Bendey-Diby Valentin est le 4ème adjoint au maire de la Commune de Treichville et par ailleurs, membre du Grand Conseil du Pdci. Il a décidé de soutenir le candidat du Rdr, Cissé Ibrahim, aux prochaines municipales dans ladite commune. Dans cet entretien, il explique les raisons qui ont guidé son choix.
Vous avez décidé de soutenir le candidat Cissé Ibrahim. Quelles sont les raisons qui motivent cette décision?
Je ne soutiens pas Cissé, parce qu’il est mon ami, mais par conviction. L’action que Cissé mène à Treichville va dans le sens de la réhabilitation de certaines valeurs que la commune a perdu. Il faut qu’il y ait le ‘’vivre ensemble’’ à Treichville. Ce sont des valeurs que Cissé incarne. Je m’inscris dans l’action qu’il entend mener, dans le rêve qu’il profile à Treichville. Je m’inscris aussi dans le renouveau parce que quand on dure au pouvoir, on n’a plus de répondant et on n’a plus rien à proposer aux populations. Amichia n’a rien fait. Aujourd’hui, il mène des campagnes de dénigrement. La politique n’est pas une affaire d’image, mais de conviction. Je suis un homme de conviction. Quand on a un bilan négatif, qu’on ait le courage de rendre le tablier. L’histoire de Treichville aujourd’hui, ne doit pas être liée à des interrogations, mais à des informations. Premièrement, cette histoire d’enlèvement d’Amichia à Bouaké par les ‘’Zinzins’’ et les ‘’Bahefouets’’. On ne sait pas ce qui s’est réellement passé. Quelqu’un qui est pris en otage par des rebelles et qui, après sa libération rentre à Abidjan avec son propre véhicule. Comment les choses se sont passées ? On a besoin de le savoir. Et puis, où était Amichia pendant la crise postélectorale lorsque nous évitions les balles et au moment où les populations étaient traumatisées ? Cissé s’est fait kidnapper deux fois par la Garde Républicaine. Amichia avait disparu. Il apparaît quelques mois après. Un maire est un chef de village. Il doit être toujours aux côtés de ses populations pour améliorer leur quotidien. S’étaler dans les médias à longueur de journée ne change rien au quotidien des populations.
Ne craignez-vous pas qu’on dise que vous avez trahi le Pdci en soutenant Cissé Ibrahim?
En soutenant Cissé Ibrahim, je ne trahi pas mon parti le Pdci, mais je m’inscris dans la mouvance du Rhdp. Je suis un disciple d’Houphouët-Boigny. C’est ce qui explique que je suis avec Cissé Ibrahim . Dans l’action, nous privilégions les idéaux d’Houphouët Boigny. Le Rhdp a été fondé sur des principes clairs. Il a été dit que pour les élections locales le parti qui aura mobilisé le plus de voix devient tête de liste. Pour l’application de ce principe, les gens font d’autres interprétations. Le Rdr a démontré aux présidentielles comme aux législatives qu’il est en pole position à Treichville. Donc on doit accepter que la tête de liste soit le candidat du Rdr qui est Cissé Ibrahim. Au lieu d’accepter cela, on dénigre son adversaire par des arguments tribalistes.
Vous dites que la tête de liste doit revenir au Rdr. Pourtant le Pdci brandit l’argument selon lequel Treichville demeure son bastion naturel.
Si le Pdci est né à Treichville, cela ne veut pas dire que cette commune est son bastion naturel. Si Treichville est le bastion du Pdci, mon parti ne pouvait pas avoir seulement 8 000 voix contre 13 000 pour le Fpi et 18 000 pour le Rdr. La différence est énorme. Aux législatives également, le Pdci a eu 4000 voix contre 9000 voix pour le Rdr . On dit généralement ‘‘jamais deux sans trois’’. Le Pdci ne peut pas avoir 9000 ou 10000 voix aux municipales. Je pense qu’il faut être honnête. Il faut avoir le courage de dire que le Pdci a échoué par la faute d’Amichia. Que les gens arrêtent de penser aux intérêts mesquins et laissent les populations choisir celui qui peut, le mieux, défendre leurs intérêts. Les élections municipales ne sont pas des élections politiques, mais de développement. Amichia a échoué. Il doit assumer son échec. Certes, je suis conseiller municipal. La gestion a été collégiale, mais les décisions ont été prises par le maire de façon souveraine.
Vous dites que Treichville est en proie à plusieurs difficultés sous Amichia. Pouvez-vous lever un coin de voile sur les maux qui minent cette commune ?
Treichville dispose d’un réseau d’assainissement performant. Il se trouve que depuis des années, les caniveaux ne sont pas curés. Les caniveaux doivent être curés. Il ne suffit de faire de petits travaux, mais il faut aller au fond des choses. Aujourd’hui des communes comme Marcory et Cocody sont des exemples au niveau de l’assainissement. Les travaux sont faits en profondeur.
François Amichia a indiqué qu’il n’a pu travailler compte tenu de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire.
Il dit qu’il n’a pas travaillé à cause de la crise. Le conseil municipal a siégé. Le budget a été voté. Quand on dit qu’on n’a pas travaillé, cela veut dire que le budget a été voté, mais que l’argent n’a pas été utilisé. Si les maires des zones ex-Cno évoquent cela, on pourrait comprendre, mais les maires du Sud ne peuvent pas le dire. Un maire doit donc faire en sorte que l’utilisation du budget soit rationnelle.
Réalisé par Touré Abdoulaye
Vous avez décidé de soutenir le candidat Cissé Ibrahim. Quelles sont les raisons qui motivent cette décision?
Je ne soutiens pas Cissé, parce qu’il est mon ami, mais par conviction. L’action que Cissé mène à Treichville va dans le sens de la réhabilitation de certaines valeurs que la commune a perdu. Il faut qu’il y ait le ‘’vivre ensemble’’ à Treichville. Ce sont des valeurs que Cissé incarne. Je m’inscris dans l’action qu’il entend mener, dans le rêve qu’il profile à Treichville. Je m’inscris aussi dans le renouveau parce que quand on dure au pouvoir, on n’a plus de répondant et on n’a plus rien à proposer aux populations. Amichia n’a rien fait. Aujourd’hui, il mène des campagnes de dénigrement. La politique n’est pas une affaire d’image, mais de conviction. Je suis un homme de conviction. Quand on a un bilan négatif, qu’on ait le courage de rendre le tablier. L’histoire de Treichville aujourd’hui, ne doit pas être liée à des interrogations, mais à des informations. Premièrement, cette histoire d’enlèvement d’Amichia à Bouaké par les ‘’Zinzins’’ et les ‘’Bahefouets’’. On ne sait pas ce qui s’est réellement passé. Quelqu’un qui est pris en otage par des rebelles et qui, après sa libération rentre à Abidjan avec son propre véhicule. Comment les choses se sont passées ? On a besoin de le savoir. Et puis, où était Amichia pendant la crise postélectorale lorsque nous évitions les balles et au moment où les populations étaient traumatisées ? Cissé s’est fait kidnapper deux fois par la Garde Républicaine. Amichia avait disparu. Il apparaît quelques mois après. Un maire est un chef de village. Il doit être toujours aux côtés de ses populations pour améliorer leur quotidien. S’étaler dans les médias à longueur de journée ne change rien au quotidien des populations.
Ne craignez-vous pas qu’on dise que vous avez trahi le Pdci en soutenant Cissé Ibrahim?
En soutenant Cissé Ibrahim, je ne trahi pas mon parti le Pdci, mais je m’inscris dans la mouvance du Rhdp. Je suis un disciple d’Houphouët-Boigny. C’est ce qui explique que je suis avec Cissé Ibrahim . Dans l’action, nous privilégions les idéaux d’Houphouët Boigny. Le Rhdp a été fondé sur des principes clairs. Il a été dit que pour les élections locales le parti qui aura mobilisé le plus de voix devient tête de liste. Pour l’application de ce principe, les gens font d’autres interprétations. Le Rdr a démontré aux présidentielles comme aux législatives qu’il est en pole position à Treichville. Donc on doit accepter que la tête de liste soit le candidat du Rdr qui est Cissé Ibrahim. Au lieu d’accepter cela, on dénigre son adversaire par des arguments tribalistes.
Vous dites que la tête de liste doit revenir au Rdr. Pourtant le Pdci brandit l’argument selon lequel Treichville demeure son bastion naturel.
Si le Pdci est né à Treichville, cela ne veut pas dire que cette commune est son bastion naturel. Si Treichville est le bastion du Pdci, mon parti ne pouvait pas avoir seulement 8 000 voix contre 13 000 pour le Fpi et 18 000 pour le Rdr. La différence est énorme. Aux législatives également, le Pdci a eu 4000 voix contre 9000 voix pour le Rdr . On dit généralement ‘‘jamais deux sans trois’’. Le Pdci ne peut pas avoir 9000 ou 10000 voix aux municipales. Je pense qu’il faut être honnête. Il faut avoir le courage de dire que le Pdci a échoué par la faute d’Amichia. Que les gens arrêtent de penser aux intérêts mesquins et laissent les populations choisir celui qui peut, le mieux, défendre leurs intérêts. Les élections municipales ne sont pas des élections politiques, mais de développement. Amichia a échoué. Il doit assumer son échec. Certes, je suis conseiller municipal. La gestion a été collégiale, mais les décisions ont été prises par le maire de façon souveraine.
Vous dites que Treichville est en proie à plusieurs difficultés sous Amichia. Pouvez-vous lever un coin de voile sur les maux qui minent cette commune ?
Treichville dispose d’un réseau d’assainissement performant. Il se trouve que depuis des années, les caniveaux ne sont pas curés. Les caniveaux doivent être curés. Il ne suffit de faire de petits travaux, mais il faut aller au fond des choses. Aujourd’hui des communes comme Marcory et Cocody sont des exemples au niveau de l’assainissement. Les travaux sont faits en profondeur.
François Amichia a indiqué qu’il n’a pu travailler compte tenu de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire.
Il dit qu’il n’a pas travaillé à cause de la crise. Le conseil municipal a siégé. Le budget a été voté. Quand on dit qu’on n’a pas travaillé, cela veut dire que le budget a été voté, mais que l’argent n’a pas été utilisé. Si les maires des zones ex-Cno évoquent cela, on pourrait comprendre, mais les maires du Sud ne peuvent pas le dire. Un maire doit donc faire en sorte que l’utilisation du budget soit rationnelle.
Réalisé par Touré Abdoulaye
