Mécontent de la décision du tribunal de première instance, Akoun Laurent avait porté son affaire devant la Cour d’appel. A l’issue de trois procès, les juges ont confirmé les premières décisions prises à l’encontre de l’ancien secrétaire général du Fpi. Arrêté le dimanche 26 août et condamné le 31 du même mois, à 6 mois de prison fermes, le leader du Fpi a presque épuisé sa peine. Seulement, pour sa défense, le combat se situait au niveau de la peine de 12 mois d’interdiction de paraître sur le territoire national à l’exception de son village natal. Toute chose qui l’obligerait à résider continuellement à Memni, dans le département d’Alépé à 50 Km d’Abidjan. L’ancien porte-parole du Fpi sera confiné dans sa localité natale dès sa sortie de prison. Ce que critique son avocat. « Condamner mon client à cette peine, c’est vouloir l’assassiner politiquement… C’est une grave atteinte à ses droits fondamentaux », s’est-il plaint. Poursuivi pour «trouble à l’ordre public », Laurent Akoun a été condamné le 31 août 2012 en 1ère instance à 6 mois de prison fermes, à 1 an de privation de droits civiques et à 1 an d’interdiction de séjour sur le territoire national en dehors de sa ville natale. Sa peine privative de liberté expire fin février.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué