Abidjan (Côte d'Ivoire) - La cour de justice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré vendredi ne pas pouvoir faire une demande pour la mise en liberté de Michel Gbagbo, le fils de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à Bouna (Nord-Est), depuis la fin de la crise post-électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011 plus de 3000 morts.
« La cour dit que l’arrestation et la détention de Michel Gbagbo, effectués dans le cadre de son assignation à résidence, sont illégales, arbitraires, et constituent une violation de l’article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », a déclaré à Abuja le président de la cour, Nougbode Medegan.
Selon lui, « Michel Gbagbo étant inculpé et détenu devant les juridictions nationales pour autre cause, la cour ne peut faire droit à sa demande de mise en liberté ».
Simone Ehivet Gbagbo, née le 20 juin 1949 à Moossou au sud d’Abidjan, est la première femme réclamée dans l'histoire de la Cour pénale internationale (CPI), mais les nouvelles autorités hésitent encore à la livrer comme son époux.
A propos de la demande de mise en liberté provisoire de cette dernière, la Cour de justice de la CEDEAO affirme « attendre la décision de la Cour pénale internationale (CPI), devant laquelle elle est engagée ».
L’audience de confirmation des charges contre M. Gbagbo ouvert mardi dernier à La Haye aux Pays-Bas, doit se conclure le 28 février par sa déclaration.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d’avoir a été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l’humanité, notamment « meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains ».
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d’Ivoire dans une crise post-électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.
LS/APA
« La cour dit que l’arrestation et la détention de Michel Gbagbo, effectués dans le cadre de son assignation à résidence, sont illégales, arbitraires, et constituent une violation de l’article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », a déclaré à Abuja le président de la cour, Nougbode Medegan.
Selon lui, « Michel Gbagbo étant inculpé et détenu devant les juridictions nationales pour autre cause, la cour ne peut faire droit à sa demande de mise en liberté ».
Simone Ehivet Gbagbo, née le 20 juin 1949 à Moossou au sud d’Abidjan, est la première femme réclamée dans l'histoire de la Cour pénale internationale (CPI), mais les nouvelles autorités hésitent encore à la livrer comme son époux.
A propos de la demande de mise en liberté provisoire de cette dernière, la Cour de justice de la CEDEAO affirme « attendre la décision de la Cour pénale internationale (CPI), devant laquelle elle est engagée ».
L’audience de confirmation des charges contre M. Gbagbo ouvert mardi dernier à La Haye aux Pays-Bas, doit se conclure le 28 février par sa déclaration.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d’avoir a été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l’humanité, notamment « meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains ».
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d’Ivoire dans une crise post-électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.
LS/APA