La police et la gendarmerie ne l’ont pas conduit à Memni, le FPI salue un geste d’apaisement
Laurent Akoun a regagné sa famille aux premières heures de la matinée du jeudi 28 février 2013, en provenance de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Six mois qu’il était loin des siens suivant une décision de justice. Akoun Laurent qui a retrouvé l’air de la liberté a eu droit à un accueil digne de son rang de secrétaire général par intérim du FPI. Sa famille, son épouse et ses enfants étaient là dans la clameur et la joie des retrouvailles, dans une cour des Deux Plateaux (chez ses beaux parents) où l’ont rejoint entre dix heures et onze heures, les dirigeants du FPI conduits par Sébastien Dano Djédjé. Celui-ci représentait le secrétaire général, Dr Kodjo Richard et le président, Miaka Ouretto, absents à la cérémonie. Une fête a été improvisée au cours de laquelle Dano Djédjé sera le premier à donner les nouvelles de la maison. ‘’C’est un moment de joie et de tristesse que nous sommes venus célébrer. Cela fait six mois que tu n’étais pas avec nous. Notre devoir est de venir dire bonne arrivée’’, a brièvement dit Dano Djédjé. A son tour, Laurent Akoun qui venait d’être introduit par son chef du protocole ne s’attarde pas sur son ‘’carnet de prison’’. Il encourage plutôt les siens à prier pour ceux qui sont encore dans le ‘’sous-sol’’ de la liberté. ‘’J’ai un sentiment mitigé, mais je suis heureux de vous voir. Des militaires et des civils sont encore détenus à Séguéla, à Man, mais Alphonse Douaty avec qui, j’ai vécu, n’est pas encore entendu et il va bien’’, fait-il remarquer. Dans le film de sa libération qu’il relate par la suite, il indique qu’il a été réveillé à 6 h 15, pour être conduit plus tard chez lui à domicile, à 7 h 30 sous escorte policière dirigée par le commissaire Touré Kader. Il a donc été déposé dans sa résidence des Deux Plateaux et non à Memni comme l’on devait s’y attendre. Selon un juriste contacté, en matière de sanction, c’est l’autorité qui sanctionne qui fait exécuter la sanction avec les moyens à sa disposition. Laurent Akoun a été condamné à ne paraître que sur son lieu de naissance pendant un an, qui, ici est à Memni. Dans ce cas, avance le juriste, comme Memni se trouve en zone rurale, c’est la gendarmerie avec un mandat de l’autorité judiciaire qui devait conduire Laurent Akoun à Memni. Mais cela n’a pas été le cas.
Le FPI salue un geste d’apaisement
Les dirigeants du FPI voient dans cette façon de faire un geste d’apaisement de la part du gouvernement. Joint au téléphone plus tard, Tchéidé Jean Gervais, secrétaire national aux finances, a salué un geste d’apaisement du gouvernement et en a profité pour transmettre ses remerciements aux autorités pour le fait que leur secrétaire général soit rentré à son domicile en bonne santé.
S. Debailly
Laurent Akoun a regagné sa famille aux premières heures de la matinée du jeudi 28 février 2013, en provenance de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Six mois qu’il était loin des siens suivant une décision de justice. Akoun Laurent qui a retrouvé l’air de la liberté a eu droit à un accueil digne de son rang de secrétaire général par intérim du FPI. Sa famille, son épouse et ses enfants étaient là dans la clameur et la joie des retrouvailles, dans une cour des Deux Plateaux (chez ses beaux parents) où l’ont rejoint entre dix heures et onze heures, les dirigeants du FPI conduits par Sébastien Dano Djédjé. Celui-ci représentait le secrétaire général, Dr Kodjo Richard et le président, Miaka Ouretto, absents à la cérémonie. Une fête a été improvisée au cours de laquelle Dano Djédjé sera le premier à donner les nouvelles de la maison. ‘’C’est un moment de joie et de tristesse que nous sommes venus célébrer. Cela fait six mois que tu n’étais pas avec nous. Notre devoir est de venir dire bonne arrivée’’, a brièvement dit Dano Djédjé. A son tour, Laurent Akoun qui venait d’être introduit par son chef du protocole ne s’attarde pas sur son ‘’carnet de prison’’. Il encourage plutôt les siens à prier pour ceux qui sont encore dans le ‘’sous-sol’’ de la liberté. ‘’J’ai un sentiment mitigé, mais je suis heureux de vous voir. Des militaires et des civils sont encore détenus à Séguéla, à Man, mais Alphonse Douaty avec qui, j’ai vécu, n’est pas encore entendu et il va bien’’, fait-il remarquer. Dans le film de sa libération qu’il relate par la suite, il indique qu’il a été réveillé à 6 h 15, pour être conduit plus tard chez lui à domicile, à 7 h 30 sous escorte policière dirigée par le commissaire Touré Kader. Il a donc été déposé dans sa résidence des Deux Plateaux et non à Memni comme l’on devait s’y attendre. Selon un juriste contacté, en matière de sanction, c’est l’autorité qui sanctionne qui fait exécuter la sanction avec les moyens à sa disposition. Laurent Akoun a été condamné à ne paraître que sur son lieu de naissance pendant un an, qui, ici est à Memni. Dans ce cas, avance le juriste, comme Memni se trouve en zone rurale, c’est la gendarmerie avec un mandat de l’autorité judiciaire qui devait conduire Laurent Akoun à Memni. Mais cela n’a pas été le cas.
Le FPI salue un geste d’apaisement
Les dirigeants du FPI voient dans cette façon de faire un geste d’apaisement de la part du gouvernement. Joint au téléphone plus tard, Tchéidé Jean Gervais, secrétaire national aux finances, a salué un geste d’apaisement du gouvernement et en a profité pour transmettre ses remerciements aux autorités pour le fait que leur secrétaire général soit rentré à son domicile en bonne santé.
S. Debailly