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Politique Publié le mardi 5 mars 2013 | L’Inter

Municipales et regionales/Dano Djédjé( Sga du Fpi) : « Nos candidats éventuels sont en prison »

© L’Inter Par Emma
Pré-organisation du cinquantenaire : Le FPI organise un point de presse.
Lundi 14 juin 2010 - Rotonde de l`assemblée nationale: Un point de presse a été animé par des députés du FPI (dont Dano Djédjé et Hubert Oulaï) relativement à la préorganisation du cinquantenaire de l`indépendance de la Côte d`ivoire.
Certaines personnalités du Front populaire ivoirien( Fpi), qui auraient pris part à la présidentielle, sont en prison. D'où l'insistance de ce parti pour qu'une loi d'amnistie soit prise par le gouvernement. C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre hier sur Onuci.fm, Sébastien Dano Djédjé, secrétaire général adjoint du Fpi. Revenant sur la décision de l'ancien parti au pouvoir de ne pas prendre part aux prochaines élections, il a indiqué que de potentiels candidats de son parti croupissent en prison. « Nous demandons la loi d'amnistie pour que nos candidats éventuels qui sont en prison ou en exil, reviennent ; pour que nos électeurs qui sont en prison ou en exil reviennent... », a notamment déclaré Dano Djédjé. Déplorant l'attitude des autorités face à leur revendication relative à l'amnistie, il a ajouté : « Ce qu'on demande n'est pas impossible. Si ça été fait par le passé, il n'y a pas de raison que ça ne se fasse pas aujourd'hui ». Par ailleurs, il a invoqué le maintien en l'état de la Commission électorale indépendante( Cei) pour expliquer le refus du Fpi de participer au prochain scrutin. « La Cei est forclose aujourd'hui. Elle a été mise en place pour organiser la présidentielle et les législatives ; elle a fini son travail », a-t-il expliqué. Faute d'avoir obtenu la recomposition de cette institution chargée des élections, le Fpi a décidé se tenir loin des prochaines élections. « Nous ne nous sentons pas concernés par les élections du 21 avril », a confirmé Dano Djédjé, déplorant au passage la fixation de la date du scrutin de façon unilatérale par le gouvernement. Rappelons que le Fpi s'était engagé dans un dialogue direct avec le gouvernement. Le parti fondé par Laurent Gbagbo avait, dans le cadre de ce dialogue, posé certaines conditions à sa participation aux élections. Entre autres : l'adoption d'une loi d'amnistie pour les pro-Gbagbo en prison ou en exil, la recomposition de la Cei, des garanties quant à la sécurisation et à la transparence du scrutin.
Assane NIADA
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