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Politique Publié le samedi 23 février 2013 | APA

La CEDEAO dit ne pas pouvoir faire une demande de mise en liberté du fils de Laurent Gbagbo

La CEDEAO dit ne pas pouvoir faire une demande de mise en liberté du fils de Laurent Gbagbo
© APA Par DR
Michel Gbagbo, Flis de l`ex president Laurent Gbagbo
Photo: Michel Gbagbo
Abidjan (Côte d'Ivoire) - La cour de justice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré vendredi ne pas pouvoir faire une demande pour la mise en liberté de Michel Gbagbo, le fils de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à Bouna (Nord-Est), depuis la fin de la crise post-électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011 plus de 3000 morts.

« La cour dit que l’arrestation et la détention de Michel Gbagbo, effectués dans le cadre de son assignation à résidence, sont illégales, arbitraires, et constituent une violation de l’article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », a déclaré à Abuja le président de la cour, Nougbode Medegan.

Selon lui, « Michel Gbagbo étant inculpé et détenu devant les juridictions nationales pour autre cause, la cour ne peut faire droit à sa demande de mise en liberté ».

Simone Ehivet Gbagbo, née le 20 juin 1949 à Moossou au sud d’Abidjan, est la première femme réclamée dans l'histoire de la Cour pénale internationale (CPI), mais les nouvelles autorités hésitent encore à la livrer comme son époux.

A propos de la demande de mise en liberté provisoire de cette dernière, la Cour de justice de la CEDEAO affirme « attendre la décision de la Cour pénale internationale (CPI), devant laquelle elle est engagée ».

L’audience de confirmation des charges contre M. Gbagbo ouvert mardi dernier à La Haye aux Pays-Bas, doit se conclure le 28 février par sa déclaration.

Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d’avoir a été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l’humanité, notamment « meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains ».

Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d’Ivoire dans une crise post-électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.

LS/APA
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