Dans une interview accordée à Onuci Fm, le Directeur général de la Sodeci, Eba Basil, aborde les questions relatives à l’assainissement et la distribution de l’eau potable, ainsi que les difficultés d’accès à cette eau.
Quel diagnostic faites-vous en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en Cote d’Ivoire ? En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, si l’on totalise à la fois les zones rurales et des zones urbaines, 60% de la population de Cote d’Ivoire ont accès à l’eau potable de façon globale. Et si on regarde uniquement les zones urbaines, on a 85% de la population des zones urbaines qui ont accès à l’eau potable. En ce qui concerne les services d’assainissement, c’est malheureusement le maillon faible de la chaîne des services d’eau potable.
Y a-t-il un grand besoin au niveau des populations ?
Absolument, les besoins sont énormes. Le ministre des Infrastructures économiques a parlé de 600 milliards Fcfa de besoins en financement pour le secteur de l’eau potable et 400 milliards Fcfa de besoins en investissement pour le secteur de l’assainissement pour permettre de couvrir l’ensemble des besoins des populations concernant ces deux services. Les consommateurs dénoncent les coûts de plus en plus élevés de vos factures. Alors M. le Dg, l’eau est-elle si chère en Cote d’Ivoire ? Aujourd’hui, le m³ d’eau vendu, c’est en moyenne 424 F5 par m³ vendu. Une famille de 10 personnes dépenserait par trimestre au grand maximum, 100 m³. Ça fait à peu près 36.000Fcfa par trimestre. Ce qui fait 12.000F par mois pour le consommateur d’eau. Vous prenez maintenant le m³ d’eau qui est vendu à la borne fontaine, le prix du m³ d’eau est vendu à 250F. Pour 200 litres, ça fait 50F. Les besoins quotidiens d’une personne, c’est 100 litres par habitant. Le prix du m³ d’eau en Cote d’Ivoire n’est pas cher du tout. On a la chance d’avoir ce tarif parce qu’en Cote d’Ivoire, ce sont des ressources en eau souterraine à partir desquelles on produit l’eau, notamment la nappe d’Abidjan qui est de très bonne qualité. Et bien, puisque les coûts de production sont relativement bas, ça nous permet d’avoir des tarifs aussi relativement bas. Certains quartiers d’Abidjan ont des difficultés d’accès à l’eau potable. Comptez-vous résoudre ce problème ? Les difficultés d’accès à l’eau potable dans certains quartiers d’Abidjan sont dues essentiellement à l’insuffisance des capacités de production par rapport aux besoins. Aujourd’hui, on estime la capacité de production qui représente à peu près 30% des besoins. Malheureusement, ça se traduit au quotidien par des interruptions des produits de distribution d’eau dans certains quartiers, notamment aux heures de pointe. La Sodeci joue le rôle qu’elle a à jouer auprès de l’Etat. Nous essayons de réduire les délais d’interruption en faisant en sorte que les pannes durent le moins longtemps possible. Dans la même perspective, nous aidons l’Etat à réaliser la plupart des investissements qu’il faut. Aujourd’hui, vous avez un grand projet qui va permettre d’alimenter la ville d’Abidjan à partir de Bonoua. On a actuellement une installation de production qui est en train d’être réalisée à partir de Niangon, et qui va permettre de fournir 45.000 m³ par jour de production supplémentaire, auquel vont venir s’ajouter 160.000 m³ par jour qui vont être produits à partir de la nappe de Bonoua. Nous aurons au total autour de 200.000 m³/jour qui devraient normalement permettre d’ici à fin 2014 de supprimer totalement des manques d’eau qu’on constate aujourd’hui dans certains quartiers d’Abidjan.
Propos retranscrits par E.N
Quel diagnostic faites-vous en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en Cote d’Ivoire ? En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, si l’on totalise à la fois les zones rurales et des zones urbaines, 60% de la population de Cote d’Ivoire ont accès à l’eau potable de façon globale. Et si on regarde uniquement les zones urbaines, on a 85% de la population des zones urbaines qui ont accès à l’eau potable. En ce qui concerne les services d’assainissement, c’est malheureusement le maillon faible de la chaîne des services d’eau potable.
Y a-t-il un grand besoin au niveau des populations ?
Absolument, les besoins sont énormes. Le ministre des Infrastructures économiques a parlé de 600 milliards Fcfa de besoins en financement pour le secteur de l’eau potable et 400 milliards Fcfa de besoins en investissement pour le secteur de l’assainissement pour permettre de couvrir l’ensemble des besoins des populations concernant ces deux services. Les consommateurs dénoncent les coûts de plus en plus élevés de vos factures. Alors M. le Dg, l’eau est-elle si chère en Cote d’Ivoire ? Aujourd’hui, le m³ d’eau vendu, c’est en moyenne 424 F5 par m³ vendu. Une famille de 10 personnes dépenserait par trimestre au grand maximum, 100 m³. Ça fait à peu près 36.000Fcfa par trimestre. Ce qui fait 12.000F par mois pour le consommateur d’eau. Vous prenez maintenant le m³ d’eau qui est vendu à la borne fontaine, le prix du m³ d’eau est vendu à 250F. Pour 200 litres, ça fait 50F. Les besoins quotidiens d’une personne, c’est 100 litres par habitant. Le prix du m³ d’eau en Cote d’Ivoire n’est pas cher du tout. On a la chance d’avoir ce tarif parce qu’en Cote d’Ivoire, ce sont des ressources en eau souterraine à partir desquelles on produit l’eau, notamment la nappe d’Abidjan qui est de très bonne qualité. Et bien, puisque les coûts de production sont relativement bas, ça nous permet d’avoir des tarifs aussi relativement bas. Certains quartiers d’Abidjan ont des difficultés d’accès à l’eau potable. Comptez-vous résoudre ce problème ? Les difficultés d’accès à l’eau potable dans certains quartiers d’Abidjan sont dues essentiellement à l’insuffisance des capacités de production par rapport aux besoins. Aujourd’hui, on estime la capacité de production qui représente à peu près 30% des besoins. Malheureusement, ça se traduit au quotidien par des interruptions des produits de distribution d’eau dans certains quartiers, notamment aux heures de pointe. La Sodeci joue le rôle qu’elle a à jouer auprès de l’Etat. Nous essayons de réduire les délais d’interruption en faisant en sorte que les pannes durent le moins longtemps possible. Dans la même perspective, nous aidons l’Etat à réaliser la plupart des investissements qu’il faut. Aujourd’hui, vous avez un grand projet qui va permettre d’alimenter la ville d’Abidjan à partir de Bonoua. On a actuellement une installation de production qui est en train d’être réalisée à partir de Niangon, et qui va permettre de fournir 45.000 m³ par jour de production supplémentaire, auquel vont venir s’ajouter 160.000 m³ par jour qui vont être produits à partir de la nappe de Bonoua. Nous aurons au total autour de 200.000 m³/jour qui devraient normalement permettre d’ici à fin 2014 de supprimer totalement des manques d’eau qu’on constate aujourd’hui dans certains quartiers d’Abidjan.
Propos retranscrits par E.N