ABIDJAN - Laurent Akoun, numéro 2 du parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en prison depuis près de six mois pour trouble à l’ordre public, sera libéré le 28 février mais assigné pour un an dans sa région d’origine, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
La justice a rejeté cette semaine l’appel de M. Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI).
"On peut tout dire, mais avec la manière", a expliqué le tribunal au détenu, condamné le 31 août 2012 pour des propos sur le président Alassane Ouattara.
Le tribunal a confirmé la peine de six mois de prison ferme, assortie d’une "interdiction de paraître" pendant un an sur le territoire national, à l’exception de sa région natale, dans le sud-est du pays, et d’une privation de ses droits civiques durant la même période.
Un avocat du responsable d’opposition, Me Toussaint Zahui Dako, qui souhaitait la levée de ces mesures additionnelles, a dénoncé "une décision politique", "inique et dangereuse". "Le 28 février M. Akoun sort de la prison pour être en prison dans son village", s’est-il indigné.
Le numéro 2 du FPI avait été été condamné pour des propos tenus lors d’une réunion avec des militants et repris dans la presse. Ces déclarations, dans lesquelles M. Akoun accusait l’an dernier le président Ouattara de "mentir" et d’avoir voulu "tuer Gbagbo", avaient été considérées par le parquet comme "un appel à l’insurrection".
Engagé dans un "dialogue politique" avec le gouvernement depuis mi-janvier, le FPI réclame une amnistie pour les détenus de son camp détenus en lien avec la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts. Il conditionne à cette amnistie sa participation aux élections locales prévues le 21 avril, après avoir boycotté les législatives fin 2011.
La justice a rejeté cette semaine l’appel de M. Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI).
"On peut tout dire, mais avec la manière", a expliqué le tribunal au détenu, condamné le 31 août 2012 pour des propos sur le président Alassane Ouattara.
Le tribunal a confirmé la peine de six mois de prison ferme, assortie d’une "interdiction de paraître" pendant un an sur le territoire national, à l’exception de sa région natale, dans le sud-est du pays, et d’une privation de ses droits civiques durant la même période.
Un avocat du responsable d’opposition, Me Toussaint Zahui Dako, qui souhaitait la levée de ces mesures additionnelles, a dénoncé "une décision politique", "inique et dangereuse". "Le 28 février M. Akoun sort de la prison pour être en prison dans son village", s’est-il indigné.
Le numéro 2 du FPI avait été été condamné pour des propos tenus lors d’une réunion avec des militants et repris dans la presse. Ces déclarations, dans lesquelles M. Akoun accusait l’an dernier le président Ouattara de "mentir" et d’avoir voulu "tuer Gbagbo", avaient été considérées par le parquet comme "un appel à l’insurrection".
Engagé dans un "dialogue politique" avec le gouvernement depuis mi-janvier, le FPI réclame une amnistie pour les détenus de son camp détenus en lien avec la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts. Il conditionne à cette amnistie sa participation aux élections locales prévues le 21 avril, après avoir boycotté les législatives fin 2011.