Le commandant de gendarmerie Jean Noël Abéhi est sous les verrous. En attendant son procès, nous avons eu quelques échos de ses premières déclarations lors de son audition. Il accuse les pasteurs de l’avoir mis sur le mauvais chemin.
Abéhi passe aux aveux
Le commandant Jean Noël Abéhi est depuis le 17 janvier, jour de son arrestation dans la zone portuaire de Téma au Ghana, gardé en lieu sûr en Côte d’Ivoire. Pas de bruit autour de son audition par les limiers de la police ivoirienne, pourtant elle a lieu. Selon des sources proches du dossier, l’ancien patron de l’escadron blindé de la gendarmerie est passé aux aveux. A la question de savoir pourquoi un officier supérieur de son rang a pu s’engager avec autant de détermination dans la forfaiture du régime Gbagbo visant à confisquer le pouvoir perdu dans les urnes, il a accusé les pasteurs du palais présidentiel. Selon Abéhi, ces derniers lui auraient dit qu’Alassane Ouattara ne serait jamais président de la République de Côte d’Ivoire et que par voie de conséquence, Laurent Gbagbo resterait président malgré sa défaite et son isolement sur le plan international. Convaincu par les pasteurs et faux prophètes évangéliques qui pullulaient autour du couple Gbagbo, le commandant Abéhi, un fervent catholique, s’est laissé endoctriner par les vendeurs d’illusion. Il a résisté et croyait mener le bon combat sous l’onction de « l’Eternel des armées ». L’on se souvient que le commandant a fait le pèlerinage catholique de Lourdes en France où il déclarait, le 22 mai 2010, que le militaire doit être en liaison étroite avec Dieu. Un extrait de sa vision dans cet extrait du journal l’Inter où il explique sa philosophie. « Je dis à mes frères d’armes qu’un militaire a besoin de Dieu pour vaincre dans tous les combats, pour combattre le mal. Un militaire a besoin de Dieu pour ne pas se laisser manipuler ». Dans le même entretien, il a révélé ce que le Tout puissant lui a soufflé : « Le seigneur m’a révélé que cette crise que nous vivons en Côte d’Ivoire, nous allons la terminer par une guerre. Et Dieu me donne l’assurance que les affrontements déboucheront sur la victoire de l’armée à laquelle j’appartiens ». Hélas, aujourd’hui, c’est le temps des regrets. Les mêmes sources proches du dossier que l’intrépide gendarme passe son temps à pleurer dans sa cellule.
Fatoumata Kouyaté
leg/ Abehi s’est laissé embobiner par les faux pasteurs de Gbagbo. Photo : d’archives
Abéhi passe aux aveux
Le commandant Jean Noël Abéhi est depuis le 17 janvier, jour de son arrestation dans la zone portuaire de Téma au Ghana, gardé en lieu sûr en Côte d’Ivoire. Pas de bruit autour de son audition par les limiers de la police ivoirienne, pourtant elle a lieu. Selon des sources proches du dossier, l’ancien patron de l’escadron blindé de la gendarmerie est passé aux aveux. A la question de savoir pourquoi un officier supérieur de son rang a pu s’engager avec autant de détermination dans la forfaiture du régime Gbagbo visant à confisquer le pouvoir perdu dans les urnes, il a accusé les pasteurs du palais présidentiel. Selon Abéhi, ces derniers lui auraient dit qu’Alassane Ouattara ne serait jamais président de la République de Côte d’Ivoire et que par voie de conséquence, Laurent Gbagbo resterait président malgré sa défaite et son isolement sur le plan international. Convaincu par les pasteurs et faux prophètes évangéliques qui pullulaient autour du couple Gbagbo, le commandant Abéhi, un fervent catholique, s’est laissé endoctriner par les vendeurs d’illusion. Il a résisté et croyait mener le bon combat sous l’onction de « l’Eternel des armées ». L’on se souvient que le commandant a fait le pèlerinage catholique de Lourdes en France où il déclarait, le 22 mai 2010, que le militaire doit être en liaison étroite avec Dieu. Un extrait de sa vision dans cet extrait du journal l’Inter où il explique sa philosophie. « Je dis à mes frères d’armes qu’un militaire a besoin de Dieu pour vaincre dans tous les combats, pour combattre le mal. Un militaire a besoin de Dieu pour ne pas se laisser manipuler ». Dans le même entretien, il a révélé ce que le Tout puissant lui a soufflé : « Le seigneur m’a révélé que cette crise que nous vivons en Côte d’Ivoire, nous allons la terminer par une guerre. Et Dieu me donne l’assurance que les affrontements déboucheront sur la victoire de l’armée à laquelle j’appartiens ». Hélas, aujourd’hui, c’est le temps des regrets. Les mêmes sources proches du dossier que l’intrépide gendarme passe son temps à pleurer dans sa cellule.
Fatoumata Kouyaté
leg/ Abehi s’est laissé embobiner par les faux pasteurs de Gbagbo. Photo : d’archives