ABIDJAN - Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a exigé dimanche un report des élections locales prévues le 21 avril, accusant le pouvoir de chercher à l'"exclure" du scrutin alors que des discussions ont été engagées entre les deux camps.
Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI) dénonce la fixation "brutale" et "unilatérale" de la date des élections régionales et municipales par le gouvernement du président Alassane Ouattara.
Selon le FPI, cette décision "trahit l'esprit et la lettre du dialogue politique en cours" entre lui et le pouvoir, engagé mi-janvier et destiné à permettre la participation du principal parti d'opposition aux élections.
Une synthèse de ces discussions publiée début février avait montré la persistance d'importants désaccords. La date des élections, initialement prévues le 24 février mais reportées pour permettre la tenue de ce "dialogue politique", avait été fixée dans la foulée par les autorités.
La fixation de la date du 21 avril traduit la volonté du pouvoir d'"exclure le Front populaire ivoirien de la compétition électorale à venir par tous les moyens" et d'ainsi "tuer la démocratie", accuse l'ex-parti au pouvoir.
Il souhaite que d'autres rencontres permettront de déterminer "une date consensuelle et opportune".
Le FPI, qui avait boycotté les législatives fin 2011, conditionne notamment sa participation à une réforme de la commission électorale et à une amnistie générale pour les crimes commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait environ 3.000 morts.
Le régime Ouattara a exclu dans l'immédiat l'adoption d'une loi d'amnistie.
tmo/jpc
Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI) dénonce la fixation "brutale" et "unilatérale" de la date des élections régionales et municipales par le gouvernement du président Alassane Ouattara.
Selon le FPI, cette décision "trahit l'esprit et la lettre du dialogue politique en cours" entre lui et le pouvoir, engagé mi-janvier et destiné à permettre la participation du principal parti d'opposition aux élections.
Une synthèse de ces discussions publiée début février avait montré la persistance d'importants désaccords. La date des élections, initialement prévues le 24 février mais reportées pour permettre la tenue de ce "dialogue politique", avait été fixée dans la foulée par les autorités.
La fixation de la date du 21 avril traduit la volonté du pouvoir d'"exclure le Front populaire ivoirien de la compétition électorale à venir par tous les moyens" et d'ainsi "tuer la démocratie", accuse l'ex-parti au pouvoir.
Il souhaite que d'autres rencontres permettront de déterminer "une date consensuelle et opportune".
Le FPI, qui avait boycotté les législatives fin 2011, conditionne notamment sa participation à une réforme de la commission électorale et à une amnistie générale pour les crimes commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait environ 3.000 morts.
Le régime Ouattara a exclu dans l'immédiat l'adoption d'une loi d'amnistie.
tmo/jpc