Les présidents Alassane Ouattara et Alpha Condé ont décidé de régler par le dialogue le conflit frontalier qui oppose les deux pays à propos du village de Kpéhaba.
Abidjan et Conakry jouent balle à terre dans l’affaire du village ivoirien de Kpéhaba occupé par l’armée guinéenne. Le ministre guinéen des Affaires étrangères, François Louncény Fall, conduira une délégation à Abidjan dimanche pour traiter le dossier relatif à la localité que les deux États se disputent, a-t-on appris de source diplomatique. Il s’agira de mettre en place dans l’urgence une commission mixte chargée de revisiter le bornage de la frontalière, entre les deux pays. Le patron de la diplomatie guinéenne a dédramatisé la situation dans des termes très diplomatiques. « Le village de Kpéhaba se trouve en Guinée à une dizaine de kilomètres avec la Côte d’Ivoire et ce sont des populations ivoiriennes qui avaient l’habitude d’y immigrer, mais ce village a toujours été un village guinéen », a-t-il dit. Lounceny Fall a précisé qu’il s’agit « d’un petit problème » que les deux pays vont résoudre le plus rapidement, et qu’il n’y avait aucun risque d’affrontement entre les deux parties, contrairement à des informations rapportées par certains médias étrangers. Suite aux rumeurs qui font état d’un conflit domanial à la frontière entre les deux pays, le gouvernement guinéen a apporté un démenti catégorique mercredi comme l’a fait Abidjan le même jour. Tout en réaffirmant son attachement aux principes et objectifs d’intégration sous-régionale, le gouvernement guinéen, pour sa part, se dit disposé au raffermissement des liens étroits qui unissent les deux pays. « Le gouvernement guinéen tient à souligner le climat de confiance réciproque et d’entente mutuelle régissant les relations amicales et fraternelles entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Ces relations se caractérisent par la quiétude de la vie de nos braves populations frontalières, fondues dans le creuset d’une même culture et portées vers les mêmes aspirations de paix, de solidarité et de bon voisinage.
Il ne saurait y avoir un quelconque différend territorial entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, les deux pays œuvrant ensemble au sein d’Organisations régionales et sous-régionales communes, pour relever les nombreux défis qui les interpellent », précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères de Guinée.
Nomel Essis
Légende : Alassane Ouattara et Alpha Condé font tout pour éviter d’envenimer les relations entre les deux pays. Photo : d’archives
Abidjan et Conakry jouent balle à terre dans l’affaire du village ivoirien de Kpéhaba occupé par l’armée guinéenne. Le ministre guinéen des Affaires étrangères, François Louncény Fall, conduira une délégation à Abidjan dimanche pour traiter le dossier relatif à la localité que les deux États se disputent, a-t-on appris de source diplomatique. Il s’agira de mettre en place dans l’urgence une commission mixte chargée de revisiter le bornage de la frontalière, entre les deux pays. Le patron de la diplomatie guinéenne a dédramatisé la situation dans des termes très diplomatiques. « Le village de Kpéhaba se trouve en Guinée à une dizaine de kilomètres avec la Côte d’Ivoire et ce sont des populations ivoiriennes qui avaient l’habitude d’y immigrer, mais ce village a toujours été un village guinéen », a-t-il dit. Lounceny Fall a précisé qu’il s’agit « d’un petit problème » que les deux pays vont résoudre le plus rapidement, et qu’il n’y avait aucun risque d’affrontement entre les deux parties, contrairement à des informations rapportées par certains médias étrangers. Suite aux rumeurs qui font état d’un conflit domanial à la frontière entre les deux pays, le gouvernement guinéen a apporté un démenti catégorique mercredi comme l’a fait Abidjan le même jour. Tout en réaffirmant son attachement aux principes et objectifs d’intégration sous-régionale, le gouvernement guinéen, pour sa part, se dit disposé au raffermissement des liens étroits qui unissent les deux pays. « Le gouvernement guinéen tient à souligner le climat de confiance réciproque et d’entente mutuelle régissant les relations amicales et fraternelles entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Ces relations se caractérisent par la quiétude de la vie de nos braves populations frontalières, fondues dans le creuset d’une même culture et portées vers les mêmes aspirations de paix, de solidarité et de bon voisinage.
Il ne saurait y avoir un quelconque différend territorial entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, les deux pays œuvrant ensemble au sein d’Organisations régionales et sous-régionales communes, pour relever les nombreux défis qui les interpellent », précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères de Guinée.
Nomel Essis
Légende : Alassane Ouattara et Alpha Condé font tout pour éviter d’envenimer les relations entre les deux pays. Photo : d’archives