« Peut-on imaginer que la femme elle-même exerce autant violences sur d’autres femmes ? La pratique de l’excision est barbare et lâche, puisque les exciseuses ne la pratiquent pas sur la place publique et se cachent... ». Ainsi s’est révoltée le Ministre Anne Désirée OULOTO lors de la cérémonie commémorative de la Journée Internationale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines, organisée ce samedi 09 février 2013, de 09 heures à 14 heures, sur l’esplanade du Palais de la Culture de Treichville.
Elle a profité de l’occasion pour annoncer des mesures répressives en vue de freiner l’évolution de cette pratique rétrograde. Au nombre de ces mesures, le contrôle médical de l’organe génital de la petite fille dès l’école primaire, l’application ferme de la loi, la réactivation des numéros verts pour favoriser la dénonciation des cas de mutilation génitales, et La mise en place avec la société civile, notamment avec la Fondation DJIGUI, d’une plate-forme de suivi et d’évaluation des actions de lutte contre les mutilations génitales féminines.
Plusieurs personnalités étaient présentes à cette cérémonie, parmi lesquelles : l’Ambassadrice du Canada Mme Chantal de Varrens , l’Honorable Député de Tengrela Mme Mariam Traoré, la Représentante de l’Union Africaine Mme Boundzi, la Représentante de la Représentante de l’UNFPA Mme Kouyé Pauline, la Présidente du REPSFECO Mme Salimata Porquet, la Présidente du COFEMCI Mme Kodjo Marie Paule, l’Imam Cissé Djiguiba, représentant le comité interafricain de lutte contre les pratiques néfastes dont les MGF.
Ce dernier lors de son exposé, a fait l’historique de la Résolution des Nations Unies, interdisant les mutilations génitales féminines. La lutte a-t-il affirmé, a duré 29 années avant l’adoption de la résolution. Il a également milité pour l’application de la loi dans toute sa rigueur, pour décourager les auteurs de ce que l’on peut aujourd’hui considérer comme un crime.
Quant aux populations, elles sont venues nombreuses de toutes les communes du District d’Abidjan et ont marqué leur participation à la cérémonie par une marche silencieuse, avec des pancartes aux messages forts et poignants, qui exhortent à une prise de conscience et à l’abandon de l’excision. Une marche silencieuse comme pour exprimer la profonde douleur et les souffrances extrêmes qui leur sont infligées, dans l’indifférence générale.
Rappelons que cette cérémonie de commémoration marque le point culminant de 07 jours d’activisme et de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines, qui ont démarré par un atelier à Abidjan les 04 et 05 Février, avec les leaders communautaires et la société civile. Cet atelier à été suivi d’activités de sensibilisation éclatée dans les écoles et quartiers d’Abidjan et de l’intérieur du pays, meublées de projections de films et de tables rondes de discussion. Le tout a été soutenu par la déclaration du Gouvernement, le 06 Février 2013, décrétée par l’IONU Journée Internationale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF), et publiée dans tous les médias de la place.
Elle a profité de l’occasion pour annoncer des mesures répressives en vue de freiner l’évolution de cette pratique rétrograde. Au nombre de ces mesures, le contrôle médical de l’organe génital de la petite fille dès l’école primaire, l’application ferme de la loi, la réactivation des numéros verts pour favoriser la dénonciation des cas de mutilation génitales, et La mise en place avec la société civile, notamment avec la Fondation DJIGUI, d’une plate-forme de suivi et d’évaluation des actions de lutte contre les mutilations génitales féminines.
Plusieurs personnalités étaient présentes à cette cérémonie, parmi lesquelles : l’Ambassadrice du Canada Mme Chantal de Varrens , l’Honorable Député de Tengrela Mme Mariam Traoré, la Représentante de l’Union Africaine Mme Boundzi, la Représentante de la Représentante de l’UNFPA Mme Kouyé Pauline, la Présidente du REPSFECO Mme Salimata Porquet, la Présidente du COFEMCI Mme Kodjo Marie Paule, l’Imam Cissé Djiguiba, représentant le comité interafricain de lutte contre les pratiques néfastes dont les MGF.
Ce dernier lors de son exposé, a fait l’historique de la Résolution des Nations Unies, interdisant les mutilations génitales féminines. La lutte a-t-il affirmé, a duré 29 années avant l’adoption de la résolution. Il a également milité pour l’application de la loi dans toute sa rigueur, pour décourager les auteurs de ce que l’on peut aujourd’hui considérer comme un crime.
Quant aux populations, elles sont venues nombreuses de toutes les communes du District d’Abidjan et ont marqué leur participation à la cérémonie par une marche silencieuse, avec des pancartes aux messages forts et poignants, qui exhortent à une prise de conscience et à l’abandon de l’excision. Une marche silencieuse comme pour exprimer la profonde douleur et les souffrances extrêmes qui leur sont infligées, dans l’indifférence générale.
Rappelons que cette cérémonie de commémoration marque le point culminant de 07 jours d’activisme et de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines, qui ont démarré par un atelier à Abidjan les 04 et 05 Février, avec les leaders communautaires et la société civile. Cet atelier à été suivi d’activités de sensibilisation éclatée dans les écoles et quartiers d’Abidjan et de l’intérieur du pays, meublées de projections de films et de tables rondes de discussion. Le tout a été soutenu par la déclaration du Gouvernement, le 06 Février 2013, décrétée par l’IONU Journée Internationale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF), et publiée dans tous les médias de la place.