Le trafic d’armes et de drogue ainsi que la
piraterie maritime accentuent les menaces sur la sécurité en Afrique de
l’Ouest, actuellement en guerre contre les Djihadistes au Mali, selon un
rapport de l’ONU publié lundi dernier.
"Le trafic de cocaïne a accentué l’instabilité en Guinée-Bissau, le trafic
d’armes à feu a nourri la rébellion dans le nord du Mali, la piraterie
maritime menace le commerce dans le golfe de Guinée", alerte ce rapport qui
fait le point sur les menaces régionales pour l’année 2012.
"Tous ces exemples montrent que la criminalité transnationale organisée a
pris des proportions telles qu’elle constitue désormais une véritable menace
pour la sécurité en Afrique de l’Ouest", poursuit le document.
Selon des estimations, "entre 10 et 20.000 armes" pourraient "avoir fait
l’objet d’un trafic" entre les arsenaux libyens et le Mali l’an dernier, selon
la même source. La ville de Gao (Nord malien) est notamment citée comme une
plaque tournante du trafic d’armes au Sahel.
Le nord du Mali est tombé en 2012 aux mains de rebelles touareg du
Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) - dont de nombreux
éléments étaient revenus lourdement armés de Libye après la chute du défunt
Mouammar Kadhafi pour lequel ils avaient combattu - et de groupes armés
islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Les Djihadistes ont ensuite évincé de la région le MNLA, avant d’être
eux-mêmes délogés des grandes villes depuis janvier dernier par les troupes
franco-africaines.
Pierre Lapaque, représentant régional de l’Office des Nations unies contre
la drogue et le crime (UNODC), a expliqué devant la presse à Abidjan que le
volume du trafic de cocaïne transitant par l’Afrique de l’Ouest en provenance
d’Amérique latine était passé de 18 tonnes en 2010 à quelque 25 tonnes,
d’après des estimations.
S’agissant du trafic de faux médicaments, "on estime que 10% au moins de
l’ensemble des médicaments essentiels qui circulent en Afrique de l’Ouest sont
frauduleux", a-t-il souligné.
La multiplication de ces menaces résulte de la faiblesse de l’Etat de droit
qui rend la région "vulnérable" aux diverses contrebandes, selon le rapport,
qui appelle à renforcer la lutte contre la corruption.
piraterie maritime accentuent les menaces sur la sécurité en Afrique de
l’Ouest, actuellement en guerre contre les Djihadistes au Mali, selon un
rapport de l’ONU publié lundi dernier.
"Le trafic de cocaïne a accentué l’instabilité en Guinée-Bissau, le trafic
d’armes à feu a nourri la rébellion dans le nord du Mali, la piraterie
maritime menace le commerce dans le golfe de Guinée", alerte ce rapport qui
fait le point sur les menaces régionales pour l’année 2012.
"Tous ces exemples montrent que la criminalité transnationale organisée a
pris des proportions telles qu’elle constitue désormais une véritable menace
pour la sécurité en Afrique de l’Ouest", poursuit le document.
Selon des estimations, "entre 10 et 20.000 armes" pourraient "avoir fait
l’objet d’un trafic" entre les arsenaux libyens et le Mali l’an dernier, selon
la même source. La ville de Gao (Nord malien) est notamment citée comme une
plaque tournante du trafic d’armes au Sahel.
Le nord du Mali est tombé en 2012 aux mains de rebelles touareg du
Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) - dont de nombreux
éléments étaient revenus lourdement armés de Libye après la chute du défunt
Mouammar Kadhafi pour lequel ils avaient combattu - et de groupes armés
islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Les Djihadistes ont ensuite évincé de la région le MNLA, avant d’être
eux-mêmes délogés des grandes villes depuis janvier dernier par les troupes
franco-africaines.
Pierre Lapaque, représentant régional de l’Office des Nations unies contre
la drogue et le crime (UNODC), a expliqué devant la presse à Abidjan que le
volume du trafic de cocaïne transitant par l’Afrique de l’Ouest en provenance
d’Amérique latine était passé de 18 tonnes en 2010 à quelque 25 tonnes,
d’après des estimations.
S’agissant du trafic de faux médicaments, "on estime que 10% au moins de
l’ensemble des médicaments essentiels qui circulent en Afrique de l’Ouest sont
frauduleux", a-t-il souligné.
La multiplication de ces menaces résulte de la faiblesse de l’Etat de droit
qui rend la région "vulnérable" aux diverses contrebandes, selon le rapport,
qui appelle à renforcer la lutte contre la corruption.