En prélude à la commémoration nationale de la Journée internationale de la Femme prévue le 21 mars prochain à Touba, la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Désirée Anne Ouloto, a effectué une visite de terrain. A cette occasion, elle a envoyé un message fort aux personnes qui se rendent coupables d’actes nocifs à l’endroit des personnes vulnérables. Sans faux fuyant, elle a dénoncé la non scolarisation de la jeune fille, les violences faites aux femmes et à la jeune fille, l’excision (pratique courante dans la région de Touba) et invité les populations à abandonner ces pratiques néfastes et rétrogrades. « Celle ou celui qu’on va prendre en train de faire ça à une jeune fille, va voir. Le tapeur de tam-tam, les danseuses, les complices de telles pratiques iront tous en prison », a-t-elle martelé avant de s’appesantir sur le choix de Touba, pour abriter cette commémoration. « C’est une région rurale où les femmes se battent pour améliorer leur existence à travers l’agriculture et le commerce. Notre travail, c’est de faire en sorte que la femme, à côté de l’homme, je dis bien, la femme à côté de l’homme et avec lui, les deux, ensemble, fassent tout pour faire avancer la Côte d’Ivoire », a-t-elle recommandé.
A.S.
A.S.