Le désistement du Fpi (Front populaire ivoirien) de prendre part aux élections municipales et régionales a fait dire aux observateurs de la scène politique que la coalition du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie) allait en roue libre à ces scrutins.
Ce qui devait être perçu comme une belle opportunité à saisir par le Rhdp pour imposer sa domination sur l’horizon politique national, semble ne pas être très apprécié par les alliés de cette coalition. En effet, malgré le désistement du Front populaire ivoirien de prendre part aux élections municipales et régionales, les houphouëtistes n’ont pas encore trouvé la meilleure formule pour accorder leur violon. Malgré les interventions au sommet du Président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, Président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, les alliés du Rhdp ont du mal à constituer des listes communes, pour les élections locales. Au grand dam des deux leaders, la division fait rage dans plusieurs régions du pays dont celle du Goh. Alors que les négociations sont encore sur la table des premiers responsables de la coalition du Rhdp, le Porte-parole du Rdr (Rassemblement des républicains) est monté au créneau pour annoncer la volonté de son parti de ne pas aller à ces élections en Rhdp. Coupant ainsi les herbes sous les pieds de son allié du Pdci. Pendant que les deux poids lourds recherchent vainement un consensus, le temps presse et la date du 21 avril ne fait que se rapprocher davantage. Dans cette atmosphère délétère, nombreux sont les cadres du Pdci qui craignent un retour en force de quelques militants du Fpi qui ne cachent plus leur ambition de prendre part aux élections locales sous la bannière indépendante. Cet appétit vorace a été fortement aiguisé depuis que plusieurs candidats indépendants ont glané des lauriers aux élections législatives. Ce fut le cas notamment dans la circonscription électorale d’Agboville sous-préfecture, où le candidat indépendant M’Bolo Martin est sorti vainqueur des élections législatives dans cette localité. C’est justement cette situation que veulent éviter certains houphouëtistes, fils de la région, pour empêcher que le développement de leur région soit confié à des opposants. Dans tous les cas, il faut signaler que seule leur union permettra aux houphouëtistes de marquer l’univers politique de leurs empreintes. Il leur appartient donc de saisir la perche qui leur est tendue, sinon ce sont les résultats risquent d’en pâtir au soir du 21 avril prochain.
Ephraïm Aboubacar
Ce qui devait être perçu comme une belle opportunité à saisir par le Rhdp pour imposer sa domination sur l’horizon politique national, semble ne pas être très apprécié par les alliés de cette coalition. En effet, malgré le désistement du Front populaire ivoirien de prendre part aux élections municipales et régionales, les houphouëtistes n’ont pas encore trouvé la meilleure formule pour accorder leur violon. Malgré les interventions au sommet du Président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, Président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, les alliés du Rhdp ont du mal à constituer des listes communes, pour les élections locales. Au grand dam des deux leaders, la division fait rage dans plusieurs régions du pays dont celle du Goh. Alors que les négociations sont encore sur la table des premiers responsables de la coalition du Rhdp, le Porte-parole du Rdr (Rassemblement des républicains) est monté au créneau pour annoncer la volonté de son parti de ne pas aller à ces élections en Rhdp. Coupant ainsi les herbes sous les pieds de son allié du Pdci. Pendant que les deux poids lourds recherchent vainement un consensus, le temps presse et la date du 21 avril ne fait que se rapprocher davantage. Dans cette atmosphère délétère, nombreux sont les cadres du Pdci qui craignent un retour en force de quelques militants du Fpi qui ne cachent plus leur ambition de prendre part aux élections locales sous la bannière indépendante. Cet appétit vorace a été fortement aiguisé depuis que plusieurs candidats indépendants ont glané des lauriers aux élections législatives. Ce fut le cas notamment dans la circonscription électorale d’Agboville sous-préfecture, où le candidat indépendant M’Bolo Martin est sorti vainqueur des élections législatives dans cette localité. C’est justement cette situation que veulent éviter certains houphouëtistes, fils de la région, pour empêcher que le développement de leur région soit confié à des opposants. Dans tous les cas, il faut signaler que seule leur union permettra aux houphouëtistes de marquer l’univers politique de leurs empreintes. Il leur appartient donc de saisir la perche qui leur est tendue, sinon ce sont les résultats risquent d’en pâtir au soir du 21 avril prochain.
Ephraïm Aboubacar