Abidjan - La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) a proposé mercredi "la justice équitable et la vérité" comme solution pour réussir la réconciliation nationale, à l’occasion d’une conférence organisée à l’université Félix Houphouët-Boigny à l’intention des étudiants et du grand public.
Cette conférence dont le thème était "Droits de l’homme et réconciliation nationale" a été co-animée par le président du Mouvement des peuples pour l'apprentissage des droits humains en Côte d'Ivoire (PDHRE-CI), Dr Yéo Adama, et le chef de mission adjoint de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Jane Cheryl Jane Sim.
Les droits de l’homme, "ensemble de droits et libertés que l’Etat reconnaît à l’individu et qu’il protège", vont de pair avec le concept actuel de réconciliation nationale, a indiqué Dr Yéo Adama qui a souhaité que les responsabilités doivent être situées dans les différentes crises vécues en Côte d’Ivoire depuis 2002, afin que la réconciliation nationale soit une réussite.
Le conférencier principal a également souligné que "les victimes des effets collatéraux de la crise ivoirienne, depuis 2002, devraient être dédommagées" et qu’il ne devrait pas avoir "une justice des vainqueurs menant une chasse aux sorcières vis-à-vis des vaincus", mais tous ceux qui ont commis des exactions devront être "interpelés" pour mettre un terme à l’impunité qui s’est installée à un moment donné en Côte d’Ivoire.
Pour le président de PDHRE-CI, la réconciliation vraie s’appuie sur le respect des droits de l’homme, de la vérité et de l’équité. "Aucun ivoirien ne se reconnaîtra dans cette réconciliation tant prônée si l’un de ces piliers est bafoué", soutient Dr Yéo.
Quant à la diplomate américaine, elle a appelé son auditoire à redoubler de vigilance et d’efforts dans la protection des droits de l’homme, non sans rappeler que son pays est "un ardent défenseur des droits de l’homme dans le monde".
Cette conférence dont le thème était "Droits de l’homme et réconciliation nationale" a été co-animée par le président du Mouvement des peuples pour l'apprentissage des droits humains en Côte d'Ivoire (PDHRE-CI), Dr Yéo Adama, et le chef de mission adjoint de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Jane Cheryl Jane Sim.
Les droits de l’homme, "ensemble de droits et libertés que l’Etat reconnaît à l’individu et qu’il protège", vont de pair avec le concept actuel de réconciliation nationale, a indiqué Dr Yéo Adama qui a souhaité que les responsabilités doivent être situées dans les différentes crises vécues en Côte d’Ivoire depuis 2002, afin que la réconciliation nationale soit une réussite.
Le conférencier principal a également souligné que "les victimes des effets collatéraux de la crise ivoirienne, depuis 2002, devraient être dédommagées" et qu’il ne devrait pas avoir "une justice des vainqueurs menant une chasse aux sorcières vis-à-vis des vaincus", mais tous ceux qui ont commis des exactions devront être "interpelés" pour mettre un terme à l’impunité qui s’est installée à un moment donné en Côte d’Ivoire.
Pour le président de PDHRE-CI, la réconciliation vraie s’appuie sur le respect des droits de l’homme, de la vérité et de l’équité. "Aucun ivoirien ne se reconnaîtra dans cette réconciliation tant prônée si l’un de ces piliers est bafoué", soutient Dr Yéo.
Quant à la diplomate américaine, elle a appelé son auditoire à redoubler de vigilance et d’efforts dans la protection des droits de l’homme, non sans rappeler que son pays est "un ardent défenseur des droits de l’homme dans le monde".
