Abidjan - Au cours d’une rencontre, jeudi à son cabinet, avec des partenaires au développement, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a dressé le bilan à mi-parcours des engagements pris par son gouvernement dans le cadre du Plan national de développement (Pnd) pour lequel le groupe consultatif s’est réuni les 4 et 5 décembre 2012 à Paris.
"Aujourd’hui, la question est de savoir où nous en sommes avec les engagements pris par le gouvernement", a ainsi situé le chef du gouvernement sur le contexte de la rencontre, avant de dérouler les actions majeures entreprises par son équipe, notamment "la mise en place du guichet unique des formalités d’entreprises du Cepici qui réduit au maximum le temps de création d’entreprises", et "l’élaboration du nouveau code d’investissement".
" La mise en œuvre de mesures pour améliorer le rang de la Côte d’Ivoire au classement Doing Business, avant fin Mars 2013, le renforcement des tribunaux de commerce et de la cour d’arbitrage de Côte d’Ivoire, le décret portant attributions, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel de pilotage des partenariats Public-Privé", sont autant d’initiatives prises, selon Daniel Kablan Duncan, pour "respecter ses engagements".
Pour M. Duncan, "la Côte d’Ivoire fait des efforts", c’est pourquoi, il a invité les partenaires au développement à indiquer de leur part, "les modalités de mise en œuvre de leur promesse", au cours des réunions trimestrielles qui auront lieu pour évaluer ce processus.
Au nom, des partenaires au développement, le représentant de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Thierry de Saint-Maurice a indiqué qu’ils doivent avoir une bonne lisibilité de la gestion des appuis accordés à la Côte d’Ivoire, car, il y aura à rendre compte à leurs "opinions publiques sur le bon usage de l’aide qu’ils apportent à la Côte d’Ivoire".
M. De Saint-Maurice a souligné qu’une rencontre du même ordre est prévue le 16 mai, et que cela constitue "une méthode de travail proactive", qui va leur permettre sous l’égide du Premier ministre de Côte d’Ivoire, "de signaler les difficultés qui peuvent exister pour apporter des solutions sans retard pour que le décaissement de l’aide se fasse selon le bon rythme ".
Des défis importants restent encore à relever pour atteindre selon le Kablan Duncan, "l’accélération de la concertation entre le gouvernement et l’opposition", "l’accentuation des actions du Conseil national de Sécurité (Cns) afin d’assurer plus de sécurité et de paix", et l’augmentation notable de "la richesse nationale" pour "une forte réduction de la pauvreté".
Cette rencontre à laquelle, plusieurs membres du gouvernement, le chef des Opérations de la Banque mondiale, Madani Tall, ainsi que des diplomates notamment l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, ont pris part, a également planché, à en croire le représentant de l’UE, sur les "questions qui ont trait à la réconciliation, à la justice, à la reforme du secteur de sécurité, aux conditions de la croissance de l’ investissement, au climat des affaires, et à la lutte contre la pauvreté".
Jbk/kam
"Aujourd’hui, la question est de savoir où nous en sommes avec les engagements pris par le gouvernement", a ainsi situé le chef du gouvernement sur le contexte de la rencontre, avant de dérouler les actions majeures entreprises par son équipe, notamment "la mise en place du guichet unique des formalités d’entreprises du Cepici qui réduit au maximum le temps de création d’entreprises", et "l’élaboration du nouveau code d’investissement".
" La mise en œuvre de mesures pour améliorer le rang de la Côte d’Ivoire au classement Doing Business, avant fin Mars 2013, le renforcement des tribunaux de commerce et de la cour d’arbitrage de Côte d’Ivoire, le décret portant attributions, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel de pilotage des partenariats Public-Privé", sont autant d’initiatives prises, selon Daniel Kablan Duncan, pour "respecter ses engagements".
Pour M. Duncan, "la Côte d’Ivoire fait des efforts", c’est pourquoi, il a invité les partenaires au développement à indiquer de leur part, "les modalités de mise en œuvre de leur promesse", au cours des réunions trimestrielles qui auront lieu pour évaluer ce processus.
Au nom, des partenaires au développement, le représentant de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Thierry de Saint-Maurice a indiqué qu’ils doivent avoir une bonne lisibilité de la gestion des appuis accordés à la Côte d’Ivoire, car, il y aura à rendre compte à leurs "opinions publiques sur le bon usage de l’aide qu’ils apportent à la Côte d’Ivoire".
M. De Saint-Maurice a souligné qu’une rencontre du même ordre est prévue le 16 mai, et que cela constitue "une méthode de travail proactive", qui va leur permettre sous l’égide du Premier ministre de Côte d’Ivoire, "de signaler les difficultés qui peuvent exister pour apporter des solutions sans retard pour que le décaissement de l’aide se fasse selon le bon rythme ".
Des défis importants restent encore à relever pour atteindre selon le Kablan Duncan, "l’accélération de la concertation entre le gouvernement et l’opposition", "l’accentuation des actions du Conseil national de Sécurité (Cns) afin d’assurer plus de sécurité et de paix", et l’augmentation notable de "la richesse nationale" pour "une forte réduction de la pauvreté".
Cette rencontre à laquelle, plusieurs membres du gouvernement, le chef des Opérations de la Banque mondiale, Madani Tall, ainsi que des diplomates notamment l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, ont pris part, a également planché, à en croire le représentant de l’UE, sur les "questions qui ont trait à la réconciliation, à la justice, à la reforme du secteur de sécurité, aux conditions de la croissance de l’ investissement, au climat des affaires, et à la lutte contre la pauvreté".
Jbk/kam