Bouaflé - Le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, a exprimé lundi, à Bouaflé, sa tristesse et sa peine face au déroulement du procès de l’ex-président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, expliquant que c’est la Côte d’Ivoire qui est au ban du monde.
"Gbagbo Laurent a été président pendant dix ans de la Côte d’Ivoire, ce qui veut dire que c’est la Côte d’Ivoire qui est à la Haye parce que nous n’avons pas été capables de faire en sorte qu’il ne soit pas là-bas", a déclaré Charles Konan Banny qui a dit être jaloux de l’image de la Côte d’Ivoire.
Lors d’une rencontre avec des journalistes, dans le cadre de l’installation du bureau de la CDVR à Bouaflé, Charles Konan Banny a indiqué que le procès de Laurent Gbagbo ne présente pas un "joli spectacle".
Il a souhaité que les ivoiriens ne doivent rien faire, dans leurs actions, pour se retrouver un jour dans cette situation.
"Faisons en sorte pour tirer des leçons de cette situation, les leçons seront tirées et les responsabilités seront établies", a-t-il fait savoir, soulignant qu’il s’est engagé dans la justice réparatrice qui pardonne après l’établissement de la vérité, la reconnaissance des personnes qui ont commis des erreurs graves et le droit des victimes.
Zaar/kp
"Gbagbo Laurent a été président pendant dix ans de la Côte d’Ivoire, ce qui veut dire que c’est la Côte d’Ivoire qui est à la Haye parce que nous n’avons pas été capables de faire en sorte qu’il ne soit pas là-bas", a déclaré Charles Konan Banny qui a dit être jaloux de l’image de la Côte d’Ivoire.
Lors d’une rencontre avec des journalistes, dans le cadre de l’installation du bureau de la CDVR à Bouaflé, Charles Konan Banny a indiqué que le procès de Laurent Gbagbo ne présente pas un "joli spectacle".
Il a souhaité que les ivoiriens ne doivent rien faire, dans leurs actions, pour se retrouver un jour dans cette situation.
"Faisons en sorte pour tirer des leçons de cette situation, les leçons seront tirées et les responsabilités seront établies", a-t-il fait savoir, soulignant qu’il s’est engagé dans la justice réparatrice qui pardonne après l’établissement de la vérité, la reconnaissance des personnes qui ont commis des erreurs graves et le droit des victimes.
Zaar/kp