A cet effet, en collaboration avec l’UNESCO, il a noué un partenariat avec trois entreprises privées. Celles-ci apportent leur expertise au ministère pour réussir le projet. La phase pilote se déroulera dans les directions régionales de l’éducation nationale (DREN) de Dabou et d’Abidjan 4. Les directeurs des inspections de ces DREN ont participé à une séance de formation le 28 février dernier, dans les locaux de Microsoft, au Plateau. Ils ont été formés sur la collecte des données scolaires via des mobiles multimédias. A terme, ce système remplacera dans l’éducation, la collecte sur papier. Le nouveau système, a expliqué Khadim Sylla, spécialiste de programme à l’institut international de la planification et de la formation à l’UNESCO, est avantageux en plusieurs points. «Avec le papier, on mettait huit mois pour collecter des données. Cela fait qu’on ne pouvait pas prendre les décisions en temps réel car on avait toujours des données obsolètes. Avec le nouveau système, on fait remonter les données en deux jours ou au pire des cas, en un mois. On a donc un gain de temps considérable et la marge d’erreur est très faible car la machine vous corrige immédiatement en cas d’erreur», a-t-il indiqué. Ce système d’informatisation est donc, a-t-il ajouté, un outil de gestion et de planification qui évite au gouvernement de piloter à vue. Les téléphones pour le projet pilote sont offerts par Nokia. Les cartes SIM par la société Orange et l’application par Microsoft.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna