Le Tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau a confirmé le mercredi 13 février, la peine de 6 mois de prison ferme de Laurent Akoun. Le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (FPI) arrêté et incarcéré depuis début septembre pour trouble à l’ordre public. Laurent Akoun qui devrait être libéré le 28 février prochain, est interdit de comparaitre pendant un an en dehors de son village. Ses avocats notamment Maître Toussaint Zahoui dénonce « une décision politique » et déplore que « les hommes de Droit servent de bras séculiers aux politiques ». C’est le dimanche 26 août 2012, aux environs de 14h00, que le secrétaire général par intérim et Porte-parole du FPI, Laurent Akoun, a été interpellé au corridor de l’entrée nord d’Adzopé, par une dizaine de FRCI commandée par le chef de brigade de gendarmerie de ladite ville. Poursuivi pour « trouble à l’ordre public », Laurent Akoun a été condamné le 31 août 2012 en 1ère Instance à 6 mois de prison ferme, à 1 an de privation de droits civiques et à 1 an d’interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale. La peine privative de liberté de Laurent Akoun expire à la fin du mois de février 2013. Dans un nouveau réquisitoire, le parquet a aujourd’hui remis en cause la décision prise par le tribunal de première instance condamnant à six mois de prison ferme, le secrétaire général par intérim du FPI. « Le prévenu a tenu un discours séditieux, provocateur qui peut faire naître des émeutes. Conformément à la loi, il doit être condamné d’une peine de prison allant de 3 à 5 ans. Par conséquent, le parquet requiert 3 ans de prison ferme et 100 mille francs CFA d’amende », a déclaré le parquet. Pour sa défense, l’avocat de Laurent Akoun a rappelé au Tribunal certains faits que le parquet semble ignoré.
PN
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