Ivoiriens, Ivoiriennes ; Chers compatriotes ;
Mesdames et Messieurs ;
Chers enfants ;
Le 12 Février de chaque année, à l’instar de la communauté internationale, notre pays célèbre la Journée Internationale des Enfants-Soldats, en vue d’attirer l’attention du monde sur les violations constantes de leurs droits, lorsque ceux-ci sont impliqués dans les conflits armés.
Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de deux millions d'enfants. Six millions au moins ont été frappés d'une invalidité permanente ou ont été grièvement blessés. Plus d’un million ont été rendus orphelins ou séparés de leurs familles. Entre huit et dix mille sont tués ou mutilés par des mines terrestres.
Dans le monde, on estime que 300 mille enfants soldats, garçons et des filles de moins de 18 ans, sont mêlés à plus de 30 conflits. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d'autres s'enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou encore pour se venger des auteurs d'actes de violence commis à leur encontre ou contre leurs familles.
Face à cette triste réalité et suite au Rapport Fondamental présenté par Graça MACHEL, « L’impact des conflits armés sur les enfants », paru en 1996, la communauté internationale a commencé à prêter davantage attention aux enfants vivant dans une situation de conflit armé. Cette attention concertée a conduit à l’évaluation constante des normes en matière de protection des enfants.
Ainsi en 2002, le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la participation des enfants aux conflits armés, est entré en vigueur, interdisant la participation des enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Outre cette contrainte faite aux Etats, le Protocole facultatif exige de porter au-delà du minimum actuel de 15 ans, l'âge du recrutement volontaire.
Notre pays qui vient de ratifier ce protocole, réaffirme ainsi ferme son engagement à œuvrer à l’interdiction de l’utilisation des enfants dans les conflits armés. Aussi, a-t-il été créé en 2012, l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation (ADDR) et la Réintégration, afin d’assurer la démobilisation et la réinsertion effective des ex-combattants non-intégrés dans les Forces Républicaine de Côte d’Ivoire.
Avec l’appui de l’Unicef, sept Centres de transit et d’orientation (CTO), dont deux à Man et cinq à Bouaké, accueillent temporairement les enfants soldats ou assimilés, en vue d’une resocialisation avant leur réinsertion dans la vie courante.
Jusqu’en 2006, plus de 1000 enfants y ont été ainsi accueillis.
Chers compatriotes,
Les efforts du Gouvernement, bien qu’importants, ne peuvent à eux seuls éradiquer le phénomène, sans la participation des familles, des communautés et des enfants eux-mêmes. Leur implication demeure déterminante pour faire respecter les droits universels de l’enfant, tout au long de son développement physique, mental et émotionnel.
Le Gouvernement s’y attèlera sans relâche.
Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs ;
Chers enfants ;
Le 12 Février de chaque année, à l’instar de la communauté internationale, notre pays célèbre la Journée Internationale des Enfants-Soldats, en vue d’attirer l’attention du monde sur les violations constantes de leurs droits, lorsque ceux-ci sont impliqués dans les conflits armés.
Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de deux millions d'enfants. Six millions au moins ont été frappés d'une invalidité permanente ou ont été grièvement blessés. Plus d’un million ont été rendus orphelins ou séparés de leurs familles. Entre huit et dix mille sont tués ou mutilés par des mines terrestres.
Dans le monde, on estime que 300 mille enfants soldats, garçons et des filles de moins de 18 ans, sont mêlés à plus de 30 conflits. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d'autres s'enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou encore pour se venger des auteurs d'actes de violence commis à leur encontre ou contre leurs familles.
Face à cette triste réalité et suite au Rapport Fondamental présenté par Graça MACHEL, « L’impact des conflits armés sur les enfants », paru en 1996, la communauté internationale a commencé à prêter davantage attention aux enfants vivant dans une situation de conflit armé. Cette attention concertée a conduit à l’évaluation constante des normes en matière de protection des enfants.
Ainsi en 2002, le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la participation des enfants aux conflits armés, est entré en vigueur, interdisant la participation des enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Outre cette contrainte faite aux Etats, le Protocole facultatif exige de porter au-delà du minimum actuel de 15 ans, l'âge du recrutement volontaire.
Notre pays qui vient de ratifier ce protocole, réaffirme ainsi ferme son engagement à œuvrer à l’interdiction de l’utilisation des enfants dans les conflits armés. Aussi, a-t-il été créé en 2012, l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation (ADDR) et la Réintégration, afin d’assurer la démobilisation et la réinsertion effective des ex-combattants non-intégrés dans les Forces Républicaine de Côte d’Ivoire.
Avec l’appui de l’Unicef, sept Centres de transit et d’orientation (CTO), dont deux à Man et cinq à Bouaké, accueillent temporairement les enfants soldats ou assimilés, en vue d’une resocialisation avant leur réinsertion dans la vie courante.
Jusqu’en 2006, plus de 1000 enfants y ont été ainsi accueillis.
Chers compatriotes,
Les efforts du Gouvernement, bien qu’importants, ne peuvent à eux seuls éradiquer le phénomène, sans la participation des familles, des communautés et des enfants eux-mêmes. Leur implication demeure déterminante pour faire respecter les droits universels de l’enfant, tout au long de son développement physique, mental et émotionnel.
Le Gouvernement s’y attèlera sans relâche.
Je vous remercie.