ABIDJAN -- Le gouvernement ivoirien a annoncé vendredi l'annulation de regroupements de partisans du président Alassane Ouattara et de l'ex-président Laurent Gbagbo à la même date et au même lieu samedi à Abidjan en raison de " risques graves de débordements" pouvant entraîner des "morts d' hommes".
Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, des "instructions ont été données à la police pour faire respecter l'arrêté portant interdiction de trois manifestations prévues pour le samedi sur le même site" dans la commune de Yopougon.
En réaction à un meeting annoncé de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) pour réclamer la libération de son leader Laurent Gbagbo, des regroupement des parents des victimes de la crise post-électorale ont tenu à organiser des activités pour réclamer justice en rappelant à la mémoire collective le " sort injustement" subi par leurs parents défunts.
"Devant l'obstination de ces associations à maintenir leurs manifestations en dépit des conseils avisés", le ministre de la Sécurité a annulé ces regroupements en raison des "risques de graves débordements avec morts d'hommes".
Le ministère de la Sécurité justifie sa décision par "les réactions hostiles d'une importante frange de la population" et le contexte pré-électoral de "grande sensibilité" à quelques semaines du scrutin des conseillers régionaux et municipaux prévu le 21 avril.
Le même jour, les autorités municipales de Yopougon (ouest d'Abidjan) ont annoncé l'interdiction du meeting des pro-Gbagbo prévu pour samedi dans le quartier, jugé "à hauts risques".
"La mesure d'interdiction n'est pas dirigée de manière particulière contre la Jeunesse du Front populaire ivoirien. Mais il y a deux associations de victimes qui veulent également marcher et cela pourrait avoir des conséquences fâcheuses", a expliqué en substance le porte-parole du maire de Yopougon, Bernard Ndri.
De son côté, le président de la JFPI, principal organisateur de la manifestation, soutient ne pas être informé de l'arrêté municipal qui l'interdit.
"Nous avons rencontré le préfet de police qui nous a donné des garanties sécuritaires", a énoncé M. Koua, assurant que le meeting aura bel et bien lieu à la date et au lieu indiqués.
L'année écoulée, des tentatives de rassemblement populaire des militants du FPI à Abidjan avaient donné lieu à des affrontements parfois meurtriers entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Mardi prochain s'ouvrira l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, poursuivi pour quatre chefs de crimes contre l'humanité à l'issue de la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a fait au moins 3.000 morts en Côte d'Ivoire.
Le 5 décembre 2011, M. Gbagbo a comparu pour la première fois devant la CPI après son transfèrement le 30 novembre 2011 au quartier pénitentiaire de la CPI à La Haye (aux Pays-Bas) par les autorités ivoiriennes.
Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, des "instructions ont été données à la police pour faire respecter l'arrêté portant interdiction de trois manifestations prévues pour le samedi sur le même site" dans la commune de Yopougon.
En réaction à un meeting annoncé de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) pour réclamer la libération de son leader Laurent Gbagbo, des regroupement des parents des victimes de la crise post-électorale ont tenu à organiser des activités pour réclamer justice en rappelant à la mémoire collective le " sort injustement" subi par leurs parents défunts.
"Devant l'obstination de ces associations à maintenir leurs manifestations en dépit des conseils avisés", le ministre de la Sécurité a annulé ces regroupements en raison des "risques de graves débordements avec morts d'hommes".
Le ministère de la Sécurité justifie sa décision par "les réactions hostiles d'une importante frange de la population" et le contexte pré-électoral de "grande sensibilité" à quelques semaines du scrutin des conseillers régionaux et municipaux prévu le 21 avril.
Le même jour, les autorités municipales de Yopougon (ouest d'Abidjan) ont annoncé l'interdiction du meeting des pro-Gbagbo prévu pour samedi dans le quartier, jugé "à hauts risques".
"La mesure d'interdiction n'est pas dirigée de manière particulière contre la Jeunesse du Front populaire ivoirien. Mais il y a deux associations de victimes qui veulent également marcher et cela pourrait avoir des conséquences fâcheuses", a expliqué en substance le porte-parole du maire de Yopougon, Bernard Ndri.
De son côté, le président de la JFPI, principal organisateur de la manifestation, soutient ne pas être informé de l'arrêté municipal qui l'interdit.
"Nous avons rencontré le préfet de police qui nous a donné des garanties sécuritaires", a énoncé M. Koua, assurant que le meeting aura bel et bien lieu à la date et au lieu indiqués.
L'année écoulée, des tentatives de rassemblement populaire des militants du FPI à Abidjan avaient donné lieu à des affrontements parfois meurtriers entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Mardi prochain s'ouvrira l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, poursuivi pour quatre chefs de crimes contre l'humanité à l'issue de la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a fait au moins 3.000 morts en Côte d'Ivoire.
Le 5 décembre 2011, M. Gbagbo a comparu pour la première fois devant la CPI après son transfèrement le 30 novembre 2011 au quartier pénitentiaire de la CPI à La Haye (aux Pays-Bas) par les autorités ivoiriennes.