ABIDJAN - Les élections régionales et municipales ont été fixées au 21 avril en Côte d’Ivoire, un double scrutin auquel le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo ne devrait, sauf surprise, pas participer, a-t-on appris jeudi de source officielle.
"Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI)", le gouvernement du chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé de la tenue de ces élections le 21 avril, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Les élections locales, initialement prévues le 24 février, avaient été reportées par le pouvoir pour permettre la tenue de négociations avec le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo en vue de sa participation à ces scrutins. Le FPI et les autres formations d’opposition avaient boycotté les législatives fin 2011.
Mais, sauf revirement, le FPI, principal parti d’opposition, ne devrait pas
prendre part aux élections locales censées parachever la normalisation
institutionnelle après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011,
qui a fait environ 3.000 morts. De petites formations pro-Gbagbo pourraient
toutefois rentrer dans le jeu électoral.
A l’issue de plusieurs rencontres dans le cadre du "dialogue politique"
engagé mi-janvier entre le gouvernement et le FPI, l’ex-parti au pouvoir a
conditionné début février sa participation à l’adoption d’une loi d’amnistie,
alors que nombre de ses responsables sont détenus depuis la fin de la crise.
Mais le gouvernement a refusé une amnistie dans l’immédiat au nom de la
lutte contre "l’impunité", précisant qu’une telle mesure ne peut intervenir
qu’après les procédures judiciaires en cours depuis bientôt deux ans.
L’opposition et des ONG internationales accusent régulièrement le régime
Ouattara de privilégier une "justice des vainqueurs", aucun responsable de son
camp n’ayant été inquiété par la justice ivoirienne pour des crimes commis
durant la crise de 2010-2011.
Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
"Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI)", le gouvernement du chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé de la tenue de ces élections le 21 avril, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Les élections locales, initialement prévues le 24 février, avaient été reportées par le pouvoir pour permettre la tenue de négociations avec le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo en vue de sa participation à ces scrutins. Le FPI et les autres formations d’opposition avaient boycotté les législatives fin 2011.
Mais, sauf revirement, le FPI, principal parti d’opposition, ne devrait pas
prendre part aux élections locales censées parachever la normalisation
institutionnelle après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011,
qui a fait environ 3.000 morts. De petites formations pro-Gbagbo pourraient
toutefois rentrer dans le jeu électoral.
A l’issue de plusieurs rencontres dans le cadre du "dialogue politique"
engagé mi-janvier entre le gouvernement et le FPI, l’ex-parti au pouvoir a
conditionné début février sa participation à l’adoption d’une loi d’amnistie,
alors que nombre de ses responsables sont détenus depuis la fin de la crise.
Mais le gouvernement a refusé une amnistie dans l’immédiat au nom de la
lutte contre "l’impunité", précisant qu’une telle mesure ne peut intervenir
qu’après les procédures judiciaires en cours depuis bientôt deux ans.
L’opposition et des ONG internationales accusent régulièrement le régime
Ouattara de privilégier une "justice des vainqueurs", aucun responsable de son
camp n’ayant été inquiété par la justice ivoirienne pour des crimes commis
durant la crise de 2010-2011.
Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.