Akoun Laurent, secrétaire général par intérim du FPI, restera encore derrière les barreaux. Ainsi en a décidé la Cour d’appel d’Abidjan devant laquelle il comparaissait hier. L’homme était face au juge pour demander une mise en liberté provisoire. Après plusieurs reports en effet, le juge n’est pas allé dans le sens des avocats de Laurent Akoun. Bien au contraire, la Cour a décidé de le maintenir dans les liens de la détention jusqu’à l’épuisement de sa peine de six mois. On se rappelle que le tribunal de première instance l’avait condamné à six mois fermes dans son jugement du 31 août dernier. Arrêté le dimanche 26 août à Adzopé, celui qui faisait office de secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI est poursuivi pour : « trouble à l’ordre public ». Outre la peine privative de liberté de six mois, il a été prononcé en son encontre un an de privation de droits civiques et à un an d’interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale. Sa peine privative de liberté court jusqu’à la fin du mois de février.
TL
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