Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire abrite à partir du 27 février 2013 le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Une rencontre qui s’annonce capitale, car devant décider de la conduite à tenir pour faire face à la menace terroriste et surtout au redéploiement de soldats dans le Nord Mali.
La journée du 27 février sera décisive pour les chefs d’Etat et de gouvernement qui devront étudier, pour le cas échéant ce qu’il y a lieu de faire maintenant pour que le continent ne soit pas miné par des jihadistes dont la présence est terrorisante non seulement pour les populations, mais pour les investisseurs qui redoutent d’être pris en otage. Déjà que la présence des jihadistes au Mali et de Boko Haram au Nigéria constituent des soucis majeurs pour le continent, voire une insécurité qui dépasse les frontières. Au sommet de Yamoussoukro, les chefs d’Etat et de gouvernement auront donc la tâche de décider de l’avenir du continent, sur la base d’engagements fermes pouvant épargner la vie de millions de personnes. Le sommet de la CEDEAO en terre ivoirienne sera donc l'occasion pour les chefs d'Etat d'harmoniser leurs positions dans la lutte contre ce fléau. A ce propos, ils se pencheront sur la crise au Mali, et feront le bilan des opérations militaires en cours dans ce pays dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA). Au-delà de la déclaration commune, il sera également question de mobiliser des fonds. Car, la guerre contre les terroristes a un coût. Le ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby estime les besoins de la crise malienne à 950 millions de dollars (plus de 475 milliards de FCFA), soit plus du double des fonds déjà promis. L’élection prochaine au Mali et l'examen du processus parlementaire en Guinée-Bissau en vue de l'adoption de la feuille de route pour la tenue d'élections libres et transparentes seront également au menu de la rencontre de Yamoussoukro.
Honoré Kouassi
La journée du 27 février sera décisive pour les chefs d’Etat et de gouvernement qui devront étudier, pour le cas échéant ce qu’il y a lieu de faire maintenant pour que le continent ne soit pas miné par des jihadistes dont la présence est terrorisante non seulement pour les populations, mais pour les investisseurs qui redoutent d’être pris en otage. Déjà que la présence des jihadistes au Mali et de Boko Haram au Nigéria constituent des soucis majeurs pour le continent, voire une insécurité qui dépasse les frontières. Au sommet de Yamoussoukro, les chefs d’Etat et de gouvernement auront donc la tâche de décider de l’avenir du continent, sur la base d’engagements fermes pouvant épargner la vie de millions de personnes. Le sommet de la CEDEAO en terre ivoirienne sera donc l'occasion pour les chefs d'Etat d'harmoniser leurs positions dans la lutte contre ce fléau. A ce propos, ils se pencheront sur la crise au Mali, et feront le bilan des opérations militaires en cours dans ce pays dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA). Au-delà de la déclaration commune, il sera également question de mobiliser des fonds. Car, la guerre contre les terroristes a un coût. Le ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby estime les besoins de la crise malienne à 950 millions de dollars (plus de 475 milliards de FCFA), soit plus du double des fonds déjà promis. L’élection prochaine au Mali et l'examen du processus parlementaire en Guinée-Bissau en vue de l'adoption de la feuille de route pour la tenue d'élections libres et transparentes seront également au menu de la rencontre de Yamoussoukro.
Honoré Kouassi
