comme vous savez, il n’est jamais trop tard pour bien faire et pour moi, la première des récompenses vient de DIEU. Il a sa main sur moi et m’accompagne dans toutes mes entreprises. De plus, l’une de mes plus grandes satisfactions, c’est de voir tout le respect, la considération et l’admiration que ces millions de jeunes africains modernes me témoignent. Ceux là même qui m’appellent affectueusement Papa François KONIAN.
On a appris que Yamoussoukro votre ville d’origine se mobilise pour célébrer cette distinction ?
Je crois que Yamoussoukro est juste fière de l’honneur rendu à son fils et donc à elle. Il est normal que les jeunes de Yamoussoukro, qui se sentent honorés par cette distinction (je le disais plus haut), aient envie de faire une fête, qui, au-delà de me célébrer, va marquer leur engagement dans l’avenir de notre cité.
Une façon de vous rendre également hommage pour vos actions menées au niveau de la culture pour cette cité pour laquelle vous avez de grands projets ?
Certainement ! J’ai en tous cas humblement essayé de montrer l’ancrage de cette ville dans la culture et donc d’apporter ma pierre à la construction de l’édifice Yamoussoukro. Je ne me lasserai jamais de le faire et rassurez-vous, j’ai encore de grands projets.
On annonce pour cette fête, une pléiade d’artistes chanteurs qui manifestent le désir de faire le voyage de Yamoussoukro, à titre gracieux ?
Vous savez j’ai beaucoup travaillé durant les 40 dernières années dans et pour le monde de la culture et bien évidemment beaucoup de ces artistes que j’ai côtoyés, découverts, ou formés sont fiers de l’honneur qui m’est fait. Alors évidemment, ils ont envie de venir manifester leur joie. Il est impossible de dire non à Jacob Devarieux quand il dit: « François, je veux être là ! » Comment dire non à son poulain David Tayorauld quand il dit : «Papa, je veux venir te célébrer! » Et comment empêcher un jeune artiste comme MULUKUKU DJ, qui prend dans cet honneur sa part, de venir exprimer à sa façon ce sentiment? On n’en finirait pas si je devais citer tous ceux qui désireraient se rendre à Yamoussoukro pour ces réjouissances. Une chose est certaine; la fête des jeunes et par les jeunes à Yamoussoukro, sera mémorable.
A propos, des informations circulent au sujet de votre candidature aux prochaines élections municipales à Yamoussoukro. Qu’en est-il ?
Je vous répondrai franchement et clairement. En effet, je suis candidat aux élections municipales à Yamoussoukro.
Qu’est ce qui motive cette candidature ?
Ma motivation première est l’amour que j’éprouve pour cette formidable cité qui renferme de nombreux symboles et des valeurs à préserver pour les générations futures. Je souhaite ainsi redonner à la ville de Yamoussoukro ses notes de noblesse. Cela passe par la restauration de nombreux édifices et symboles qui tombent en désuétude, la remise au premier plan des fondements de la vie en communauté, des valeurs clé telles que le dialogue, la cohésion, la tolérance, la paix auxquels était très attaché le père fondateur [pause], FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Aussi, j’aimerais contribuer à redonner à Yamoussoukro son rayonnement d’antan sur le plan des infrastructures destinées à la formation des jeunes et créer les conditions idéales de leur saine émulation. Bref, avec le concours des jeunes de la cité, j’ai foi que nous ferons de Yamoussoukro un centre névralgique exemplaire où toutes les autres grandes villes viendraient s’abreuver.
Pensez-vous avoir le profil nécessaire pour gérer une grande cité comme Yamoussoukro ?
Je ne sais pas s’il ya un profil type, mais en tous cas moi, humblement, je pense avoir les aptitudes et l’expérience pour relever de grands défis. J’ai toujours eu le gout du challenge et dans bien des cas, par la grâce de Dieu, j’ai toujours réussi à mettre en œuvre mes projets, même les plus improbables. J’ai la chance d’être entouré par des équipes de jeunes venus de tous les quartiers de Yamoussoukro, qui comprennent tout le sens de ma vision et dont j’arrive à fédérer les énergies afin de construire quelques choses de fort. Ils savent que c’est pour eux que je me porte candidat et ont décidé de prêter main forte à ma modeste personne. J’ambitionne de les encadrer, les guider sur la voie de l’excellence et leur confier de grandes responsabilités dans l’animation au quotidien de notre cité commune, quels que soient leurs bords politiques, origines et autres différences affichées.
Sous quelle bannière seriez-vous candidat ?
Je me présente en tant que candidat indépendant. Je serai le candidat des jeunes. Ces milliers de jeunes qui n’ont pas oublié qu’ils sont tous des petits enfants d’Houphouët, qui n’ont jamais cessé d’être ensemble et de se parler. Ces milliers de petits enfants d’Houphouët qui croient, comme moi, au destin particulier de cette ville et qui savent que ce destin est entre leurs mains.
Avez-vous une idée de vos prochains adversaires ?
J’ai beaucoup de respect, de considération et d’admiration pour mes adversaires, vous savez! Nous sommes tous de cette ville même si nous ne partageons pas la même vision. J’ai foi dans le fait que cette campagne sera civilisée car culturellement et par éducation, personne ne permettra que cette campagne salisse l’image de Yamoussoukro.
Peut-on avoir une idée de la stratégie de campagne idoine susceptible de vous faire gagner ?
Top secret pour le moment, mais si vous me connaissez bien, vous devriez savoir que je ne fais rien au hasard ; encore moins, selon des schémas flous et mal construits. Mais puisque vous semblez insister pour le savoir, il vous suffit de poser et résoudre une équation à 99.3 inconnues, dont la réponse est inférieure ou égale à 88.1, à résoudre un 31 février. Réponse? [rires]