L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr) est dans la phase active de ses actions. 443 ex-combattants désarmés, formés et réinsérés dans le corps des gardes pénitentiaires, ont reçu leurs épaulettes lundi passé en présence du Premier ministre. Hier, sur le site de l’ex-3ème bataillon d’infanterie d’Anyama, 106 ex-combattants associés ont déposé les armes pour être réinsérés dans le corps de la douane. Cette cérémonie de dépôt d’armes, conduite par Fidèle Sarassoro, directeur de l’Addr, s’est déroulée en présence du ministre belge de la Défense, Peter Crem. L’invité de l’Addr a vu les étapes du désarmement et situé le sens de sa présence : « Je félicite cette initiative des autorités ivoiriennes. C’est un pas de géant dans le cadre du retour à la paix définitive. C’est pourquoi, à travers les organisations internationales, la Belgique apporte son soutien à la réinsertion des ex-combattants dans le tissu social. Et témoigne de notre volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire », a soutenu le ministre. Pour le directeur de l’Addr, ce processus se fera de façon inclusive. Il entend prendre en compte tous les ex-groupes combattants. A savoir les ex-miliciens pro-Gbagbo et les groupes traditionnels Dozo qu’il entend aider à retour à leur premier rôle : « Tous les groupes cibles sont concernés. Nous établissons une stratégie spécifique à l’endroit des ex-miliciens et des Dozo qui a été validée. Nous allons bientôt installer un centre de désarmement et de prise en compte des ex-miliciens à l’Ouest du pays », a précisé Fidèle Sarassoro.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué